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Episode 11 (Virtuel)

o0°  To those who remain °0o

 

C'est le jour du mariage de Christopher et de Lucia, la fête bat son plein.

EXT. SOUTHFORK

Bum : J'ai ma petite idée concernant Nicolas. Christopher, va prévenir Bobby, je veux vérifier quelque chose dans son bureau.

Christopher : Pas de problème.

Christopher s'absente pour aller chercher Bobby qui revient avec Ann.

Bobby : Qu'est-ce que tu veux vérifier ?

Bum : Ton téléphone.

Bobby : Quoi mon téléphone ?

INT. SOUTHFORK-BUREAU DE BOBBY

Bum se saisit du combiné, déboite le tout et y trouve un micro.

Bobby : Mais comment ça a pu atterrir ici, chez moi ?

Bum : Je ne vois qu'une seule explication : quelqu'un l'a déposé dans ton bureau en ton absence pour connaître tes rendez-vous.

Bobby : Carmen, vous pouvez venir ?

Carmen arrive de la cuisine.

Bobby : Qu'est-ce qui s'est passé avec le téléphone ?

Carmen : Il y a six mois, il y a eu une coupure de téléphone. J'avais appelé la Société des téléphones de Dallas. Ils ont fait le nécéssaire et m'ont assuré que la ligne était rétablie. Une demie heure plus tard, deux hommes se disant de la Société des téléphones se sont présentés pour inspecter l'installation, pour savoir si la panne ne venait pas de là. Ils sont allés dans votre bureau, ils ne sont pas restés bien longtemps, ils m'ont dit que tout allait bien et ils sont repartis sans rien dire de plus.

Bobby : Des hommes à Nicolas, à tous les coups. C'est comme ça que Nicolas a su pour la réunion à Southfork.

Bum : Qu'est-ce que je fais du micro ? Je l'enlève ?

Bobby : Non, je vais appeler Derrick, il va nous en débarrasser.

Bum : Et la suite ?

Bobby : Maintenant que Nicolas est mort, je crois que nous n'intéréssons plus le cartel.

Bum : Mais dis-moi, pourquoi avoir fait la réunion des actionnaires au ranch plutôt qu'à Ewing Global ?

Bobby : C'est à cause de ce suceptible de Cliff, au ranch, je pouvais mieux l'amadouer pour lui faire accepter le nouveau partage. Il ne supporte pas le portrait de J.R. à l'entrée à Ewing Global, alors qu'ici J.R. ne fait plus partie du décor depuis bien longtemps. Et puis j'avais sortie quelques photos de ma mère Miss Ellie qu'il aimait bien. Au fait, pas un mot de cette discussion à Pamela, je compte sur toi, John Ross ?

John Ross : Pas de problème, tu peux me faire confiance.

Bobby : Pareil pout toi, Christopher, Lucia ne doit rien savoir, sinon elle mettrait en doute notre sens de l'hospitalité, elle a risqué sa vie pour des motifs futils, je le reconnais bien devant toi.

Christopher : Je resterai discret sur les raisons de cette réunion au ranch qui a failli tous nous faire tuer.

Ann : Je crois qu'il est l'heure de passer à table !

Tous sortent du bureau de Bobby et se dirigent vers la table dressée dans les jardins devant la piscine où les attendent Lucia, Pamela, Cliff, le reste de la famille Ewing et tous les invités.

CHEZ LES RYLAND

Pendant ce temps, Harris et judith, chez eux.

Harris : Emma me reviendra et viendra vivre avec nous comme avant, je t'en fais la promesse.

Judith : Comment comptes-tu t'y prendre ?

Harris : Tu vas jouer la malade, tu vas lui faire croire que tu es mourante. Elle viendra te voir comme le petit chaperon rouge et je n'aurais plus qu'à la mettre dans le prochain avion pour Londres. Là-bas, des gens à moi s'occuperont d'elle dans une clinique pour désintox. Une fois guérie, elle reviendra vivre avec nous, elle oubliera Southfork et sa ratée de mère.

Judith : Tu crois que ça va marcher ? Et Bobby ?

Bobby : Ne t'inquiète  pas. Bobby, je lui briserai les reins, et Emma me reviendra, c'est ma fille, elle m'appartient...

Judith : Tu me combles de bonheur, mon fils... 

 

*********** Générique  *************

EXT. SOUTHFOK

Le lendemain matin, en extérieur, sur la terrasse, devant la piscine, au moment du petit déjeuner.

Bobby : Alors,où partez-vous pour votre voyage de noce ?

Christopher : A Hawaii, pour quinze jours.

John Ross : Amusez-vous bien tous les deux.

Lucia : Merci, nous n'oublierons pas de vous envoyer une carte postale !

John Ross : Je n'en attendais pas moins de vous.

Emma : Je vous souhaite un bon voyage, et ramenez-nous quelques souvenirs ! Moi, je vais aller voir ma grand-mère, elle est souffrante, à ce qu'il parait.

Ann : Oui, va la voir. Ne rentre pas trop tard, d'accord ?

Emma : Je serai là pour le repas de ce soir, je serai à l'heure. De toute façon je ne compte pas diner chez elle, je ne veux plus de dispute pour qu'elle me force à rester à ses côtés. C'est ici que je veux vire, avec moi, maman.

Ann : Viens que je t'embrasse, ma chérie ! A ce soir.

Emma : A ce soir, maman. Christopher et Lucia, passez un bon voyage, et n'oubliez pas les cadeaux !

Christopher : Promis, on ne rentrera pas les mains vides, bye !

