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Episode 5 (Virtuel)

°Oo   Back In Dallas   oO°

EWING GLOBAL

Christopher est de retour à Ewing Global. Tout le personnel le salue. Sue Ellen l’embrasse.

Sue Ellen (en versant une larme) : Tu ne peux être que le fils de ma sœur... Tu m’as beaucoup manqué.

Christopher : Et bien tu vois, je suis bien là !

Elle sourit.

Christopher : Merci de prendre soin de moi. Où est John Ross ?

Sue Ellen : John Ross est absent, personne ne sait où il est depuis ce matin.

Christopher (déçu et plein d’amertume) : Jamais là quand on a besoin de lui celui-là.

Il retrouve son bureau avec une montagne de lettre encore non ouvertes. Sa secrétaire le rejoint.

 

Secrétaire : Monsieur Ewing, ça fait vraiment plaisir de vous retrouver après une si longue absence.

Christopher : Merci, ça me touche au plus profond ce que vous me dites-là.

Christopher rejoint Bobby qui l’attend dans son bureau, pour lui annoncer qu’il allait passer chercher Lucia et ses enfants à son hôtel.

 

EWING GLOBAL – BUEAU DE BOBBY

Bobby : Alors, fils, prêt à reprendre le boulot ?

Christopher : Plus que prêt. Mais je suis déçu de n’être plus actionnaire d’Ewing Global. Je sais que c’est pour le bien de l’entreprise.

Bobby : Ça s’est fait le jour de ton enlèvement. Heureusement, j’ai pu compter sur l’aide de Sue Ellen. Elle m’a sauvé la mise, je ne sais ce que j’aurais fait sans elle.

Christopher : Et John Ross ?

Bobby : Toujours aussi mauvais perdant. A cause de cette entrée en bourse, il a failli nous faire perdre Ewing Global pour de bon. Et je sais qu’il va encore mijoter un mauvais coup avec Judith, à un moment donné.

Christopher : Ca ne s’arrêtera jamais ?

Bobby : Non, je le crains.

Christopher : Et Cliff ?

Bobby : Pamela l’a finalement fait libérer, elle le pouvait, je lui avais donné de quoi le gracier. Mais ça n’effacera pas ce qu’il a fait à tes enfants, (en colère) à mes petits-enfants.

Christopher : Je crois qu’il est malade.

Bobby : Je le crois aussi. Le pire, c’est Pamela qui est milieu de tout ça. Elle ne mérite pas ça, et pourtant vous alliez bien ensemble.

Christopher : Oui, mais c’est avant que l’on apprenne sa véritable identité.

Bobby : Tu ne comprend pas qu’elle a été manipulée par son père ?

Christopher : Si, mais elle reste tout de même mêlée à un crime, et ça je ne lui pardonnerai jamais.

Bobby : Son mariage ne marche pas fort avec John Ross.

Christopher : Il en est l’unique responsable.

Bobby : Mais elle ne veut pas divorcer.

Christopher : Ce sont les affaires de John Ross, pas les miennes.

Bobby : Tu as raison. Maintenant que Cliff à 20 % des parts, faisons attention à ce qu’il pourrait avoir en tête. Il ne se contentera pas de ce qu’il considère comme une aumône.

Christopher : Ben voyons.

Bobby : Puisque Cliff est de notre côté, on va en profiter pour lui demander où est enterrée Pam. On ne sait pas où elle repose.

Christopher : Tu as raison. Et je crois qu’il a d’autres secrets qu’il nous cache. On ne sait jamais à quoi s’attendre avec lui.

Bobby : Je vais enquêter de mon côté.

Christopher : Et cette fille que John Ross a ramenée ?

Bobby : C’est pas clair. Les papiers qu’il m’a montré ont l’air authentiques, mais je ne serais pas étonné que ce soit dans le but de servir ses propres intérêts.

Christopher : Pour prendre le contrôle d’Ewing Global ?

