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Episode 1 (Virtuel)

Après la disparition de Christopher, les tensions sont retombées à Southfork.

Elena  a quitté l'appartement de Nicolas en plein centre de Dallas et, est revenu vivre à Southfork afin d'être auprès de sa mère.

Pamela a de nouveau quitté Southfork pour retourner vivre chez Sue Ellen. Même si elle est décue que Bobby et Sue Ellen aient repris le contrôle de Ewing Global, elle sait que la société est entre de bonnes mains, surtout pour lutter contre John Ross. Elle est toujours décidé à ne pas divorcer.

Bobby et Ann sont heureux, Tracey est partie faisant son deuil de son neveu, Hunter.

Seul John Ross, fidèle à lui-même, n'a pas tenu bien longtemps, et a repris ses bonnes vieilles habitudes, et est fin prêt à contrer le reste de la famille pour avoir le monopole de Ewing Global.

 

°Oo   Episode 1 - Let's Start Again   oO°

 

La scène se déroule 6 mois après le final de la saison 3, et s’ouvre sur l’extérieur de Southfork, avec une vue aérienne du ranch et ses verts pâturages.
Une voiture arrive au loin depuis la grille de l’entrée de la propriété, et vient se garer juste devant la maison.
C’est Elena. Elle vient rendre visite à sa mère, Carmen, qui a récemment repris ses fonctions de cuisinière pour la famille Ewing.
Elle passe par derrière et se rend directement dans la cuisine.


INT. SOUTHFORK

Elena : Bonjour maman !

Carmen :
Oh bonjour mi hija ! Comment vas-tu aujourd’hui ? (Faisant allusion à son état de grossesse avancé)

Elena :
Je suis très fatiguée, et je ne dors malheureusement pas bien la nuit.

Carmen :
Tu as besoin de te reposer, ma fille. Assis-toi là, je vais te préparer une bonne tisane.
Regardant sa mère en train de lui préparer sa boisson chaude, Elena a l’air soucieux.

Elena :
Il n’y a personne ce matin ?

Carmen
: Ann est allé voir Emma chez les Ryland, et Bobby est enfermé dans son bureau. Je m’inquiète un peu pour lui. J’ai essayé de lui parler, j’ai perdu un fils aussi, et je pensais que je pouvais l’aider. Mais il se renferme sur lui-même.

Elena :
Je vais le voir et m’assurer qu’il va bien.

Elena se lève de sa chaise, et se dirige vers le bureau de Bobby.
La porte fermée, elle hésita un instant avant de frapper discrètement.

Elena : Bobby ? Tu es là ?

N’ayant pas de réponse, elle ouvrit légèrement la porte, et laisse entrevoir le patriarche, à son bureau, pensif, en train de regarder tristement une photo de son fils, Christopher.

Elena : Bobby, tu vas bien ?

Bobby leva la tête pour accueillir Elena avec un léger sourire.

Bobby : Ça va… Ça va Elena. Merci de t’en inquiéter. (Lui montrant la photo de Christopher) Il me manque tous les jours depuis 6 mois, dit-il les larmes aux yeux.

Elena :
Je suis désolée, Bobby, il me manque aussi. Il nous manque à tous d’ailleurs.

Avec un regard plein de haine…

Bobby : Je n’arrive pas à croire qu’il soit mort. Je ne peux pas le croire. Toutes ces querelles qui perpétuent dans cette famille depuis des générations… Elles ont fini par provoquer la disparition de mon fils !!!

Elena :
Je suis vraiment désolé… tout est de ma faute. Je ne me le pardonnerai jamais.

Bobby :
Ce n’est pas de ta faute Elena. Tu t’es fait manipuler par Cliff Barnes et Nicolas Treviño.

Elena :
Mais Christopher est mort…

Puis levant les yeux pleins d’espoir…

Bobby : Je suis sûr qu’il n’est pas mort. Nous n’avons pas retrouvé son corps…

Elena :
Bobby… (Se rapprochant de lui) il est bien mort. Je t’assure, j’étais présente et sa voiture à exploser sous mes yeux.