Une voiture, une longue limousine, arrive jusque devant la terrasse.

Christopher : Ah ! C'est le taxi pour l'aéroport. Papa, on va devoir y aller.

Bobby : Prends-bien soin de toi, fils, et tu me donneras de tes nouvelles dès que tu arriveras à l'hôtel, d'accord ? (ils s'embrassent).

Christopher : Oui, bien sûr. Lucia, tu es prête ?

Lucia : Je suis prête. Au revoir Bobby, au revoir Ann. Ce voyage va nous permettre de tout oublier et de commencer une nouvelle vie sans Nicolas et le cartel. Venez les enfants, dites au revoir à Monsieur Ewing et à son épouse.

Christopher : Au revoir, cousin.

John Ross : Au revoir, Christopher, profite bien !

Un employé met les bagages dans le coffre de la voiture. Christopher et Lucia pénètrent à l'intérieur et font un dernier geste d'au revoir. La voiture s'éloigne.

Bobby : Je suis content pour Christopher, Lucia est une fille formidable.

Ann : Oui, ils vont bien ensemble, mieux que le couple qu'il formait avec Pamela qui était voué à l'échec parce qu'elle avait menti sur sa véritable identité.

John Ross : Je te signale qu'elle est devenue ma femme entre temps.

Ann : C'est vrai, je ne voulais pas te blesser.  

John Ross ne lui répond pas et s'éloigne.

Bobby : Je vais au bureau, les affaires n'attendent pas. A ce soir.

Ann : A ce soir.

INT. SOUTHFORK-CUISINE

C'est le soir. Il est huit heures. Emma n'est toujours pas rentrée.

Ann : Je ne comprends pas, elle ne répond pas sur son portable.

Bobby : Je n'aime pas ça du tout, d'autant qu'Harris est un homme malin et dangereux et sa mère pareil.

Ann : Qu'est-ce qu'on fait ?

Bobby : On va chez eux, on va bien voir, peut-être que ce ne sont rien que des retrouvailles qui s'éternisent, six mois sans se voir, je ne sais pas comment Harris et Judith ont pu tenir aussi longtemps !

EXT.RYLAND

Chez les Ryland, Bobby et Ann trouvent porte-close. Les lumières sont éteintes. Ann sonne à la porte, personne ne répond.

Bobby : A coup sûr ce rendez-vous était un piège....

Ann : Ils sont peut-être sortis...

Bobby : Sans te prévenir ? ça n'est pas dans ses habitudes de te faire des coups en douce. Allons à leur entreprise, peut-être qu'on pourra nous renseigner.

RYLAND TRANSPORTATION

A Ryland Transportation, le batiment est fermé. Seul un veilleur de nuit se trouve à l'entrée.

Le veilleur de nuit : Les Ryland... ils sont partis cet après-midi pour un rendez-vous à Londres, pour raisons familiales, avec leur fille pour quelques semaines, d'après ce que je sais.

Ann : Voilà que ça recommence, Harris m'enlève une nouvelle fois ma fille, mais quand cela finira-t-il un jour ?

Bobby : Je ne vois qu'une solution : prévenir Jimmy pour aller à Londres et la ramener saine et sauve.

Ann : Tu ne crois pas que c'est risqué pour lui ?

Bobby : Tu as raison, Judith ne doit pas apprendre qu'il est le petit-fils de J.R., ça compromettrait tout. Mais avant d'aller à Londres, je vais appeller David Gordon, il a des relations que je n'ai pas en Europe. Il nous aidera à faire sortir Emma de l'endroit où elle est enfermée.

Ann : Je vais prévenir Jimmy.

Bobby : Et moi Sue Ellen, elle va diriger l'entreprise pendant notre absence.

LONDRES-CLINIQUE QUEEN ELIZABETH

Le lendemain après-midi, dans le cabinet médical d'une clinique de désintoxication.

Docteur Lincolm : Je connais les problèmes d'addiction aux drogues de votre fille, son père a été très clair... que vous soyez divorcés ou pas, la santé d'Emma passe avant tout. Je ne pourrais pas la faire sortir avant une amélioration de son état de santé, dans neuf mois...

Ann : Neuf mois, mais vous croyez que j'ai tout ce temps-là ?

Docteur Lincolm : Il faudra bien vous y résoudre, elle est en sevrage, elle avait de la drogue dans ses affaires, elle en a consommé, nous a dit son père.

Ann : Et vous le croyez ? Ma fille ne se drogue plus, je peux vous l'affirmer.

Docteur Lincolm : Je n'ai aucun élément pour remettre sa parole en doute.

Ann : Je peux la voir ?

Docteur Lincolm : Pas aujourd'hui, elle est encore trop faible, la semaine prochaine, peut-être, j'aviserai.

Ann : Je viens de Dallas avec mon mari, nous avons une entreprise à faire marcher, nous voulons la voir avant de repartir.

Docteur Lincolm : Désolé, je ne peux pas faire plus pour vous, il faudra repasser la semaine prochaine, et puis si Emma est là, c'est pour son bien, et son père est plus avisé que vous pour s'occuper d'elle, je ne me trompe ? Je ne vais pas rentrer dans vos querelles de couple. Maintenant j'ai du travail, sortez de mon bureau, nous nous reverrons la semaine prochaine et vous pourez la voir, quand elle ira mieux. Ne vous inquiétez pas, elle est ici entre de bonnes mains.

Ann sort du bureau rejoindre Bobby et Jimmy restés dans la salle d'attente.

Ann : Ils ne veulent pas même pas me laisser la voir.