Bobby : Il faut s’attendre à tout avec lui. Il est imprévisible, et il n’a aucun scrupule pour obtenir ce qu’il veut. Tout comme l’était son père.

Christopher : Je sors de captivité et je sens que je vais encore me battre avec lui.

Bobby : Alors prépare-toi... Il ne te fera aucun cadeau. La trêve liée à ton enlèvement est terminée, les hostilités vont reprendre de plus belle.

Christopher : Il ne changera jamais.

Bobby : Tu as tout compris.

Christopher : Cet après-midi, je vais chercher Lucia et ses enfants à l’hôtel pour les ramener à Southfork. Nicolas va venir à Dallas, et elle a peur qu’il la retrouve. Elle sera plus en sécurité avec nous.

Bobby : Je viens avec toi.

 

**********   Générique   **********

 

Au moment de partir, la sonnerie du téléphone retentie.

Secrétaire (au téléphone) : Une certaine Katherine Wentworth veut vous voir.

Tout étonné, Bobby a un instant d’hésitation.

Bobby : C’est impossible ! Vous en êtes vraiment sure ?

Secrétaire : Oui Monsieur.

Bobby (très étonné) : Très bien. Faites là entrer.

Bobby demande à Christopher de quitter son bureau.

Katherine : Bonjour Bobby !

Bobby : Katherine ? Comment est-ce possible. On te croyait morte.

Ils se serrent la main.

Katherine : Je sais Bobby. Et bien, tu vois, je suis bien vivante. C’était une idée de Cliff de te le faire croire, de façon à me retirer des affaires, et que je disparaisse. De toute façon, je lui avais vendu mes parts à la mort de Pam. Je ne voulais plus travailler avec lui. Il était devenu insupportable, et nous ne faisions que nous quereller. Mais en me déclarant morte, il m’a empêché de connaître sa fille, Pamela.

Bobby : Cliff est plus secret qu’on le croit.

Katherine : Je ne viens pas aujourd’hui te réclamer ton amour. Non. Je venais voir Christopher, voir comment il va après ses 6 mois de captivité.

Bobby : Il va bien. Mais j’espère que tu comprends que je ne me réjouis pas de ta venue. Tu as essayé de me tuer. J’ai reçu plusieurs balles, j’ai été aveugle à cause de toi, et tu as essayé de m’empoisonner en te faisant passer pour une infirmière de l’hôpital. Alors, te voir débarquer ici, après tant d’année, je me demande s’il n’était pas mieux de t’enfermer pour que tu n’essaies plus de m’approcher.

Katherine : Oh ! Tu sais Bobby, tout ça est bien loin maintenant. C’était en 1985, nous étions jeunes, tu étais si beau que j’étais jalouse de Pam au point de vouloir te tuer, si tu ne me revenais pas. Depuis, j’ai été jugée, j’ai fait de la prison. Maintenant, j’ai refait ma vie, j’ai eu des enfants, alors tu sais Bobby, depuis le décès de Pam, le destin de la famille Ewing ne m’intéresse plus. Je suis contente de voir que tu vas bien toi aussi. Je venais voir Christopher, car je ne le connais pas.

Bobby : Le moment est très mal choisi. Il est en déplacement, et tu comprendras qu’il ne peut pas te recevoir aujourd’hui. Mais je lui ferais part de ton passage et du fait que tu ne sois pas morte.

Katherine : Merci Bobby. J’espère qu’on se reverra un jour.

Bobby : Je l’espère aussi, Katherine.

Katherine : Au revoir Bobby !

Bobby affiche un sourire un peu crispé, et se demande bien pourquoi elle débarque maintenant à Dallas et ce qu’elle veut tant dire à Christopher.

 

EWING GLOBAL-BUREAU DE BOBBY

Christopher revient dans le bureau de son père.

Bobby : Je vais t'accompagner pour aller chercher Lucia et ses enfants, c'est plus prudent. Je crois que Nicolas ne va pas supporter que tu lui prennes sa famille sans broncher. Il va certainement tenter quelquechose, on sait de quoi il est capable. Il a déjà essayé de te tuer. Qui sait de quoi il est encore capable.