Bobby :
Mais peut-être qu’il n’était pas dedans…

Elena :
Il y était, je te l’assure. Il venait de me dire qu’il m’attendait dans la voiture…

Elle baissa les yeux et posa ses mains sur son ventre arrondi…

Elena : Il ne saura jamais que j’étais enceinte.

Attristé, Bobby la prend dans ses bras…

Bobby : Elena, tu n’es pas seule. Tu le sais ça hein ? Tu es entouré par ta mère, et toute la famille Ewing. Tu fais partie de la famille et nous serons tous là pour t’aider.

Elena :
Merci beaucoup Bobby.

La scène se termine avec une image qui s’éloigne laissant Elena et Bobby seuls…

PRISON MEXICAINE DE NUEVO LAREDO

Garde mexicain : Señor Barnes, un appel pour vous.

Cliff Barnes saisit le téléphone que lui tend le garde à travers les barreaux de sa cellule.

Cliff : Allo ? […] Ca fait déjà trois mois que je vous ai contacté. Je n’attendais plus de vos nouvelles. […] Qu’est-ce qui m’amène vers vous ? Ma fille m’a laissé en prison pour me punir d’avoir fait exploser la plateforme sur laquelle elle se trouvait. Puisque nous y travaillions ensemble, vous allez me sortir d’ici Ryland.

Conversation téléphonique par flash entre Cliff Barnes et Harris Ryland

Harris : J’ai déjà risqué gros en travaillant avec vous, qu’est-ce qui vous fait croire que je voudrais vous aider ?

Cliff :
Eh bien si vous n’êtes pas coopératif, je serai obligé de révéler à votre mère vos petits dossiers sur ses activités.

Harris :
Comment voulez-vous que j’intervienne ? Je ne peux plus prendre une seule décision sans que ma mère ne s’y penche et j’ai pris mes distances avec les affaires pour m’occuper de ma fille.

Cliff :
Vous voulez que je vous comprenne ? J’ai sacrifié l’amour de ma fille pour les affaires, je n’ai plus rien à perdre. En revanche, on m’a rapporté que vous aviez certaines relations à la CIA. Servez-vous en. Si je ne sors pas, il faudra vous confronter à votre charmante mère.

Harris jette le téléphone à travers son bureau. Retour sur Cliff dans sa cellule, qui affiche un air satisfait.

CENTRE-VILLE DE DALLAS

John Ross se tient sur une place dans Dallas. Bum arrive vers lui. Il lui tend une grande enveloppe. John Ross la saisit et retire ses lunettes de soleil. Il sort de l’enveloppe une grande feuille. C’est une photographie d’une jeune femme.

GENERIQUE


CENTRE-VILLE DE DALLAS

John Ross, l’air un peu intrigué, demande à en savoir plus auprès de Bum.

John Ross : Comment as-tu fait pour la retrouver ?

Bum :
Cela n’a pas été simple… J’ai fait jouer les quelques relations que j’ai dans le métier pour m’aider un peu.

John Ross :
J’espère que tes relations savent rester discrètes, je n’ai pas envie que la nouvelle s’ébruite si vite.

Bum :
Ne t’inquiète pas, on peut leur faire confiance.

John Ross :
Bien !! Bon maintenant raconte-moi…

Bum :
Elle s’appelle Julia Rose Beckman.

John Ross :
Julia Rose ? J.R… comme par hasard.

Bum :
Elle a été adopté par le couple Beckman peu après sa naissance, et ils sont partis vivre dans le Montana. J’ai réussi à prendre contact avec l’agence d’adoption qui s’est occupé du dossier. Ils ont été un peu réticents, mais j’ai su me montrer persuasif.

John Ross : J
e n’en doute pas. Quoi d’autre ?