Bobby : C'était à prévoir, Harris a dû donner des ordres.

Ann : Qu'est-ce qu'on va faire ? Le docteur m'a dit de revenir la semaine prochaine.

Bobby : Nous ne repartirons pas de Londres sans Emma. J'ai un plan, et avec l'aide de Jimmy et de David Gordon, on pourra la faire sortir d'ici au plus vite. David Gordon connait un médecin ici, son aide nous serra précieuse. Mais regarde qui s'approche de nous, Harris et Judith....

Harris : Alors Bobby, comme on se retrouve, que le monde est petit ! (sarcastique)

Ann : Espèce de traitre, tu as encore essayé de m'enlever Emma, avec tes manigances, mais je vais la faire sortir d'ici, tu vas voir de quoi je suis capable...

Judith : Et comment comptez-vous vous y prendre ? Je suis encore obligée de m'occuper d'elle, vu que vous n'en êtes pas capable, ce qui a été toujours le cas, puisque vous l'aviez déjà abandoné dans un parc. Je ne suis pas votre mère, dommage pour vous (avec ironie).

Bobby : Vous aller arrêter ce petit jeu avec ma femme, d'autant que vous n'êtes pas sans reproche, si Emma a autant eu de problèmes, c'est que vous l'avez privée de sa mère trop longtemps.

Harris : Bobby, que les choses soient claires, tu ne peux rien faire pour la faire sortir d'ici, et ne tente rien, ce serait voué à l'échec. Quant à toi, Ann, retourne à Dallas t'occuper du bétail de Southfork, ça occupera tes journées !

Ann : Tu n'es qu'un sale égoiste, dommage que je t'ai raté la dernière fois que j'ai tiré sur toi.

Harris : Tout le monde sait que tu ne sais pas viser droit et que tu manques ta cible à chaque fois, même pour ça tu n'es pas douée, alors pour s'occuper d'Emma... Heureusement qu'elle a son père.

Bobby : Je te conseille de ne pas aller trop loin, car avec un révolver, je me débrouille très bien.

Harris : Je n'en doute pas une seconde, tu es un Ewing, tu sais te battre, et je n'ai pas l'intention d'avoir un duel avec toi. Mais dis-moi, qui est ce jeune homme avec toi ? Le nouveau petit ami de ma fille ? A qui ais-je l'honneur ?

Jimmy : Jimmy Beaumont, le petit ami d'Emma qui va la faire sortir de cet asile de dingues.

Harris : Tiens, tiens, quelle arrogance, on croirait entendre parler J.R. Ewing en personne. Curieux, pourtant tu n'es pas un Ewing, plutôt un petit prétentieux... Mais à cotoyer les Ewing, on finit par leur ressembler.

Bobby : Je crois que cette discution a assez duré.

Harris : Bobby, rentre chez toi, ou visite Londres avec Ann et ce jeune homme... C'est une ville charmante. Mais ne reviens pas ici avant la semaine prochaine comme te l'a dit le Docteur Lincolm. C'est bien compris, n'est-ce pas ?

Bobby : Tu comprendras bien vite de quoi je suis capable quand on se met en travers de ma route.

Judith : Oh ! Des menaces ? Comme vous pouvez être suceptible, mon pauvre Bobby !

Bobby : Juste un avertissement avant les hostilités, il y aura des dommages, j'en ai bien peur...

Harris : Toujours le même, un Ewing restera un Ewing, mais quand tu auras mis un genou à terre, tu mettras le second aussi, et tu verras qui de nous deux aura gagné.

Bobby : Il est encore temps de la faire sortir de cet asile de fous.

Harris : Tu entends ça, Judith ?

Judith : Bobby, je vois que votre mère n'a pas réussi à vous inculquer une bonne éducation. Vous devriez avoir honte de vous, après tout ce que j'ai fait... Pendant que vous vous occupez de vos barils de pétrole, moi, je veille sur Emma.    

Harris : Viens, partons, je n'ai plus rien à lui dire.

Judith : Vous êtes méprisables (en regardant Bobby et Ann avec condescendance).

Bobby et Ann ne lui répondent pas, la regardant avec froideur. Harris et Judith s'éloignent.

Ann : Qu'est-ce qu'on fait ?

Bobby : On peut faire interner Jimmy dans le même service où se trouve Emma en nous aidant des soins que vont lui prodiguer le Docteur Jefferson, la connaissance de David Gordon. Harris croit tout contrôler ici, il se trompe, je suis plus malin que lui.

Ann : Et après ?

Bobby : Jimmy aura une arme, ainsi il n'aura pas de mal pour quitter les lieux.

Ann : C'est risqué.

Jimmy : On n'a pas le choix, demain tout sera terminé. Je sais que je n'ai pas droit à l'erreur, et je ne suis pas un tueur.

Ann : C'est dangereux.

Jimmy : Emma aura une arme aussi, on devrait sortir d'ici, juste quelques coups de feu à tirer pour faire fuir quelques gros bras, et puis il faudra aviser.

Bobby : Ann, ne t'inquiète pas pour lui, il est le petit-fils de J.R., il ne peut que s'en sortir. Et puis demain, un jet privé nous ramènera à Dallas, sinon un avis de recherche nous empèchera de quitter le Royaume-Uni.

Ann : Je ne serai rassurée que quand Emma sera de retour à Dallas, mais il faudra affronter Harris et sa mère.

Bobby : Ne t'inquiète pas, j'ai pris toutes mes dispositions pour nous protéger de lui et de sa mère.

Ann : J'espère que tout se passera comme prévu.