Christopher : Oui, niveau voiture piégée je connais.

Tout en se dirigeant vers les ascenseurs, Bobby fait une révélation  à son fils.

Bobby : Est-ce que tu sais qui vient de me rendre visite au bureau ? Katherine Wentworth !

Christopher : La demie-soeur de maman ? Elle est encore en vie ? Mais qu'est-ce que ça signifie?

Bobby : Que Cliff est plus assoifé de pouvoie qu'on ne le pensait. Qu'il est prêt à sacrifier sa famille pour plus de pouvoir. Tu comprends mieux pouquoi il n'a pas hésité à sacrifier Pam pour mieux se venger de nous. Ce n'est malheureusement plus le Cliff que je connaissais lorsque j'étais son beau-frère. Il fait des choses qu'il n'aurait pas faites avant. Il a franchit les limites.

Christopher : Et qu'est-ce que Katherine voulait ?

Bobby : Te voir. Elle ne te connais pas. Mais attention, elle n'est pas un ange. Elle a eu à faire à la justice, elle a cherché à me tuer, jalouse que je sois avec Pam. Mais c'est déjà loin, elle a payé sa dette. Elle me semble sincère aujourd'hui.

Christopher (étonné) : Elle a voulu te tuer, et tu lui pardonnes ? J'ai du mal àte suivre...

Bobby : Il faut savoir pardonnerdans la vie... Mais ne tardons pas. Allons à l'hôtel, on va être en retard. Lucia nous attend. Je te raconterai tout ça en détail plus tard.

Bobby et Chistopher quittent Ewing Global pour se rendre à l'hôtel  de Lucia. Christopher a l'air dubitatif. Il est songeur, hésitant de penser à l'idée de renconter celle qui a tiré sur son père il y a 30 ans, même si elle est sa tante. 

 

EWING GLOBAL – BUREAU DE PAMELA

Katherine se dirige maintenant vers le bureau de Pamela, et frappe. Pamela lève la tête en se demandant qui pouvait être la femme qui se tient devant elle.

Pamela : Oui ?

Katherine : Bonjour Pamela, je suis Katherine Wentwoth.

Pamela (étonnée) : Katherine, la demi-sœur de mon père ? Papa m’a toujours dit que tu étais morte !

Katherine : Si tu connais bien ton père, tu devrais savoir qu’il ne faut pas croire tout ce qu’il dit. Il serait prêt à sacrifier père et mère pour avoir le contrôle de sa compagnie. Il a caché à tout le monde la mort de Pam, et comme ça ne suffisait pas, il est allé raconter en plein conseil d’administration, que j’étais morte. C’est vrai que nous n’étions pas en bon termes, mais après ça, je n’avais plus qu’à disparaître. Alors c’est ce que j’ai fait. Maintenant que Christopher est revenu, il fallait que je prenne de ses nouvelles, car comme toi, je ne le connais pas non plus.

Pamela : Il va bien en effet. Mon père m’a menti à ton sujet, comme il l’a fait avec Pam. Et maintenant, voilà que tu réapparais comme une revenante. C’est à peine croyable, mon père n’a fait que mentir, mentir, mentir (en hurlant) MENTIR !!! (Lasse et impuissante) Il est vraiment capable de tout.

Katherine : J’ai appris pour tes bébés. Je suis désolée.

Pamela : Oui c’était également les bébés de Christopher. C’est mon père le responsable. Pour le faire payer, Bobby l’a fait arrêter pour le meurtre de J.R.

Katherine : Il a bien fait.

Pamela : Je l’ai fait sortir, et je le regrette déjà. J’aurais dû le laisser à Nuevo Laredo.

Katherine : Avoir un tel pouvoir l’a rendu fou.

Pamela : Et je vais devoir supporter ça encore un moment.

Katherine : Je suis là maintenant. Je serais là pour t’aider.