Bum :
Figure-toi que la mère biologique avait donné pour seule exigence, les initiales du prénom de sa fille. Quelque soit son prénom, elle devait porter les lettres J.R.

John Ross :
Mon père devait avoir de l’importance pour cette femme. Tu sais qui sait ?

Bum :
Est-ce que tu as un doute sur mes capacités ?

John Ross :
Pas le moindre…

Bum :
Bien ! Parce que c’est là que tu vas être étonné. La femme qui a donné naissance à ta demi-sœur, n’est autre que… Kristin Shepard.

John Ross :
(étonné) Kristin Shepard ? Ma tante… et la mère biologique de Christopher ?

Bum :
Elle-même !!

John Ross :
J’avais entendu des bruits de couloirs qui disaient que mon père avait eu une liaison avec elle. C’est d’ailleurs pour ça que ma mère et elle ne se parlait plus à l’époque.

Bum :
Avec toutes les liaisons que ton père a eues, on ne devrait même pas être étonné.

John Ross :
C’est vrai ! Et tu sais où est-ce qu’elle se trouve actuellement ?

Bum :
Evidemment ! Elle est au Maroc, où elle travaille pour une société de tourisme.

John Ross prend son téléphone.

Bum : Qui est-ce que tu appelles ?

John Ross ne répond pas, laissant Bum perplexe.

John Ross : (au téléphone) Oui, c’est John Ross ! Prépare le jet, on part pour Marrakech (il raccroche).

Bum :
Alors, tu vas aller la voir ?

John Ross :
Bum, il est temps pour moi de rencontrer ma sœur.

CHEZ LES RYLAND – HALL D’ENTREE

Comme tous les jours depuis 6 mois, Ann vient prendre des nouvelles de sa fille.
Elle sonne à la porte.

Judith : (en ouvrant la porte) Vous êtes encore là… quand allez-vous comprendre qu’elle n’a pas envie de vous voir.

Ann : C’est plutôt vous qui n’avez pas envie de me voir.

Judith :
C’est juste, j’estime que vous n’avez rien à faire ici.

Ann :
Vous avez déjà pris ma fille une fois, et je ferais tout pour que ça ne recommence pas.

Judith :
Elle ne vous aime pas… Et mon fils ne vous a jamais aimé…

Ann :
(ignorant sa dernière remarque) Puis-je entrer pour voir Emma ?

Judith ouvre plus grand la porte pour la laisser passer…

EXT. CHEZ LES RYLAND - TERRASSE

Ann arrive sur la terrasse apercevant Emma assise sur une chaise regardant le paysage en face d’elle…

Ann : (elle lui pose une main sur l’épaule) Bonjour ma chérie.

Plongée dans ses pensées, Emma lève les yeux.

Emma : Salut.

Ann :
Comment vas-tu aujourd’hui ?

Emma :
Ca va bien…

Ann :
(désespérée) Emma, tu ne me dis rien. J’aimerais savoir ce que tu ressens. Après ma libération au Mexique, j’ignore totalement ce qu’il s’est passé pour toi avant que John Ross vienne te sortir de là. Parle-moi !

Emma :
(Regardant toujours le paysage) Il s’est rien passé !

Ann :
Je sais que tu ne me dis pas la vérité… (Voyant qu’Emma ne veut pas poursuivre cette conversation) Dis, pourquoi ne reviendrais-tu pas t’installer à Southfork avec moi et Bobby.
Emma : Après tout ce que j’ai fait… je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Ann :
Ecoute moi… Pamela vit chez Sue Ellen désormais, et on ne voit pratiquement jamais John Ross. Je pense que ça te ferais du bien.

Emma :
Je ne sais pas… on verra.

Ann :
Promets-moi d’y réfléchir.

Emma :
J’essaierai.