Le lendemain matin , Jimmy est interné dans le service où se trouve Emma. Elle est assise sur un fauteuil dans un salon avec d'autres patients, endormie par les médicaments.

Jimmy : Emma, ça va ? (il lui tapote l'épaule pour la reveiller).

Emma  (qui se reveille lentement) :  Jimmy ! Mais comment est-ce possible ? Comment es-tu rentré ici ?

Jimmy : C'est un plan de Bobby, il connaît le Docteur Jefferson. On va s'évader d'ici tous les deux. J'ai une arme, et une pour toi.

Emma : Tu comptes partir d'ici comme ça, mais je ne sens pas très bien avec les médicaments...

Jimmy : N'y pense plus. Comment est-tu rentrée ici ?

Emma : Judith a joué la malade, souffrante, à l'article de la mort, et quand j'ai voulu repartir après une violente dispute, mon père m'a fait absorber de la drogue à mon insue, et j'étais suffisamment droguée pour me retrouver ici.

Jimmy : Ton père est un monstre.

Emma : Mon père est mort.

Jimmy : Attends-moi là, je reviens armé.

Emma : Je t'attends ici.

Jimmy revient, déclanche l'alarme à incendie, tire quelques coups de feu en l'air, crée un mouvement de panique dans l'établissement, prend Emma avec lui et fonce vers la sortie, déjouant les surveillants en tirant quelques coups de feu dans leur direction, ainsi qu'Emma. Ils sont enfin sortis, une voiture les attend dans la rue, c'est Bobby et Ann qui sont à l'intérieur et ils se dirigent vers l'aéroport. Le jet les attend, il décolle et ils sont rentrés à Southfork le soir même.  

DANS LE JET DE BOBBY

Ann : On a quand même dû enfreindre la légalité.

Bobby : On n'avait pas le choix.

INT. SOUTHFORK-HALL D'ENTREE

Emma : Merci pour tout ce que tu as fait, tu as risqué ta vie pour moi, tu es courageux, comme un Ewing.

Jimmy : Tel grand-père, tel petit-fils, tu veux dire ?

Emma : Viens dans mes bras !

Emma se dirige vers sa chambre pour se coucher tandis que Jimmy se dirige vers le salon. Quelqu'un sonne à la porte.

Bobby : La riposte va arriver, c'est Harris qui va me réclamer sa fille, j'en suis sûr. S'il entre, je lui donne un coup de poing !

Ann : Ne fais pas ça pour moi, je te préfère ici à Southfork plutôt qu'en prison. Tu l'as déjà fait pour moi, je ne veux pas que ça recommence.

Bobby : Je maîtrise la situation. Allons voir qui c'est.

Bobby ouvre la porte. C'est le shérif Derrick qui se présente, accompagné de Bum. 

Derrick : Bobby, il parait que tu étais à Londres aujourd'hui avec Ann et un dénommé Jimmy Beaumont, c'est bien vrai ?

Bobby : Exact, nous venons de rentrer à l'instant, et Emma est allée se coucher, elle est fatiguée par le voyage, si tu veux tout savoir.

Derrick : Merci de reconnaître les faits, mais c'est Jimmy Beaumont que je viens vior.

Jimmy : Bonsoir shériff, que me voulez-vous ?

Derrick : Vous arréter... Car vous avez permis à Emma Ryland de s'évader d'une clinique de désintoxication où elle était en cure. Au fond, vous n'étiez venu dans cet établissement que pour la faire sortir de là, c'est exact ?

Jimmy : Oui, c'est vrai, et si c'était à refaire, je le referai.

Derrick : Quant à toi, Bobby, je te sais trop honnête pour te fourvoyer dans ce type d'affaire, je ne vais pas chercher à savoir qui a permis à Jimmy de quitter le Royaume-Uni, mais je sais que c'est toi ?

Bobby : Oui, Jimmy est mon neveu, c'est le petit-fils de JR, je devais assurer sa protection et son évasion. J'ai fait ça pour Ann, car Harris veut toujours détourner Emma de sa mère, il ne nous fichera jamais la paix, surtout pour Ann qui doit endurer tout ça.

Derrick : Je comprends, mais la clinique a porté plainte, Jimmy a tiré plusieurs coups de feu, faisant des dégats, les surveillants ont eu peur. Comprenez-vous pourquoi je viens vous arrêter ?

Jimmy : Oui, nous n'avions pas le choix... Comment aurions-nous pu faire pour la faire sortir de là ?

Derrick : Ce n'est pas moi qui ait la réponse, mais le juge qui vous la donnera. Venez avec moi... Je ne vous mets pas les menottes ici, surtout devant Bobby qui est mon ami, mais sachez que cettte situation ne me plait pas du tout. Bobby, je peux utiliser ton téléphone ? Je veux prévenir ma femme que je ne viendrai pas dîner ce soir et que je rentrerai tard.

Bobby : Oui, installe-toi dans mon bureau.

Derrick : Merci, tu as le sens de l'hospitalité. Jimmy, attendez-moi dans le salon,vous voulez bien ?

Jimmy : Oui, shérif.

Bum : Dans quoi tu t'es encore fourré, toi, l'Ewing vertueux ?

Bobby : C'est Harris, il me rappelle J.R., je ne voulais pas qu'Ann vive ce que J.R. a fait endurer à Sue Ellen avec John Ross.

Bum : Je comprends mieux, j'espère seulement que le juge ne te poursuivra pas pour complicité d'évasion. Je vais rejoindre Derrick.