Pamela : Depuis qu’Ewing Global a été en bourse, nous avons perdu nos parts. Bobby et Sue Ellen nous ont sauvé la mise en faisant annuler la vente, mais en rachetant les parts, et en rendant celle de mon père. Si John Ross n’avais pas fait des siennes, je t’aurais rendu quelques parts, rien que pour le faire enrager.

Katherine : Ce n’est pas grave. Je ne suis pas là pour la vengeance. Tu travailles ici et c’est déjà bien.

Pamela : Je n’ai pas dit mon dernier mot. John Ross et moi sommes séparés mais je refuse de divorcer, pour reprendre ce qui m’ait de droit.

Katherine : Ma pauvre chérie, décidément les Barnes n’en auront jamais fini avec les Ewing.

Pamela : J’en ai bien peur. On peut manger ensemble si tu veux. 

Katherine : Mais bien sûr.

Pamela : Très bien… demain matin, à 7 heures, au snack près d'Ewing Global, pour le petit-déjeuner. Tu es d'accord ? 

Katherine : Avec plaisir. Je te rejoins là-bas. A demain, Pamela.

Pamela : A demain, Katherine.

 

DALLAS-HOTEL DE LUCIA

A l'hôtel, Christopher et Bobby se dirigent vers le salon d'accueil  où Lucia et ses enfants les attendent depuis pluseurs minutes.

Lucia : Bonjour Christopher.

Christopher ( en la prenant dans ses bras) : Bonjour Lucia. Comment allez-vous ?

Lucia : Bien...mes enfants aussi. Mais je ne me sens pas en sécurité ici à Dallas. Je sais que Nicolas va me faire rechercher. Merci d'assurer ma protection. Avec vous, je sais qu'il ne m'arrivera rien.   

Christopher : Lucia, je vous présente mon père, Bobby Ewing.

Lucia (en lui serrant la main) : Monsieur Ewing, bonjour !

Bobby : Bonjour Lucia, enchanté.

Lucia : J'ai entendu parler de vous, Monsieur Ewing. Je sais que vous avez souffert de l'enlèvement de votre fils, mais Nicolas a radicalement changé à partir du moment où il a réalisé qu'il ne pourrait jamais rembourser sa dette à El Pozzolero. Maintenant qu'il occupe la place de chef du cartel, il me fait peur. Il me forçais à m'occuper de Christopher, prisonnier de sa cave, je ne supportais plus cette situation. Ce n'était plus le Nicolas que j'ai épousé. Il m'a trompé avec Elena. C'est vrai que Christopher m'avais prévenu. Mais on croit bien connaître  les gens... Je vais demander le divorce, mais je sais que Nicolas ne l'acceptera pas. Désormais, ma vie est terminée avec lui après tout ce qu'il a fait. C'est devenu un terroriste, voilà tout.  

Bobby : Je comprens. Ne tardons pas, j'ai peur de voir débouler Nicolas à tout moment. Vous devez être fatiguée. Mes hommes vont prendre vos bagages. Je vous présente le Shérif Dérick et ses hommes. Ils vous escorterons au cas où l'on soit surpris au détour d'un chemin. 

Christopher :  Nicolas n'est pas encore à Dallas. C'est pour demain.

Bobby : II peut très  bien avoir acheté un billet d'avion pour faire diversion et venir à Dallas par ses propres moyens avec le jet privé de Cartel. Il pourrait nous surprendre quand on s'y attend le moins. Je préfère avoir une longueur d'avance, car  avec un homme comme Trévinio, il faut s'attendre au pire.  

Lucia : Vous êtes un homme très prudent, Monsieur Ewing. C'est pourquoi j'ai demandé l'aide de Christopher. Vous êtes  un homme de valeur.

Bobby :  Merci.  Je vois que nos vues concordent. Ne restons pas ici, si l'on ne veut pas avoir d'ennuis. Je préfère me tromper, mais l'idée de Christopher prisonnier dans sa voiture en feu me hante toujours. Rentrons à Southfork.

 

A la tombée de la nuit, la voiture se dirige sur le chemin de Parker, passe le portail de la propriété. Le trajet de l'hôtel au ranch s'est déroulé sans problème. Bobby est soulagé. Mais ce qu'il ne sais pas, c'est qu'au même moment, un groupe d'hommes les observe à la jumelle.

 

CHEZ CLIFF BARNES

Katherine arrive chez Cliff, ne s’attendant pas à ce qu’il la prenne dans ses bras.

Cliff (en colère) : Katherine !! Qu’est-ce que tu fais ici ? Reprends tes affaires et quitte Dallas. Je t’achète un billet d’avion pour aller vivre loin du Texas si tu veux.

Katherine : Tu ne me dis même pas bonjour ? D’abord, sache que si je suis à Dallas, ce n’est pas pour repartir devant tes menaces qui ne me font plus peur. Tu es pitoyable ! Toujours le besoin de commander tes sœurs comme si tu étais le chef de famille. Tout le mal que tu as fait à Pam, tu ne me le feras pas. Je viens d’aller voir Bobby et Pamela. Ils savent maintenant que je ne suis pas morte, et se sont bien rendu compte ce dont tu es capable.

Cliff : Ne te mêle pas de ça ! Et si tu n’as rien d’autre à faire, tu peux repartir chez toi. Mais si tu veux rester à Dallas, et bien grand bien te fasse. Que tu sois rassurée, je n’enverrai pas mes hommes pour te faire quitter la ville. Fais ce que tu veux mais ne mets pas les pieds à Barnes Global. Tu n’y es pas la bienvenue !

Katherine : Ewing Global ! Justement, ce n’est plus toi qui dirige la société maintenant. N’oublie pas qu’il y a eu une fusion avec les Ewing pendant ton petit séjour en prison. Pamela m’a même proposé de me redonner des parts si elle en avait les moyens. Nous avons fait connaissance, puisque tu n’as jamais pris la peine de nous présenter.

Cliff : Tu vas encore être là longtemps à me casser les pieds ? Ça finira comme la dernière fois, je t’aurais prévenue. De toute façon, elle fait ce qu’elle veut. Si elle veut te voir, et bien qu’elle le fasse, je ne m’y opposerai pas.

Katherine : J’espère que tu as conscience que tout ce qu’il s’est passé auparavant, c’était de ta faute. Tu étais un si mauvais gestionnaire avec l’argent de maman, à cause de ton combat acharné contre J.R, qu’elle a dû te retirer la présidence de Barnes Wentworth Oil. Et d’ailleurs…

Cliff (en lui coupant la parole) : Et voilà que ça recommence. Des reproches, encore des reproches. Tu ne vas donc t’arrêter jamais ? J’en ai assez, je vais aller manger en ville ce soir. Tu me fatigues, part de chez moi !

Katherine n’a pas le temps de lui dire au revoir qu’il lui claque la porte au nez. Furieuse, elle repart en se disant, avec un air vengeur, que ça va lui coûter très cher.

 

Au même moment, Elena observe la scène de loin, ne sachant pas qui est Katherine. Elle vient frapper à l la porte de Cliff Barnes qui vient lui ouvrir.

Elena : Bonjour Monsieur Barnes.

Cliff (étonné) : Elena ? Quel bon vent vous amène ?

Elena (étonnée) : Comment ça quel bon vent m'amène ? Vous savez que nous avons passé un accord pour vous aider à vous venger de Bobby et vous aider à récupérer Ewing Global, votre entreprise qu'il dirige et Southfork.

Cliff : Nous avions passé un accord ? Ah ! Je ne m'en souviens pas. (après quelques secondes  d'hésitation).  Mais vous deviez savoir que les accords que l'on passe en prison ne sont plus valables à la sortie. Nous ne sommes plus en affaires, et ne nous n'en ferons jamais. Vous avez vécu avec John Ross, puis avec Christopher et enfin avec Nicolas Trévinio qui ne nous a apporté que des problèmes. Quant à votre père, s'il s'est fait roulé par J.R., c'est bien fait pour lui, il n'était pas doué pour les affaires, et je crois bien (avec un air sacarstique)  que j'en aurait fait autant. Maintenant partez de chez moi, j'ai du travail.

Elena : Comment osez-vous me parler ainsi ? Et de mon père ? Et tout l'argent que j'ai mis en frais d'avocat pour pouvoir attaquer Ewing Global en justice ?  Vous me dégoutez ! Vous êtes pire que les Ewing, vous n'avez aucun code de l'honneur. 

Cliff : C'est que vous ne savez pas qui je suis. Et puis je ne peux pas vous regarder, vous me faites trop penser aux Ewing puisque vous vivez chez eux. Volià ce que c'est de vivre avec des vipères, on fini par en devenir une...Ne tentez rien contre moi, je n'aimerais pas que vous finisiez comme votre père. Vous avez un avenir. 

Elena (en haussant le ton) : Vieux fou !

Cliff referme la porte en la claquant au nez d'Elena qui quitte les lieux promptement.  

 

INT SOUTHFORK

Au salon, se trouvent Ann, Sue Ellen, et John Ross avec un verre à la main, et Lucy aide Carmen à la cuisine, lorsque Bobby et Christopher arrivent avec leurs nouveaux invités.

Christopher : Salut tout le monde. Je vous présente Lucia, l’épouse de Nicolas, et leurs enfants.

Bobby : Lucia, je vous présente ma femme, Ann.

Ann : Bonsoir Lucia. Je suis heureuse de rencontrer la personne qui a permis la libération de Christopher.

Lucia : Bonsoir Madame Ewing.

Elles se serrent la main.

Bobby : Et voici ma belle-sœur, Sue Ellen Ewing, veuve de mon défunt frère J.R, et leur fils John Ross.

Sue Ellen : Bonsoir Lucia. Ravie de faire votre connaissance.

Lucia : Bonsoir Madame Ewing.

Elles se serrent la main.

John Ross (en se levant avec un air gêné, froid et distant) : Bonsoir Madame.

Lucia : Bonsoir Monsieur Ewing.

Bobby : Je vous présente Carmen, notre cuisinière. Elle a connu Nicolas lorsqu’il était plus jeune. Vous aurez certainement beaucoup de choses à vous dire.

Lucia (en souriant) : Oh ! Bonsoir Carmen. Je serais ravie d’en savoir plus sur lui.

Carmen (avec un air distant) : Bonsoir Madame.

Bobby : Et voici ma nièce Lucy, la fille de mon frère ainé, Gary, qui vit actuellement en Californie. Elle tenait à vous rencontrer.

Lucy : Bonsoir Lucia. Très heureuse de vous voir à Southfork ! Vous y serez très bien. C’est un beau ranch (en regardant les enfants) et avec une piscine. Ne vous inquiétez pas pour vos enfants, je pourrais m’occuper d’eux.

Lucia : Bonsoir Lucy. Merci, vous êtes très accueillante. C’est beau de voir une famille réunie et soudée comme la vôtre. Au Mexique, la famille, c’est important. On a besoin de compter sur tous les membres de la famille. C’est ce qu’il y a de plus sacré.

Bobby (en acquiesçant) : Christopher va vous montrer votre chambre. Après cela, nous passerons à table. Carmen, je peux compter sur vous ?

Carmen : Bien sur Bobby. Je vais préparer un diner avec des spécialités mexicaines que votre invitée appréciera sûrement.

Bobby : C’est très gentil Carmen.

Ann (en s’adressant à Bobby) : Je vais aider Christopher.

Lucia et ses enfants suivent Ann qui les conduit à l’étage pendant que Sue Ellen retourne s’assoir au salon, et que Lucy aide Carmen à la cuisine. Bobby se dirige vers son bureau et ferme la porte vitrée de celui-ci. Christopher s’apprête à rejoindre Ann alors que John Ross l’en empêche.

John Ross : C’est bien de jouer les chevaliers servants au grand cœur, mais tu as pensé aux problèmes que tu vas nous attirer en les ramenant ici ? (il le regarde droit dans les yeux avec froideur) Tu ne crois pas que vous en faites un peu trop, toi et ton père ?

Christopher : Fiche moi la paix ! Il ne peut rien leur arriver ici.

John Ross : Si ça tourne mal, je t’aurais prévenu, cousin.

Christopher monte en se dépêchant de rejoindre Lucia et Ann. John Ross sort alors son smartphone et appelle Bum.

John Ross (au téléphone) : Bum, tu as les hommes que je t’avais demandés ? C’est pour maintenant.

Bum : Pas de problème. Ils sont prêts, comme vous me l’aviez demandé. C’est pour aller où ?

John Ross : A Southfork.

Bum : Pourquoi ?

John Ross : Pour assurer la sécurité de toute la famille. Mon oncle n’a pas l’air de prendre très au sérieux les menaces qui pèsent sur nous.

Bum : Qu’est-ce qu’il se passe à Southfork ?

John Ross : Disons que le ranch risque de devenir Fort Alamo demain !

Bum : Tu as toujours de l’humour dans les moments difficiles.

John Ross : Je compte sur toi pour ne rien dire à Bobby ni Christopher, d’accord ?

Bum : Pas de problème.

John Ross : J’ai un plan. Je vais t’envoyer des instructions et je te rappellerai. Tiens-toi prêt pour demain.

Il raccroche, l’air pensif. Il regarde au loin, à travers la porte vitrée, Bobby assis à son bureau lisant des dossiers.

John Ross (en se parlant à lui-même) : Oncle Bobby, tu me remercieras.

Il reprend son téléphone et appelle Emma.

John Ross : Salut ! Ne vient pas demain à Southfork. Reste chez ton père.

Emma : Salut John Ross ! Qu’est-ce qu’il se passe ?

John Ross : Ne pose pas de question ! Okay ?

Emma (déçue) : D’accord.

John Ross : Au revoir.

Emma : Salut !

Ils raccrochent.

 

EXT. SOUTHFORK

John Ross ne croit pas si bien dire. Nicolas Treviño, accompagné de ses hommes,  a observé de loin l’arrivée de Lucia dans le ranch des Ewing. Il est déjà à Dallas comme le craignait Bobby.

Nicolas  (en s'adressant à Bobby pour galvaniser ses hommes): Bobby Ewing dans quel pétrin tu t’es mis… J’aurais dû laisser Christopher dans cette voiture lorsque je l’ai faite exploser. Demain, je vais récupérer ma famille, et tu ne pourras pas m’en empêcher. (En regardant ses hommes) Après ça, je lui règlerai son compte une bonne fois pour toute à cette famille Ewing. 

Les hommes de Nicolas approuvent avant de quitter leur planque, laissant une lourde menace planer sur le ranch éclairé que l’on aperçoit au loin dans la nuit.

 

INT.SOUTHFORK - Cuisine

Le lendemain matin, à sept heures. Dans le ciel, un hélicoptère s'approche de Southfork. Il atterrit devant la facade principale du ranch. Au même moment, toute la famille Ewing prend son petit déjeuner. 

Bobby est intrigué par le bruit qu'il entend dehors. 

Bobby : Mais qu'est-ce qu'on entend dehors ? Je vais voir. 

Christopher : Je viens avec toi. 

Ils sortent avec Ann, toute intriguée, ainsi que Lucy. 

Au même moment, John Ross va voir Lucia dans sa chambre. 

 

INT.SOUTHFORK - Chambre de Lucia

John Ross : Bonjour Lucia. Vous ne pouvez plus rester à Southfork, Nicolas est déjà là. Un hélicoptère vous attend dehors. Il faut vite partir. Il va être là d'une minute à l'autre. 