Ann :
Bon je vais te laisser, je retourne à Southfork. N’hésite pas à m’appeler surtout…

Ann s’en va, laissant sa fille à contrecœur dans cette maison qu’elle déteste tant.
Du haut de la fenêtre de sa chambre, Judith ne peux pas s’empêcher d’écouter la conversation. C’est un regard aigri et en colère qui apparait sur son visage lorsqu’elle réalise que sa petite-fille risque de repartir vivre chez sa mère…

CHEZ SUE ELLEN - SALON

Sue Ellen rentre chez elle, et aperçoit Pamela au téléphone. La conversation à l’air sérieuse. Quelques minutes plus tard, elle raccroche…

Sue Ellen : Ca va Pamela ? Tu as l’air inquiet.

Posant son téléphone sur la table…

Pamela : Pas du tout… Tout va très bien au contraire.

Sue Ellen :
Pourquoi je ne suis pas convaincue ?

Pamela :
Sue Ellen, je t’aime beaucoup, et je te remercie pour tout ce que tu fais pour moi, mais ne t’inquiète pas… (Un peu hésitante) Ça… Ça concerne… mon père.

Sue Ellen :
(surprise) Cliff ?

Pamela :
J’ai réfléchi… et je pense que je vais le faire sortir de prison.

Sue Ellen
: Quoi ? Mais tu n’y pense même pas !!
Pamela : Je sais qu’il n’y ait pour rien dans la mort de J.R, et par contre je sais très bien qu’il est responsable de la mort de mes enfants. J’étais vraiment décidé de ne pas lui pardonner. Mais en ce moment, il y a quelqu’un que je déteste encore plus.

Sue Ellen :
John Ross…

Pamela :
(acquiesçant) Et en plus de ce qu’il m’a fait, je n’ai pas l’intention de le laisser s’emparer de Ewing Global, surtout avec cette vieille aigrie de Judith Ryland.

Sue Ellen :
Où veux-tu en venir, Pamela ?

Pamela :
Je t’ai dit que j’allais me venger. Alors, je vais en premier temps, faire sortir mon père de prison, et ensuite lui faire récupérer ses parts de Barnes Global.

Sue Ellen :
Mais Barnes Global fait désormais partie de Ewing Global. Ça voudrait dire que…

Lui coupant la parole…

Pamela :
Que mon père deviendrait associé aux Ewings.

Sue Ellen :
Es-tu sûre de ce que tu fais ?

Pamela :
Sue Ellen, Bobby et toi avait commencé une guerre sans merci contre John Ross. Maintenant qu’il s’est allié avec Judith Ryland, il vous faut plus de force. Si mon père se joint à vous, il pourrait vous aider à faire pencher la balance.

Sue Ellen :
Je vois… As-tu parlé de ton plan à Bobby ? Je ne suis pas sûre de ce qu’il pourrait en penser.

Pamela :
Pas encore, mais je m’apprêtais justement à y aller. Tu veux venir avec moi ?

Sue Ellen :
Non, je ne peux pas, j’ai un rendez-vous.

Pamela :
Très bien… on te dira ce qu’il en est.

Sur le point de partir, Pamela se retourne.

Pamela : Sue Ellen… J’ai promis de me venger de John Ross, et je peux t’assurer que vous retrouverez Ewing Global.

La scène se termine sur un gros plan sur Sue Ellen avec un air à la fois satisfait et inquiet.

INT SOUTHFORK – CUISINE

Ann revient de chez les Ryland et se rend directement dans la cuisine pour y trouver Carmen et Elena.

Ann : Bonjour Elena ! Comment vas-tu ce matin ?

Elena :
Et bien je me sens de plus en plus énorme.

Carmen :
Tu es magnifique mi hija, comme toujours.

Ann :
Ça c’est bien vrai ! Carmen, sais-tu où est Bobby ?

Carmen :
Quelle question ! Vous savez-bien qu’il passe sa vie dans son bureau en ce moment.

Ann :
(avec un air triste) Oui je sais… Bon, je vais le voir.

Ann s’éloigne de la cuisine laissant Elena avec sa mère, et se dirige vers le bureau de Bobby.