Bobby : Je vais voir Ann. Appelle John Ross pour lui dire qu'il reste chez Sue Ellen cette nuit, la riposte d'Harris ne va pas tarder à présent.

Bum : Oh ! Southfork va encore être un champ de guerre ?

Bobby : C'est malheusement vrai, c'est triste à dire...

INT. SOUTHFORK-BUREAU DE BOBBY

Bum rejoint Derrick tout en télephonnant à John Ross, pendant que le shérif est assis dans le fauteuil de Bobby, en tournant le dos à l'entrée. Tout à coup, Harris fait irruption  dans le bureau de Bobby, en brandissant un révolver en direction de celui qu'il croit être Bobby.

Harris : Bobby, espèce de sale ordure, tu as fait évader Emma avec Jimmy, tu vas le payer de ta vie !

Bum : Baissez votre arme !

Harris tire plusieurs coups de feu dans le mur. Le shérif Derrick se relève doucement et met Harris en joue, tout étonné que se soit le shérif debout devant lui à la place de Bobby.

Harris : Mais c'est vous, shérif ? Je ne voulais pas vous tuer...(avec confusion et étonnement).

Derrick : Vous aller me donner votre arme. Homicide contre un shérif, c'est la prison pour de nombreuses années.  

Le shérif Derrick met les menottes à Harris tout confus, Bobby et Ann le regarde quitter Southfork, ils s'échangent un regard plein de haine sans rien se dire. La voiture du shérif quitte le ranch. Emma arrive au salon.

INT. SOUTHFORK-SALON

Ann (à Bobby)  : Je le croyais prêt à tout, mais de là à vouloir te tuer... (en s'addessant à Emma)  Ton père a voulu tuer Bobby... Heureusement, il n'a fait que tirer dans le mur. C'est le shérif qui était assis dans le fauteuil de Bobby, il a vu passer les balles au-dessus de lui...

Emma : Mon père est mort depuis longtemps, qu'il aille en prison pour des années ne me fait rien, mais pas toi, Jimmy, pas toi... (avec confusion).

Jimmy : Il le faudra bien, demain je me livre à la police, je ne suis pas un figitif, je ne compte pas vivre caché dans l'illégalité, mais ce qui vient d'arriver montre qu'Harris était plus dangereux que nous le pensions.

Bobby : Il a été indic pour la CIA, c'est un professionnel, il sait manier les armes et s'en servir.

Ann : Je ne veux plus qu'on parle de lui, le savoir sous les verrous, je me sens déjà mieux.

PRISON DE DALLAS-SALLE DES PARLOIRS

Le soir, Judith vient voir Harris.

Judith : Mais tu croyais qu'en pointant une arme en direction du Bobby, il te rendrait Emma de cette manière ?  Pauvre petit imbécile !

Harris : Voyons, maman, je ne voulais pas le tuer, seulement lui faire peur. Je ne pensais pas qu'il réussirait à faire évader Emma, et j'ai sous-estimé ce Jimmy... Pourtant il m'avait prévenu de ses intentions.

Judith : Tout ce que tu as réussi, c'est de t'attirer des ennuis avec le shérif que tu as menacé avec une arme. Là, sur ce coup-là, je ne peux rien pour toi.

Harris : Ce n'est pas lui que je visais. D'ailleurs, je ne savais pas qu'il était assis dans le fauteuil de Bobby. Je ne serais pas étonné que se soit une ruse de Bobby, d'autant qu'il savait bien que j'allais lui réclamer Emma. Je me suis fais avoir, Bobby est un fourbe, plus que le je croyais. Et ce soir, je vais dormir en prison par sa faute.

Judith : La tienne, tu veux dire. Va expliquer ça au shérif que tu n'as fait que lui faire peur. Tu vas en prendre pour des annés, et moi, qu'est-ce que je deviens, à mon âge, avec Emma, toute seule pour s'en occuper ?

Harris : Tu n'as qu'a bien t'entendre avec Ann, c'est sa mère après tout.

Judith : Ah non ! Autant pactiser avec le diable.

Harris : Qu'est-ce que tu veux d'autre ?

Judith : Te dire que je vais abandonner la Présidence de la commission des chemins de fer.  Avec Ryland Transportation, ça me fait trop de travail puisque tu n'es plus là pour m'aider. Je vais enfin pouvoir mieux diriger mon entreprise que j'ai fondé avec mon défunt mari car c'est toi qui m'a volé la Présidence en te débarassant de moi, tu ne l'oublies pas, j'espère ? C'est pas plus mal au fond que tu ne viennes plus au bureau, je n'ai besoin d'aide de personne pour m'en occuper, certainement pas de toi. Je saurais me passer de toi, mon fils.

Harris : C'est ce dont tu rêvais depuis longtemps... me foutre dehors de l'entreprise à laquelle j'ai tant apporté pour mieux la diriger à ta guise.

Judith : Je te ferai remarquer que  tu m'as poussé dans les escaliers pour que je ne puisse pas te mettre dehors. Te savoir en prison pour de nombreuses années ne m'est pas si désagréable que ça, au fond, il y a des avantages, un juste retour des choses...

Harris : Ne te réjouis pas trop vite, avec de bons avocats, je serai sorti plus tôt que prévu.

Judith : Avec quel argent tu vas payer tes avocats ? Dès que je serai Présidente de Ryland Transportation, je vais bloquer tes comptes. Tu es un assassin, un homme de peu de foi...

Harris : Ne sois pas si sûre de toi, tu ne sais pas de quoi est fait l'avenir, mais j'ai retenu la leçon. Quand je sortirai, je te ferai interner chez les dingues, c'est là qu'est ta place.