Lucia : Merci John Ross d'assurer ma sécurité ainsi que celle de mes enfants. Je m'attendais au pire avec Nicolas. Et nos bagages ?

John Ross : Pas le temps. Vite, prenez les enfants et suivez-moi.

Ils descendent le grand escalier et sortent. Ils y retrouvent Bobby, Christopher,Ann et Lucy qui ne comprennent pas la situation. 

 

EXT.SOUTHFORK

John Ross fait monter Lucia et ses enfants et entre à son tour dans l'hélicoptère tandis que Bum en descend et va rejoindre Bobby et Christopher pour tout leur expliquer. 

Bum : Bobby, John Ross m'a demandé des hommes pour assurer votre protection et celle de Lucia au cas où Nicolas viendrait se montrer à Southfork. 

Bobby : Mais j'avais déjà mis des hommes sur le coup, pourquoi  fait-il tout ça ?

Bum : Face à des hommes lourdement armés et déterminés, tes hommes n'auraient pas fait le poids et John Roo voulait éviter une effusion de sang. (Il lui montre un groupe d'hommes qui approche). Bobby, on a de la visite !

En effet, les craintes de John Ross sont fondées. Nicolas et ses hommes déboulent aussitôt, attirés par le bruit de l'hélicoptère. 

Nicolas : Lucia ! Je suis venu te chercher...tu n'as rien à faire ici !

Lucia : Ma vie est finie avec toi ! Après tout le mal que tu as fait à tout le monde, tu ne me reverras plus. Et n'espère pas non plus revoir tes enfants. 

Nicolas : Descends de cet hélicoptère. Tu ne m'enlèveras pas mes enfants !

Lucia : Désolée, mais c'est non !

Les hélices de l'hélicoptère commencent à tourner. Il va décoler. Il y a de plus en plus de bruit et de tourbillon formés par la rotation des hélices.

Nicolas (en hurlant) : Lucia !

Lucia (dédaigneuse, froide et méprisante) :  Tu ne me mérite pas !

Nicolas est comme transit par ce qu'il vient d'entendre. Jamais Lucia ne luin avait tenu tête; Il la regarde assise dans l'hélicoptère tandis que John Ross, l'air malicieux et moqueur, lui fait un signe d'au revoir avec un grand sourire. 

La porte de l'hélicoptère se referme. Il décole et s'éloigne de Southfork. Nicolas est furieux et regarde John Ross en le défiant. 

Nicolas : Je me vengerai !

Sans même regarder Bobby et Christopher, il quitte les lieux promptement avec ses hommes. 

Bum se rapproche de Bobby et de Christopher. 

Bum : La venue de Nicolas sous vos fenêtres faisait partie du plan de John Ross. Laisser venir Nicolas jusqu'ici pour qu'il voit Lucia quitter le ranch par hélicoptère pour aller vivre loin d'ici. 

Bobby : Et c'est le cas ? 

Bum : Ah ! Je ne sais pas. Il ne m'a rien dit de ce qu'il fera après. 

Christopher :  Mais c'est quoi ces combines ? Vous travaillez pour John Ross sans savoir ce qu'il va faire ? Il s'agit de Lucia. Vous ne savez pas le danger qu'elle court avec quelqu'un comme John Ross et vous organisez tout sans vous poser de questions ? 

Bum : Je suis à son service, comme je l'étais avec J.R.

Christopher : Toujours pareil avec John Ross. Son téléphone de répond pas !

Bobby : Bien, il ne reste plus qu'à attendre le retour de John Ross pour y voir plus clair. Lucy, je suis désolé pour ce qui vient d'arriver. Tu viens d'arriver et John Ross a encore fait des siennes. 

Lucy : Je vois que ça n'a pas changé ici... toujours autant de drames. 

 

 

Rédigé par Sauveur
Corrigé par Sabby

Ecrit par sauveur 
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choup37, 18.04.2024 à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, 18.04.2024 à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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