INT. SOUTHFORK – BUREAU DE BOBBY

Ann frappe doucement à la porte du bureau de Bobby et entre directement.

Ann : Bobby, chéri, tu es là ?

Bobby :
Annie, je suis content de te voir. D’où viens-tu comme ça ?

Ann :
je suis allée voir Emma, et justement je voulais te parler à propos de ça.

Bobby :
Bien sûr ! Elle va bien, n’est-ce pas ?

Ann :
Aussi bien qu’elle puisse aller. Elle refuse toujours de me dire ce qu’il s’est passé au Mexique après mon départ.

Bobby :
Laisse-lui le temps, je suis sûre qu’elle te parlera quand elle en éprouvera le besoin.

Ann :
Justement… je suis persuadé que de rester chez les Ryland ce n’est pas bon pour elle.

Bobby :
Harris est peut être un homme détestable mais on ne peut pas lui reprocher d’aimer sa fille.

Ann :
Je sais bien, mais ce n’est pas de Harris que je m’inquiète.

Bobby :
Judith !

Ann :
Cette femme a le don de me mettre sur les nerfs dès que je la vois. Je suis sûre qu’elle essaie d’embobiner Emma.

Bobby :
Ça c’est fort possible, quand je vois comment elle a su se faire nommer à la Commission des Chemins de fer juste pour avoir le pouvoir sur Ewing Global aux côtés de John Ross… On sait de quoi elle est capable.

Ann :
C’est pour ça que j’ai proposé à Emma de revenir vivre à Southfork. Je sais que j’aurais dû t’en parler avant mais…

Bobby :
Ne t’inquiète pas, tu as bien fait. Malgré tout ce qu’elle a fait, Emma reste ta fille, et fait partie de la famille.

Ann :
Seulement elle a refusé. Elle a conscience de tout le mal quel a fait.

Bobby :
Annie… ta fille reviendra à la maison. Il faut lui laisser du temps.

Ann :
(triste) Oui…

Le couple est interrompu par quelqu’un qui frappe à la porte.

Carmen : Bobby, Pamela est là et souhaiterait vous parler.

Bobby :
Bien sur Carmen, faites là entrer.

Carmen s’écarte pour laisser passer Pamela.

Pamela : Bonjour tous les deux j’espère que je ne vous dérange pas.

Ann :
Voyons, Pamela, c’est toujours un plaisir de te voir ici. Comment vas-tu ?

Pamela
: Aussi bien qu’on puisse aller, mais j’imagine que pour vous c’est assez difficile… (Faisant référence à Christopher) Je n’arrive pas à croire qu’il ne soit plus là. Il me manque beaucoup.

Bobby :
(triste) Il nous manque à tous.

Pamela :
Si vous avez besoin de quoique ce soit n’hésitez pas surtout.

Ann :
Tu es adorable.

Bobby :
Après tout ce qu’il s’est passé, je sais que tu étais tout de même resté proche de lui.

Pamela :
(nostalgique) C’est vrai…

Bobby :
(Changeant de sujet) Alors dis-nous… pourquoi cette visite ?

Pamela :
J’aurais voulu te parler d’une affaire si c’était possible.

Bobby :
Bien sûr… rien de mieux que de se remettre au travail.

Ann :
Je vous laisse, je serais à la cuisine avec Carmen et Elena si besoin.

Pamela :
(la retenant avant qu’elle parte) Oh, dis à Elena que je passerai la voir avant de partir.

Ann :
(en souriant) Très bien.

Ann s’en va et ferme la porte du bureau derrière elle, laissant Bobby et Pamela.

Bobby : Alors dis-moi… pourquoi tant de mystère ?

Pamela :
Voilà… j’ai beaucoup réfléchi, et comme j’ai dit à Sue Ellen, il est hors de question que je laisse John Ross s’en sortir comme ça.