Judith : Ne rêve pas trop, tu n'es même pas passé devant un juge. Le jour où tu sortiras, je serai peut-être déja morte, et c'est Emma qui s'occupera de son vieux père... Mais je crois qu'elle t'aura oublié d'ici là.

Harris : Toujours la même, je te déteste.

Judith : Je vais enfin pouvoir profiter de la vie, au revoir mon fils, on se reverra pour ton procés. Passe une bonne nuit !

Harris ne lui répond pas, Judith quitte promptement la pièce.

EWING GLOBAL-BUREAU DE JOHN ROSS

John Ross est dans son bureau, le téléphone sonne.

Judith : Bonsoir, John Ross, je ne vous dérange pas à cette heure tardive ?

John Ross : Non, bonsoir Judith, qu'avons-nous à nous dire ? Nous n'avons plus aucun arrangement ensemble, il me semble ?

Judith : Détrompez-vous, mon cher. Je viens vous proposez la Présidence de la commission des chemins de fer, je démissionne. Harris en prison, je ne peux plus m'occuper de Ryland Transportation et de la commission en même temps.

John Ross  : Pour Harris, je suis au courant, Bum vient de me prévenir. Je suis ravi de le savoir en prison... Et votre offre me convient parfaitement.

Judith : Bien, je remets ma démission demain matin, il faudra que vous fassiez votre acte de candidature le plus tôt possible si vous voulez avoir le poste.

John Ross : Pas de problème, on se voit demain matin pour régler ça. Transmettez toutes mes amitiés à votre fils ! (avec ironie).

Judith : Je lui transmettrai, je crois qu'il appréciera, à demain John Ross (sacarstique).

John Ross (en se parlant à lui même) : Bobby et  Christopher, enfin je vous tiens, vous ne pourrez plus rien faire sans mon accord. Je vais pouvoir retarder les navires de Christopher à ma guise, Il sera bien obligé de me donner les parts d'Ewing Global qui me reviennent. Je pourrais enfin diriger cette entreprise sans être géné par mon idiot de cousin. (il rit, et se sert un verre du "Bourbon de J.R." et trinque à la mémoire de J.R., en lui disant, en regardant une photo, posée sur une étagère, où il pose avec son père) :  Papa, je vais le faire, Ewing Global va être à moi, je l'ai attendu longtemps ma revanche, je te la dédie, tu devrais être fier de ton fils ! La tête de Christopher quand il va revenir ! Mon pauvre cousin, il ne te restera plus qu'à quitter Ewing Global ! Je vais être le roi du pétrole !

INT. SOUTHFORK-SALON

Le lendemain midi, à Southfork, la famille Ewing est réunie au salon pour l'appéritif.

John Ross : Merci d'avoir répondu à mon invitation, ça me fait plaisir de te savoir ici.

Pamela : Tout le plaisir est pour moi.

John Ross : Et merci à ma cousine Lucy d'être venue.

Lucy : Il était temps que tu m'invites, quand je serai trop vieille, je ne pourrai plus venir.

John Ross : Toujours aussi charmante.

Lucy : Et toi beau parleur. Et Christopher ?

Bobby : J'allais t'en parler. Il a fait bon voyage, le temps est superbe, c'est le paradis, il m'a envoyé un tas de photos sur mon smartphone, je te les montrerai.

Elena : Comme il a de la chance. Bonjour tout le monde ! (Elena vient d'arriver avec Christopher Drew, elle a entendu la conversation,  et se joint aux autres).

Pamela : Comme ton bébé est adorable !

Elena : Prends-le, je l'ai fait manger, il est calme en ce moment.

Lucy : Il est trop mIgnon.

John Ross : C'est pour que tu vois ça que je t'ai invité.

Lucy : Comme tu sais te montrer galant quand tu veux... Pourquoi pas faire pareil avec Pamela ?

Pamela : Il a des progrès à faire dans ce domaine, je ne sais pas s'il tient autant à moi depuis que nos deux sociétés ont fusionné.

John Ross : Je peux faire des efforts, je t'aime, ma chérie !

Pamela : OH ! Là je te crois, et c'est ça qui m'éffraie le plus, jusqu'où est-tu prêt à aller ?

John Ross : On verra bien... Au fait, ma mère ne viendra pas se joindre à nous pour le repas, elle est sortie avec Gary, d'après ce que je sais.

Pamela : Et ça te gène ?

John Ross : Non, pourquoi tu dis ça ?

Lucy : Mon père avec Sue Ellen ? Comme ça il cherche à la séduire ? Elle a beaucoup de charme, surtout un verre d'alcool à la main ! (avec ironie)

John Ross : Elle a arrété l'alcool.

Lucy : Tu y es pour quelque chose ?

John Ross : Bien sûr, c'est ma mère (sarcastique).

INT. SOUTHFORK-HALL D'ENTREE

Quelqu'un frappe à la porte.

Carmen : Bonjour, madame, qui dois-je annoncer ?

Julia Rose : Julia Rose, la fille de J.R., la soeur de John Ross et de Christopher.

John Ross l'a apperçu de loin et il va à sa rencontre.