Bobby :
Je suis d’accord, mais quelque chose me dit que nous ne nous battons pas pour les mêmes raisons.

Pamela :
C’est vrai… mais notre but est le même.

Bobby :
(un peu perplexe) Je t’écoute…

Pamela :
(déterminée) Je souhaite faire sortir mon père de prison.

Bobby :
(Se levant de son bureau) Est-ce que tu es consciente que si Cliff revient à Dallas, il pourrait s’emparer de Ewing Global ?

Pamela :
Exact… mais au moins John Ross et Judith Ryland seraient écartés.

Bobby :
Je sais que ton but est de te venger de John Ross, Pamela, mais penses-tu vraiment à l’avenir de notre compagnie.

Pamela :
J’y pense, Bobby, plus que tu ne le crois. Je connais mon père… Il n’a pas toujours été loyal, mais il est aussi doué pour les affaires que l’était J.R. Il pourrait t’aider à regagner Ewing Global.

Bobby :
Je ne sais pas trop…

Pamela :
Ecoute, je peux déjà aller le voir, pour exactement savoir ce qu’il a en tête. Je pourrais à ce moment lui poser mes conditions. Je sais qu’il serait prêt à tout pour sortir de cette prison, et je suis sa seule carte de sortie…

Bobby :
C’est vrai, mais on le connait, et ce ne serait pas la première fois qu’il voudrait se venger. Tu n’es pas sans savoir que nos querelles durent depuis des années…

Pamela :
Bobby, Je suis sûre que je peux arriver à le faire changer d’avis.

Bobby :
(réfléchissant) Je ne vais pas te laisser aller là-bas seule.

Pamela :
Je suis une grande fille, je n’ai pas besoin que tu m’accompagne.

Bobby :
Oh je le sais bien, Pamela, mais c’est plus pour mes arrières que je m’inquiète. Alors, c’est pourquoi je vais demander à Carlos Del Sol de t’attendre à Nuevo Laredo. Il te servira de témoin dans cette affaire.

Pamela :
(en souriant) Je comprends…

La scène se termine sur Bobby et Pamela terminant leur conversation.

INT. SOUTHFORK – CUISINE

La scène s’ouvre quelques minutes après la précédente, Pamela et Bobby rejoignent Ann, Elena et Carmen.

Pamela : (en entendant des rires) Et bien, je vois qu’on s’amuse ici. Elena je suis contente de te voir aussi radieuse. La grossesse te va bien…

Elena :
Merci beaucoup Pamela. Me voir comme ça, doit te rappeler de mauvais souvenirs.

Pamela :
Oui, mais j’essaie d’y faire face, surtout en te voyant seule. Si tu as besoin d’aide n’hésite pas…

Elena :
Merci beaucoup…

Carmen :
Mi hija n’est pas seule, on est là pour l’aider.

Ann :
Tout à fait ! Et la venue de ce bébé va apporter un peu de bonheur dans cette maison. On en a tous bien besoin.

Bobby :
A ce propos, Elena, tu sais bien que nous sommes là pour t’aider, mais tu ne nous a encore rien dit à propos de son père… Même si on imagine tous ici qui ça peut-être.

Elena :
Nicolas ne fait plus partie de ma vie désormais. Il a fait trop de mal à ma famille, pour que je lui laisse une chance de faire partie de la vie de mon bébé. Et j’en profite que vous soyez tous là, pour vous dire que désormais, on ne parlera plus de lui dans cette maison. Une fois que le bébé sera là, je le protègerai au maximum. Il n’est pas question qu’il ait mon enfant où qu’il soit.

Bobby :
Bien… d’accord.

Pamela :
En parlant de bébé, je voulais justement te proposer les affaires que j’avais déjà commencer à rassembler quand j’étais enceinte.

Elena :
(surprise) Pamela, je ne peux pas accepter. Je sais que tu tiens beaucoup à toutes ces choses.

Pamela :
Ça me fait plaisir de te les laisser, je n’en aurais pas l’utilité avant quelques temps de toute façon.

Elena :
Alors c’est vraiment fini ?

Pamela :
Je ne compte pas lui pardonner de sitôt, ça, c’est une promesse.

Ann :
A ce propos, Pamela, je sais que je me suis déjà excusée plusieurs fois à ce sujet-là, mais je suis vraiment désolée qu’Emma soit responsable de tout ça. Elle ne va pas très bien en ce moment, et elle est désolée.

Pamela :
Ann, je veux bien croire qu’Emma n’aille pas bien en ce moment, mais je suis certaine que ça n’a rien avoir avec la relation qu’elle a eu avec mon mari. Elle n’a pas eu peur de mettre en péril mon mariage.

Ann :
Je suis vraiment désolée…

Pamela reste silencieuse quelques secondes…

Ann : Ecoute, je veux que tu saches que je suis consciente de tout ce qu’elle a fait, mais ma fille ne va pas bien en ce moment, et je préfère te prévenir que même si elle a refusé, je lui ai proposé de revenir vivre ici.

Pamela :
Pourquoi, elle a refusé ?

Ann :
Je te l’ai dit, elle est désolée, et elle estime qu’elle a assez fait de mal comme ça pour revenir vivre parmi nous.

Pamela :
Oh elle peut revenir… de toute façon je vis chez Sue Ellen maintenant, donc je ne la verrais que très rarement. Et puis c’est John Ross qui sera content.

Ann :
Pamela, c’est vraiment fini entre eux, je peux te l’assurer.

Pamela :
C’est ce qu’il dit aussi… mais je ne pourrais plus lui faire confiance. Et maintenant qu’il a une alliance avec Judith Ryland, je crois bien que ce n’est pas demain que la confiance va se ressouder.

Bobby :
Ça c’est une autre histoire, et on va tout faire pour déjouer leur plan… en famille comme on l’a toujours fait.

Ann :
C’est vrai !

Elena
: Je ne suis pas la mieux placée pour parler de confiance, après tout ce que j’ai fait aussi, mais je suis là si besoin est.

Carmen :
(Regardant sa fille) Toi, tu dois d’abord te reposer.

Bobby :
Ta mère a raison… Tu auras bien le temps plus tard de te joindre à nous.

Elena sourit devant les quelques membres de la famille Ewing, l’air plutôt rassuré de voir qu’elle n’est pas toute seule.

CHEZ LES RYLAND – BUREAU DE HARRIS

Harris Ryland est au téléphone en conversation sérieuse avec les responsables de la CIA.

Harris  : Il n’en est pas question !! Ma fille a failli perdre sa vie dans toute cette histoire. Il est hors de question que je continue à vous aider dans cette affaire.

Agent de la CIA : Je crains que vous n’ayez pas le choix. El Posolero a été assassiné dans sa cellule qu’il partageait avec Luis. Et il y a de forte chance que Nicolas Treviño en soit le responsable.

Harris :
Et bien je le remercie d’avoir supprimé ceux qui ont fait du mal à ma fille.

Agent de la CIA :
Vous n’avez pas l’air de comprendre… A l’heure qu’il est, Nicolas Treviño a dû s’approprier le rôle du chef du Cartel Mendez-Ochoa, et vous savez autant que moi, qu’il est peut-être plus dangereux que l’étaient les deux autres.

Harris  :
(Ne sachant plus quoi dire) Occupez-vous d’abord de Cliff Barnes, et on reparlera du reste plus tard. Faites le sortir de prison, et peut être que je retravaillerais pour vous ! (il raccroche le téléphone)

Lorsque Harris, énervé, lève les yeux, il aperçoit sa mère, appuyer contre le rebord de la porte de son bureau.

Harris : Tu écoutes aux portes maintenant ?

Judith :
J’aime me tenir informé de tout ce qui te concerne.

Harris :
Et bien tu peux partir maintenant que j’ai fini ma conversation.

Judith :
(Après quelques secondes silencieuses) Ta détestable ex-femme est venue voir Emma aujourd’hui.

Harris :
C’est sa fille… et je ne vois pas en quoi ça peut te déranger.

Judith :
(énervée) Je ne veux pas de cette femme chez moi !! Tout ce qu’elle souhaite c’est nous reprendre notre petite Emma.

Harris :
Emma à le droit de voir sa mère, mais ce qui t’énerve le plus c’est de voir qu’elle a désormais l’âge de prendre ses propres décisions.

Judith :
Emma ne sait pas ce qui est bien pour elle.

Harris :
Tu es complètement folle ! Je suis assez responsable pour m’occuper moi-même de ma fille. Et comme ça, tu pourras te consacrer entièrement à tes petites manigances avec John Ross Ewing. Dis-moi, chère mère, tu vas vraiment travailler à ses côtés ?

Judith :
Tu sais ce qu’on dit… Reste auprès de tes amis, mais encore plus de tes ennemis.

Harris :
Tu devrais te méfier de lui. Je te rappelle qu’il est le fils de J.R Ewing, et qu’il a dans les gênes tout ce qu’il faut pour trahir ses alliés.

Judith :
Ne t’inquiète pas pour moi. J’ai assez de ressources pour m’en sortir.

Harris :
Je n’en doute pas…

La scène se termine en s’éloignant de Harris Ryland et sa mère.

NUEVO LAREDO (MEXIQUE) – CHEZ NICOLAS TREVIÑO

Une voiture noire avec les vitres fumées arrive devant le portail clos de la propriété des Treviño. Les immenses portes blindées s’ouvrent sous l’œil vigilant des gardes.
La voiture s’avance, alors, jusqu’à l’entrée de la maison. La porte arrière s’ouvre, pour révéler le visage de Nicolas Treviño. Il sort de l’habitacle et se dirige vers sa demeure, tout en boitant, séquelles qu’il a depuis sa blessure par balle à la jambe.
Il entre dans sa maison, et rejoint sa femme, Lucia, dans la pièce principale, qui s’occupe de leurs enfants.

Nicolas : Qu’est-ce que tu fais ?

Lucia :
Tu le vois bien. Je m’occupe de nos enfants. Faut bien que quelqu’un le fasse.

Nicolas :
Je m’occupe déjà de votre protection, tu devrais m’être redevable.

Lucia :
Et c’est pour ça que je t’ai laissé revenir à la maison. Mais je te préviens que si un seul de tes ennemis fait du mal aux enfants, tu pourras aller bâtir ton empire ailleurs.

Nicolas :
Si tu fais tout ce que je te dis, il n’y a pas de raison, pour que ça se passe mal.

Lucia :
Combien de temps tu vas le garder dans cette cave ?

Nicolas :
Ca ne te regarde pas…

Lucia :
A partir du moment où je dois m’en occuper, j’estime que ça me regarde.

Nicolas :
Occupes-toi simplement de lui donner à manger et à boire.

Lucia :
C’est justement ce que je m’apprêtais à faire. Maintenant si tu veux bien m’excuser…

Lucia se dirige vers la cuisine. Elle attrape un plateau, et y dépose une bouteille d’eau et de quoi se nourrir.
Nicolas la regarde de loin s’éloigner le plateau à la main.

NUEVO LAREDO (MEXIQUE) – SOUS-SOL DE LA PROPRIETE DES TREVIÑO

Lucia s’arrête devant une porte fermée. Elle dépose le plateau pour attraper une clé dans sa poche, et ouvre la porte. Elle s’avance.

Lucia : Je vous apporte à manger

C’est une Lucia triste et désolée qui se retrouve face à un homme. Lorsque celui-ci lève la tête, nous reconnaissons… Christopher.

Ecrit par LCJR13 & Sabby

Ecrit par sabby 
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Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Aujourd'hui à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Viens chatter !