John Ross : Bonjour Julia Rose. Juste ciel ! Vous êtes revenu chez nous après avoir disparu sans m'avoir donné de vos nouvelles ? Après tout le mal que je me suis donné pour vous retrouver ? (Ils s'embrassent)

Julia Rose : Bonjour John Ross. Détrompez-vous... je sais tous les efforts que vous avez fait. Mais c'est Bobby qui m'a chassé de Southfork la dernière fois, pendant que vous étiez en train de fêter vos retrouvailles avec Christopher. Il m'a dit que si je voulais revenir, il n'hésiterait pas à appeler la police et m'a fait quitter Southfork de force. Je sais que vous m'avez cherché par la suite, mais j'étais partie sans même vous avoir dit au revoir. J'ai bien reçu vos lettres, mais Bobby m'avait dit de ne pas vous répondre. Une lettre venant du Maroc ne passe pas inaperçue et vous ne l'auriez pas reçu en main propre. Bobby est trop bien organisé pour que nous puissions nous écrire. J'avais peur de sa réaction si je revenais. J'ai beaucoup hésité avant de revenir. L'attaque du ranch a fait les titres de tous les journeaux, puis le mariage de Christopher avec la femme d'un chef de cartel aussi. Ce mariage m'a d'ailleurs fait changer d'avis, je suis la fille de J.R., j'aurais dû être là pour le mariage de mon frère, alors tant pis, je me suis dit que c'était l'occasion pour vous voir vous et Christopher, mon second frère que je ne connais pas.

John Ross : Je sais à quoi m'en tenir avec mon oncle, d'ailleurs le voilà... ( à Bobby) Voici la fille de J.R., et ma soeur. Mais je crois que les présentations ont délà été faites, d'après ce qu'on m'a dit.

Bobby : Mon frère pourrait avoir d'autres enfants cachés que ça ne m'étonnerait pas. D'ailleurs, plus rien ne m'étonne avec lui. Dis-lui de partir, sans discuter.

Julia Rose : Bonjour Monsieur Ewing. Je constate que vous ne m'aimez pas.

Bobby : Exact. Vous me rappelez trop le côté fourbe de mon frère, et je vois ce que c'est que d'être la fille de J.R., la fille d'un fantôme qui ne vous a pas reconnu et qui ne s'est jamais occupé de vous, Vous ne lui devez rien, pas plus qu'à moi, alors nous ne sommes pas votre famille.

Julia Rose : Vous me jettez à la porte, mais je viens du Maroc, et je n'ai pas de quoi me payer un hôtel ni un billet d'avion.

John Ross : Je vais vous amener à l'hôtel pour cette nuit.

Bobby : Et demain vous repartez, compris ?

Julia Rose : Je vois que je n'ai pas le choix.

John Ross : Allez m'attendre dehors près du garage. Il faut que je discute avec mon oncle. (Julia Rose quitte les lieux).

Bobby : Mais à quoi tu joues avec cette fille ?

John Ross : C'est ma soeur.

Bobby : Je me fiche que tu aies une soeur, tu me causes assez d'ennuis comme ça sans que tu me ramènes une fille qui nous mènera au désastre. Deux imprévisibles, c'est plus possible.

John Ross : Elle va partir de Southfork.

Bobby : Je te connais trop bien, tu la feras revenir ici dès que j'aurais le dos tourné.

John Ross : Elle ne partira pas de Dallas,

Bobby : Je te signale que je suis ici chez moi. Si tu veux l'installer ici, il faudra me marcher sur le corps. Alors, débarrasse-moi le plancher de cette fille.

John Ross : Je suis aussi chez moi ici. Je pars m'occupper d'elle. A plus tard.

EXT. SOUTHFORK-GARAGE

John Ross : Venir chez moi sans même me prévenir, vous me rendez la tâche plus compliquée, vous vous en rendez compte ?

Julia Rose : Je savais que cela vous causerait des problèmes, mais vous ne m'aviez pas donné votre numéro de portable, je ne pouvais pas vous prévenir...

John Ross : C'est vrai, je ne pensais pas vous perdre la denière fois aussi vite. N'en parlons plus... L'essentiel, c'est de vous savoir là avec moi. Nous ne nous séparons plus, d'accord ?

Julia Rose : Je compte bien rester ici. Bobby a eu des mots durs à mon égard, il ne m'aime pas. Pour venir vous voir, j'ai du dépenser toutes mes économies, et je n'ai pas de quoi payer un hôtel.

John Ross : Qui vous a parlé d'hôtel ? Je vais vous amener dans un de nos studios meublés de Dallas, vous pourrez manger au restaurent d'en face. Désolé de ne pas pouvoir rester avec vous ce soir, ma famille m'attend à Southfork. Le jour où Bobby vous acceptera, alors vous pourrez vivre au ranch, mais il va falloir attendre, ça prendra du temps.  

Julia Rose : Ne vous inquiétez pas pour moi, je n'ai pas assez de mots pour vous remercier, je sais que je peux compter sur vous.

 John Ross : Pas de quoi, c'est bien moi qui suis allé vous chercher à Marrakeh, c'est à moi d'assurer votre quotidien à Dallas. Même si mon oncle n'est pas d'accord, ne vous inquiétez pas, ça ne durera pas longtemps. Ma famille finira bien par vous accepter. Vous n'avez  pas encore été présentée aux autres, mais ça viendra. 

Julia Rose : Pourquoi Bobby déteste-t-il autant mon père ?

John Ross : C'est que Jimmy, le fils de James, qui est également votre demi-frère, est revenu le jour du mariage de Christopher. Jimmy veut recoller les morceaux et c'est parce que son père, James, J.R. ne l'a jamais reconnu officiellement, mais ils ont travaillé ensemble un temps aux Pétroles Ewing avant de se disputer à cause des affaires et du fait qu'il a refusé de le faire sortir du sanatorium dans lequel il était interné alors que J.R. lui avait demandé.  Du coup, ils ne sont jamais revu avant la mort de mon père et il ne figurait pas dans son testament.  Comme lui, il ne vous'a pas reconnu et en plus vous avez été adoptée. J.R. a eu en plus un autre fils avec Cally, une fermière, fils qu'il n'a pas reconnu aussi, il n'est jamais venu nous voir. C'est ça la famille de J.R. Ewing, des enfants cachés non reconnus qui réaparaissent... ça met mon oncle en colère car mon père était un mari infidèle, bien que marié deux fois avec ma mère Sue Ellen, il était un coureur de jupons invétéré. C'est ça qui énervé Bobby, l'infidélitè dans un couple marié, lui qui est resté fidèle à la mère adoptive de Christopher, Pam Barnes, avant de se marier avec April Stevens en seconde noce qui a été assassinée à Paris. Ann est sa troisième épouse, l'actuelle Madame Ewing, troisième du nom comme le disait J.R.

Julia Rose : Je comprends mieux qui est mon père à présent.

John Ross : Bienvenue dans la famille Ewing, il vous faudra du temps pour vous y acclimater.

Julia Rose :  Je veux bien vous croire. Vous avez l'air franc quand vous parlez. Vous avez un caractère fort, vous allez jusqu'au bout pour obtenir ce que vous voulez. Les obstacles ne vous effraient pas, on dirait.

John Ross : Vous avez vu juste, vous êtes d'accord pour qu'on se tutoie ?

Julia Rose : Pas de problème, tu es mon frère, nous avons le même père et le même sang dans les veines. Merci pour ton hospitalité, tu es quelqu'un de bien, je sais que je peux compter sur toi.

John Ross invite Julia Rose à monter dans sa voiture et ils partent pour Dallas  et ils passent l'après-midi ensemble. Le soir, John Ross revient à Ewing Global.

EWING GLOBAL-BUREAU DE JOHN ROSS.

John Ross : Bonsoir Judith. Alors, où en est l'élection ?

Judith : Bonsoir John Ross. Ca se passe très bien pour vous, vous êtes le seul candidat en lice, et j'ai fait valoir vos compétences pour ce poste aux électeurs. D'ailleurs votre oncle a déjà assumé ces responsabilités, un autre Ewing Président ne va pas les rebuter. Je vous tiens informé du résultat.

John Ross : En effet, on reste en contact. Bonsoir Judith.

Judith : Bonsoir John Ross.

John Ross (en se parlant à lui-même) : Bingo ! A moi Ewing Global ! Christopher, fait tes cartons !

Le  soir, John Ross  revient au ranch. Emma n'est pas encore rentrée. Il est 19 h, c'est bientôt l'heure de passer à table, quand un couple se présente à la porte.

INT. SOUTHFORK-HALL D'ENTREE

Carmen : Bonsoir, Monsieur, Madame, vous vouler voir Bobby ?

L'homme (qui pointe une arme en direction de Carmen) : Nous avons quelqu'un à récupérer.

L'homme prend Carmen en otage en tenant un révolver contre sa tempe et, avec la femme, ils se dirigent vers le salon. Pamela et Lucy poussent chacune un cris d'horreur, Bobby et John Ross se sentent inpuissants.

Bobby : Mais que voulez-vous ? De l'argent ?

L'homme : Christopher Drew, l'enfant d'Elena.

L'homme arrache Christopher Drew des bras d'Elena qui ne peut s'empécher de crier aussi.

Elena : Mais pourquoi voulez-vous mon enfant ? Qui vous envoie ?

La femme : Nous avons des ordres... Restez assise, il ne vous sera fait aucun mal.

John Ross : Enlevez un enfant à sa mère, c'est minable.

La femme : Taisez-vous, Monsieur Ewing.

L'homme relache Carmen qui pleure en voyant le couple partir avec Christopher Drew. Dans le hall d'entrée, John Ross essaie de les retenir, sachant qu'Ann s'était enfermée dans le cellier de la cuisine où elle y entrepose une carabine.

John Ross : Rendez cet enfant à sa mère, ou sinon j'appelle la police et je vous fait arrêter pour enlèvement d'enfant.

John Ross sort son smartphone de sa poche et compose le numéro de la police, en dévisagant l'homme du regard. L'homme, sur le point de quitter les lieux, sort son pistolet et le dirige vers John Ross qui ne bouge pas.

L'homme : Ah ! Monsieur Ewing, vous croyez ça ?

L'homme tire sur John Ross qui s'écroule par terre, touché par une balle. Pamela et Lucy poussent un cris d'horreur.

Elena (qui hurle) : Non, John Ross !!!

Ann déboule aussitôt avec son fusil et tire sur l'homme qui tombe au sol. La femme quitte aussitôt les lieux avec le petit Christopher Drew dans ses bras. Elena, Carmen et Ann partent à sa poursuite, laissant Bobby et Pamela avec John Ross gisant à terre, ensanglanté, qui a perdu connaissance.

Bobby : John Ross, John Ross !!! Tu ne vas pas nous faire ça, bat-toi mon gars, tu ne vas pas mourir ici...

Lucy appelle la police  et demande une ambulance. Emma, qui s'apprête à rentrer à Southfork pour le repas du soir, tombe en chemin nez à nez avec une femme qu'elle ne connaît pas et qui tient Christopher Drew dans ses bras. Elle comprend qu'elle est en train de le kidnapper. Elle tente de l'en empêcher...

                                                                                                                                                               Ecrit par Sauveur

 

Ecrit par sauveur 
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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !