épisode 7 de la saison 4 virtuelle de Dallas - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
°Oo In The Wrangle oO°
CHEZ NICOLAS – Salon
Nicolas : Alors, Elena, tu ne pensais pas tu me reviendrais aussi vite, n’est-ce pas ? On a fait un enfant ensemble. Je suis son père, ne l’oublie pas.
Elena : Son père ? Malheureusement pour toi, tu n’es pas le seul (en le narguant). J’ai passé un bon moment avec John Ross. Il y a de fortes chances pour que ce soit lui le père. Et tu crois vraiment que je vais rester ici avec toi ? Tu as tué mon frère ! Christopher va venir me chercher.
Nicolas : Christopher ? Si j’avais voulu, il serait mort à l’heure qu’il est. Je peux très bien recommencer. Ne cherche pas à t’enfuir, ça ne servirait à rien.
Elena : Tu es un monstre. Tu iras en Enfer !
Nicolas : Ne soit pas si en colère ma chérie… Il faudra lui trouver à notre fils un autre nom plus digne que celui que tu as choisi.
Quelques minutes plus tard… Un des hommes de mains de Nicolas entre dans la pièce.
Homme : Señor, su esposa está allí
Nicolas : Bien ! Faites là entrer.
Lucie entre dans le salon où se trouve Elena retirée au fond de la pièce, surveillée par des hommes de Nicolas.
Nicolas : Lucia, tu es enfin revenu à la raison ? Tu veux revenir vivre avec moi ?
Lucia : Non, tout est fini entre nous, j'ai été claire avec toi la dernière fois.
Nicolas : Pour aller vivre avec John Ross ?
Lucia : Il n'y a rien entre John Ross et moi.
Nicolas : Alors avec Christopher ?
Lucia : Non, et arrête avec tes questions.
Nicolas : Tu viens me voir pour quoi au juste ? Réclamer mon pardon ?
Lucia : Au sujet de quoi ?
Nicolas : Au fait que tu as contribué à la libération de Christopher, voilà ce que je reproche.
Lucia : Pour le laisser encore plusieurs mois dans la cave ? Et Bobby Ewing, tu a pensé à lui ? Il croyait son fils mort.
Nicolas : Je comptais le tuer, mais tu es intervenu auprès de mes hommes pour le faire sortir à temps de sa voiture pour après faire croire à tout le monde qu'il a été victime d'un attentat à la voiture-piégée. Tu ne m'as pas laissé le choix que de le garder en otage comme monnaie d'échange tant que Bobby ne m'aurait pas donné le contrôle de son entreprise, selon tes plans. Mais ça n'a servi à rien, Bobby ne voulais plus avoir à faire affaire à nous si on lui disait qu'on retenait Christopher chez nous. C'est qui le chef du cartel, toi ou moi ? Pour qui tu te prends ?
Lucia : Comment tu me parles ? Mes plans auraient fonctionné, si tu m'avait laissé faire. Et qu'est ce que tu aurais fait de Christopher une fois la transaction effectuée ?
Nicolas : Mort comme Drew, c'est le sort qu'on réserve aux traîttes.
Lucia : Tu es vraiment devenu un malade depuis que tu es à la tête du cartel.
Nicolas : Et tu sais ce que font les chefs des cartels avec les traîtres comme toi ? Ils leurs coupent les pieds. De toute façon, je crains qu’il ne soit trop tard pour me demandre quoi que ce soit. Je suis avec Elena. Je suis le père de son fils, car j'ai creuvé son stérilet plus d'une fois sans qu'elle ne s'en rende compte. Mais ne croit pas t'en tirer aussi facilement. Tu as osé me ridiculiser devant mes enfants et John Ross n'est pas là pour t’aider. Tu es venue seule ici à tes risques et péril, tu n’aurais peut-être pas dû. On ne revivra plus ensemble, n'est-ce pas ? (Il se met à rire).
Lucia : Tu as vraiment l’air sûr de toi, Nicolas.
Sans hésiter, Lucia sort une arme de son sac et tire en direction de Nicolas, qui s’écroule. Les cris de Christopher Drew se font entendre, et Elena tente de le calmer comme elle le peut. Les hommes de mains de Nicolas arrivent pour maîtriser Lucia.
Lucia : No te atrevas a hacerme nada. Sabe que no puede hacer nada contra mí. Ahora yo manda ! (Ne vous avisez pas de me faire quoique ce soit. Vous savez que vous ne pouvez rien contre moi. Désormais, c'est moi qui commande !)
Homme : Si Señora.
Lucia : Tu peux partir. Tu es libre. Va retrouver ta famille.
Elena : Merci pour tout.
Lucia : Je n’ai fait qu’achever le travail tu avais commencé. Nicolas ne te fera plus de mal. Dit à Christopher que je reviendrai Southfork. J’ai d’abord des choses à régler ici. J’ai entendu dire qu’un des frères d'EI Pozzolero reprendrait les rennes du cartel.
Elena : Je n’y manquerais pas. Il va être rassuré de savoir que tu vas bien.
Lucia : Je suis contente qu’il soit enfin revenu dans sa famille.
Elena : Tu l’aimes ?
Lucia : Je ne saurais pas dire.
Elena : Tu ne serais pas la seule à avoir céder à son charme.
Lucia (en souriant) : Dépêche-toi de rentrer. Ce n’est pas un endroit convenable pour ton fils ici.
Elena : Encore merci pour tout.
********** Générique **********
EWING GLOBAL – Bureau de Pamela
Katherine : Pamela, voici les documents qui permettront le rapatriement du corps de Pam. Histoire que ça reste en famille, ce serait bien que tu les signes aussi. Je viens de voir Christopher, il les a également signé. J’ai bien évidemment mis Cliff au courant de nos démarches.
Pamela : Bien sûr. (en signant) J'ai malheureusement très peu de temps à te consacrer. Je crois que tu avais quelque chose à me dire ?
Katherine : Et bien, effectivement. C’est une vieille histoire, mais je tiens à ce que tu sois au courant. J'ai écrit une lettre, avec l'aide de J.R., pour faire croire que Pam voulait divorcer de Bobby, afin de me débarrasser de Pam une bonne fois pour toute. Ce qui a provoqué leur divorce. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Bobby s'est entiché de Jenna Wade et il m'a totalement oublié. Mais il aimait toujours Pam, et je ne l'ai pas supporté. J'ai alors voulu tuer Bobby, il a été blessé, il s'est retrouvé aveugle à l'hôpital. Je me suis alors fait passer pour une infirmière afin de lui administrer un poison via une piqure. Mais là encore ça n’a pas marché, et j’ai fini en prison. Aujourd’hui, je ne suis pas fière de tout ça mais je tenais à ce que tu sois au courant de tout.
Pamela : Tu as fait tout ça par amour ?
Katherine : Oui, mais je me suis fait surtout manipuler par J.R. qui souhaitait lui aussi que Pam et Bobby se séparent.
Pamela : Dès qu'il y avait un coup tordu, J.R n’était jamais bien loin.
Katherine : Tu as le droit de me juger, je ne te blâmerai pas pour ça. Mais j’ai payé ma dette aujourd’hui. .J'ai fait irruption dans ta vie comme ça, comme une voleuse. Tu as vécu sans moi, et je ne sais pas si mon absence t'a beaucoup affecté, mais je suis sincère.
Pamela : Katherine, je te remercie de ta sincérité.
Katherine : Merci à toi de m’avoir écouté. Bon maintenant, je vais voir David Gordon pour avoir son accord afin de rapatrier le corps de Pam aux Etats Unis.
Elle se lève, mais avant de partir…
Katherine : Si tu veux que je fasse partie de ta famille, ce serait avec plaisir. C'est toi qui vois. Mais je ne tiens pas à m'imposer dans ta vie si tu ne le veux pas.
Pamela : Je suis bien placée pour savoir que les relations amoureuses avec les Ewing sont dangereuses. Avec Christopher ou John Ross, j'en suis sortie aussi affectée que meurtrie. Je ne te jugerais pas sur ce que tu as fait, bien au contraire. Je veux bien qu'on reste en contact, tu es ma tante après tout.
Katherine : Merci !
Pamela : Tiens moi informée de tes recherches ?
Katherine : Promis. Je vais à Zurich voir David Gordon. Je ne sais pas encore quand je rentrerais à Dallas, mais dès que je reviens, je te tiens au courant. Et on organise les funérailles officielles de Pam.
Pamela : Très bien. Je suis ravie de t'avoir comme alliée contre mon père.
Katherine : Et moi d'avoir pu te connaître enfin, après toutes ses années. Au revoir.
INT SOUTHFORK – Cuisine
Elena : Mama !!
Carmen : Oh mi hija mais où étais-tu ? (en l’enlaçant) Et Christopher Drew est avec toi, comme je suis soulagée ! (elle l'embrasse)
Elena : Je sais Mama. Joaquin m’avait enlevé, mais Lucia m’a aidé à m’échapper en tirant sur Nicolas.
Carmen : Joachim a enfin eu ce qu’il méritait après ce qu'il a fait faire à Drew.
Elena : Elle m'a dit qu'elle reviendrait bientôt au ranch.
Carmen : (changeant de conversation) Tu as faim ?
Elena : Oui, je n'ai pas mangé grand-chose depuis que j'ai quitté la maison de Nicolas. Christopher Drew va bien, Nicolas a quand même fait le nécessaire pour qu'il ne lui arrive rien.
Carmen : Ton fils n'a pas de père, c'est triste, mais c'est comme ça.
Elena : Je ne souhaitais pas tomber enceinte aussi rapidement.
Carmen : Je sais bien. Je suis contente que tu ailles bien, j'étais devenue folle de te savoir avec lui.
Elena : Maintenant il ne peut plus rien nous arriver. Je vais couché Christopher Drew, le pauvre n’a pas beaucoup dormi.
Carmen : Oui ça lui fera du bien. Christopher sera content de te revoir.
Elena : Maman, avec Christopher, c'est fini, mais je sais qu’il sera là pour nous si on en a besoin.
Carmen : Tu as donné son prénom à ton fils pourtant ?
Elena : Je le croyais mort comme toute la famille, Je voulais lui rendre hommage.
Carmen : Lucia a aidé Christopher à s'évader. On peut lui être reconnaissant. J'ai hâte de la revoir.
Elena : Elle m'a dit qu'elle reviendrait dans quelques jours.
Carmen : Que Dieu la bénisse ! Elle mérite toute mon affection. Allez, va coucher ton fils, je vais prévenir Christopher que tu es revenue.
CHEZ SUE ELLEN - Salon
John Ross : Maman, comment oses-tu encore boire après tout le mal que ça te fais ? Tu veux encore aller te faire désintoxiquer ?
Sue Ellen : Sache John Ross que tu ne devrais pas me parler sur ce ton, compris ? Je suis ici chez moi. Tu ne me fais pas peur, Bobby est de mon côté.
John Ross : Bobby est toujours là pour te protéger n’est-ce pas ? Mais je ne suis pas sûr qu’il soit d’accord avec le fait que tu boives toujours autant.
Sue Ellen : Tu n'as rien d'autres à faire que de venir me surveiller ?
John Ross : Il faudra bien que tu comprennes qu'il faut que tu arrêtes de boire.
Sue Ellen : Sort de chez moi, je ne veux plus t’entendre.
John Ross : Comme tu voudras, on se voit à Southfork.
Sue Ellen : (en colère) C’est ça !
EXT. DALLAS
John Ross : (au telephone) Salut oncle Gary, c'est John Ross.
Gary : John Ross ? Tout va bien ?
John Ross : Je sors de chez Sue Ellen, et ça me désespère de la voir toujours autant boire. Je sais que tu es alcoolique également et que tu t’en es plus ou moins sorti. Est-ce que tu pourrais essayer de la raisonner ?
Gary : Je suis d'accord avec toi sur le fait que Sue Ellen devrait arrêter sa consommation d'alcool. Mais la refaire interner est une très mauvaise idée. Je comptais venir la voir prochainement à Dallas. Je m’en occupe. Merci de m'avoir appelé John Ross.
John Ross : Très bien. Tiens-moi au courant. Merci Oncle Gary.
Gary : Au revoir.
Il raccroche…
John Ross (en se parlent à lui-même) : Maman, tu vas me détester et tu finiras par me rendre mes parts d'Ewing Global.
CHEZ LES RYLAND - Entrée
John Ross : Salut.
Emma : John Ross… Rentre à Southfork, et ne reviens plus ici, je ne fais plus affaire avec toi.
John Ross : Qu'est-ce qu'il y a ?
Emma : J’avais promis à ma mère que je reviendrai vivre à Southfork avec elle, mais tu m'as interdit d’y retourner. Je sais que je n'ai jamais compté pour toi, mais les Ewing sont aussi ma famille.
John Ross : Emma... J’aime Pamela.
Emma : Ca je l’ai toujours su, même si j’avais un minimum d’espoir. Mais maintenant je voudrais mettre toute cette histoire derrière moi, et aller de l’avant. Et j’aimerais surtout rattraper le temps perdu avec ma mère…
Judith : Tu serais pourtant bien mieux sans ta mère…
Emma : Grand-mère, n’en rajoute pas. (en les regardant tous les deux à tour de rôle) Je retournerai à Southfork quand j’en aurai envie, et je n’ai de compte à rendre à aucun d’entre vous. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je m’en vais.
Emma s’éloigne en les laissant seuls tous les deux.
Judith : Elle reviendra à la raison.
John Ross : J’en doute.
Judith (elle change de sujet) : J’espère que tu n’as pas oublié notre petit accord John Ross.
John Ross : Ne vous inquiétez pas Judith, je tiens toujours mes engagements
Judith : Justement ce n’est pas tout à fait ce que j’ai cru entendre. On se voit plus tard pour faire le point.
Elle ferme la porte, laissant John Ross sur le pas de la porte.
INT. SOUTHFORK - Chambre de Miss Ellie
De retour au ranch, John Ross se dirige vers la chambre de J.R. mais aperçoit un porte qui est habituellement fermée… La chambre de Miss Ellie. Rien n'y a changé, la décoration est restée la même, Bobby n'y a fait aucun changement pour garder le souvenir de sa mère. John Ross regarde les vieilles photos de Miss Ellie et Jock, certaines représentent aussi Miss Ellie et Clayton Farlow, son deuxième époux. Au mur, il voit le tableau de Jock peint après sa mort en 1982, qui ornait le salon à l’époque. Carmen qui passe l'aspirateur, s'aperçoit de sa présence et s'arrête.
Carmen : John Ross ? Je ne t’ai pas vu arriver.
John Ross : Bobby a gardé cette chambre intacte depuis toutes ces années ? J’en savais rien.
Carmen : Il faut dire que tu ne t’es jamais trop intéressé au côté sentimental de la famille. Bobby aimait beaucoup sa mère.
John Ross : Elle me manque.
Carmen : Elle nous manque à tous. C'était une personne très aimante, j’ai de très bons souvenirs avec elle.
John Ross : Et le tableau de mon grand-père… la famille Ewing est éternelle, tant qu'elle aura des membres qui porteront son nom.
Carmen : Ta grand-mère aurait été ravie de vous savoir pères, toi et Christopher, pour perpétuer le nom des Ewing.
John Ross : Il est temps qu’on s’y mette alors…
Carmen : C’est tout le malheur que je vous souhaite… à tous les deux.
John Ross : Je suis marié avec une femme qui ne veut plus de moi.
Carmen : A qui la faute ? Ceci dit, je ne pense pas que ce soit réellement ce qu’elle veut.
John Ross : Que veux-tu dire ?
Carmen : Est-ce que tu l’aimes toujours ?
John Ross hésite…
John Ross : Continue ton ménage, Carmen.
Il s’éloigne…
Carmen : Réfléchi à ce que je vous ai dit.
INT.SOUTHFORK - Salle à manger
Quelques jours plus tards, c'est dimanche. Le jour du repas de famille en l'honneur de Christopher. Tout le monde a répondu présent à l’invitation.
Christopher : Merci d'être. J'ai vécu six mois d'enfer, et si j'ai tenu le coup, c'est que je savais que vous pensiez tous à moi. Merci du fond du cœur.
Bobby l'embrasse, ému aux larmes.
Bobby : La vie sans toi n'aurait plus d'intérêt, fils. Mais à présent tout cela est terminé. Nicolas ne pourra plus nous faire de mal. La paix va pouvoir enfin revenir à Southfork.
Ray : Nous avons tous été très marqués par ce qu’il t’est arrivé. Tub es un gas courageux.
Bobby : Levons notre verre en l'honneur de Christopher. A Christopher !
Tous lèvent leur verre et l'applaudissent. Plus tard, dans l'après-midi, Bobby semble trouver le moment pour parler à Ray.
Bobby : Ray, ça fait plaisir que tu aies pu venir. Et accompagné qui plus est.
Ray : Tout le plaisir est pour moi, tu le sais. J’imagine que tu n’as pas reconnu Lucas, mon fils. Ou devrais-je dire plus tôt, ton fils.
Lucas : Bonjour Monsieur Ewing. Ravi de pouvoir enfin vous voir.
Bobby : Lucas ? Ray… à partir du moment où c’est toi qui l’a élevé, tu es son père.
Ray : Mais nous n’oublions pas que tu es son père biologique.
Bobby : Ecoute, Ray, pour moi, tu as toujours été son père. Je savais qu’avec toi, il grandirait bien. De mon côté j’ai eu Christophe, qui selon moi est mon unique fils. Lucas n'est qu'un neveu pour moi, rien de plus.
Ray : Okay, Bobby, j'ai compris, mais si tu la moindre des choses c’est de reconnaitre que Lucas est ton fils biologique, au moins devant lui. Que tu le veuilles ou nom Lucas, à le sang des Ewing qui coule dans ses veines.
Bobby : Ecoute moi bien, Ray. Tu es mon frère, bien que nous n'ayons pas la même mère, mais là tu vas trop loin. Ma patience a des limites. Par respect pour Pam, j’ai choisi de ne pas m'occuper du fils que j'ai eu avec Jenna Wade. J'ai tenu parole et j'ai élevé seul Christopher depuis qu’il a 7 ans. J’ai des liens avec lui que je n'aurais jamais avec aucun autre fils. Alors, Ray, occupe-toi bien de Lucas, veille sur lui, je sais que tu as assuré pendant toutes ces années et que tu continuerais à le faire. Restons en bon termes comme ça l’a toujours était entre nous, et assure moi que tu considèreras toujours Lucas comme ton propre fils, d’accord ?
Ray : Très bien, Bobby. je vois que ce n'est pas la peine d'insister.
Bobby : Par contre, Lucas, tu peux venir à Southfork quand tu le veux.
Lucas : Merci Monsieur Ewing. Je compte bien séjouner quelques temps ici quand le moment sera favorable. Merci encore.
Bobby : Il n'y a pas de quoi, Ray est mon frère, il est ici chez lui. La porte du ranch lui sera toujours ouverte, les Ewing seront là pour t'accueillir quand tu le voudras. N'hésite pas !
Bobby s'éloigne laissant Lucas déçu qui part dans une autre direction. Ann arrive.
Ray : Je ne m'attendais pas à un accueil aussi glacial, je connais bien Bobby, il n'est pas comme ça.
Ann : Je ne savais pas que Bobby avait eu un fils avec Jenna. Il ne m'a jamais parlé de sa vie d'avant.
Ray : il l'a connu avant Pam, et il était prêt à l'épouser... Mais malheureusement, il considère Lucas comme une erreur de jeunesse...
Ann : Je suis désolée d’entendre ça. J’essaierai de lui parler.
Ray : Merci Ann. C’est difficile de faire changer d'avis un Ewing.
Ann : Ne t’inquiète pas, ça va s’arranger.
Ray : J'apprécie ta compréhension, Ann. Bobby a de la chance de t'avoir.
Ann lui fait un grand sourire et s’éloigne. Lucas revient.
Ray : Alors fiston, que veux- tu faire ?
Lucas : M'expliquer avec Bobby.
Ray : Ne t'inquiète pas, la journée n’est pas finie, tu auras d’autres occasions pour lui parler.
Gary rejoint Sue Ellen dans le salon.
Gary : Alors, Sue Ellen, comment vas-tu ?
Sue Ellen : Je vais bien merci.
Gary : C’est sûr ?
Sue Ellen : Que veux-tu dire ?
Gary : John Ross m'a appelé il y a quelques jours et m’a demandé de te parler au sujet de ta dépendance à l’alcool...
Sue Ellen : Quoi ? John Ross t'a parlé de moi au sujet de ma consommation d'alcool ?
Gary : Oui, c'était il y a quelques jours. En quoi ça t'agassse ?
Sue Ellen : Que John Ross s'occupe de moi comme d'une droguée et une dépressive, voilà ce qui m'agasse. Et tu es d'accord avec ses agissements ?
Gary : Mais où est le problème ?
Sue Ellen : Le problème est que la dernière fois qu'il s'est occupé de sa chère maman, c'était pour m'interner dans une clinique et prendre le contrôle de mes parts, voilà le problème. Et je ne veux pas que ça recommence.
Gary : Sinon quoi ?
Sue Ellen : Il peut m’interner à nouveau.
Gary : Je lui ai déconseillé de faire ça.
Sue Ellen : Merci ! Après tout tu sais toi aussi ce que c’est. Mais tu crois que ça va être suffisant ?
Gary : Avec Bobby, tu ne craint rien. Justement… Toi et moi, on sait ce que peuvent faire les ravages de l’alcool. Il est temps de te reprendre. Tu t’en étais bien sorti ces dernières années…
Sue Ellen : La mort de J.R a tout changé.
Gary : Mais ta famille est toujours là pour te soutenir…
Sue Ellen : Sauf que John Ross ne s’inquiète pas de ma santé. il n’y a qu’une seule chose qui l’intéresse…. mes parts d'Ewing Global. Je le connais, il ne fait jamais rien par hasard, tout comme son père.
Gary : Sur ce point-là, je ne peux pas te contredire.
Sue Ellen : Je crains que non.
Gary : Mais quoiqu’il en soit, tu bois trop et tu devrais arrêter tout ça.
Sue Ellen : Si tu veux que nous restions bons amis, un conseil, occupe-toi de tes affaires, ce sera mieux pour toi.
Gary : Sue Ellen… Enfin, voyons, fait un effort ! Tu te laisse aller... Je peux t'aider... Je veux t'aider !
Sue Ellen : Cette conversation est terminée Gary.
Gary : Comme tu voudras. Sache que je peux compter sur moi, si tu le souhaites.
Sue Ellen : Oh je sais.
Gary : Bon et sinon, quelles sont les nouvelles ?
Sue Ellen : Ewing Global me prends beaucoup trop de temps. Je passe mon temps à surveiller John Ross qui a encore des siennes.
Gary : Comment ça ? Bobby ne m'a rien dit.
Sue Ellen : Je paris que tu n'as pas pu t'empêcher de lui parler de mes problèmes d'alcool...
Gary (gêné) : Oui.
Sue Ellen : Alors ne soit pas étonné qu'il ne t'ait rien dit. Comporte-toi autrement avec lui. Tu n'es pas mon mari et tu n'es pas mon père. Je sais régler mes problèmes toute seule.
Gary : D'accord, d'accord...
Sue Ellen (en souriant) : Je savais que je pouvais compter sur toi !
Gary lui répond par un sourire.
La nuit tombée, Lucia arrive avec ses deux enfants, elle frappe à la porte.
Carmen : Lucia ! Oh comme je suis contente de vous voir ! Je vous suis éternellement reconnaissante de ce que vous avez fait pour Elena !
Lucia : Bonsoir Carmen. Je suis très heureuse de vous revoir. Nicolas va pouvoir aller de l’avant et moi aussi.
Carmen : Merci pour tout ce que vous avez fait pour cette famille.
Lucia : Mais de rien… Où est Christopher ?
Carmen : Il est allé faire un tour à cheval avec Bobby, et le reste de la famille aussi.
Lucia : Je n’ai pas encore l’honneur de connaître tout le monde encore.
Carmen : Ils ne vont pas tarder à rentrer. Vous en aurez l’occasion.
John Ross arrive le premier.
John Ross : Lucia ? Vous êtes revenue ? Comment ça s'est passé ?
Lucia : Bonsoir John Ross. Ne vous inquiétez pas pour Nicolas, le problème est réglé.
John Ross : Bien ! Finalement, vous seule pouvez faire le nécessaire. Vous êtes la seule à bien le connaitre. Je continue à me demander comment vous avez fait, tout de même.
Lucia : Ne vous posez plus de question. Le principal, c’est que nous en soyons débarassés.
John Ross (dubitatif) : Si vous en êtes sûre…
Le reste de la famille arrive.
Christopher : Lucia, je suis heureux de te revoir. (il la prend dans ses bras)
Bobby et Ann : Bonsoir Lucia !
Lucia : Bonsoir Monsieur Ewing et Madame Ewing.
Lucy : Bonsoir Lucia, très heureuse de vous revoir parmi nous.
Sue Ellen : Ravie de vous retrouver ce soir.
Bobby : Lucia…Voici mon frère Gary, le père de Lucy, et voici mon autre frère, Ray Krebbs qui vit en Suisse.
Gary et Ray : Bonsoir Madame Tréviño ! (ils lui serrent la main)
Lucia : Bonsoir Messieurs, ravie de faire votre connaissance, je constate que je ne connaissais pas encore toute la famille Ewing.
Après le repas du soir, alors que Ray, Gary et Lucy sont partis se coucher, John Ross et Sue Ellen se tiennent assis dans le salon, un verre de bourbon à la main.
Sue Ellen : Alors… Comme ça, tu veux mes parts d'Ewing Global ? ça ne t'as pas suffit la dernière fois que tu mêles Gary à tes enbrouilles ?
John Ross : Ce duo d'actionnaires entre Bobby et toi, ça va durer encore longtemps ?
Sue Ellen : Le temps qu’il faudra, et qu'on rembourse Carlos Del Sol. Ne soit pas si impatient…
John Ross ne lui répond pas. Il s'éloigne.
Ann, Carmen et Lucia sont dans la cuisine, en train de ranger la vaisselle. Christopher arrive et invite Lucia à voir les dossiers sur les énergies renouvelables. Ils montent à l'étage. John Ross les suit du regard.
Sur le palier de sa chambre, Christopher regarde Lucia et lui fait un large sourire. Au moment de rentrer dans sa chambre, Christopher se rend compte que John Ross l'observe de loin.
Christopher : Qu’est-ce que tu veux ?
John Ross : Oh rien… préviens moi juste quand tu quitteras le ranch avec elle, histoire que je récupère les lieux.
Christopher (énervé) : Dans tes rêves… je suis ici chez moi...
John Ross n'aime pas quand Christopher lui parle sur ce ton. Il s’éloigne en sortant son smartphone. Il appelle Judith tout en se dirigeant vers la terrasse.
John Ross : Bonsoir Judith, je peux vous parler ?
Judith : John Ross… Je peux calmer vos insomnies et votre solitude si vous voulez.
John Ross : Ce ne sera pas nécessaire, merci !
Judith : Que voulez-vous ?
John Ross : Je veux que vous retardiez de quelques jours les navires de Christopher qui vont aller exploiter le gaz de schiste cette semaine en Arctique.
Judith : Pourquoi ?
John Ross : Christopher a besoin d’une bonne leçon.
Judith : Après tout ce qu’il a vécu ces derniers mois, vous ne le ménagez pas. Mais c’est comme vous voulez.
John Ross : Je n’ai pas l’intention de changer mes habitudes parce que mon cousin a vécu un drame.
Judith : Christopher risque de ne pas apprécier. Quand il s’apercevra que ses affaires prennent du retard, il ne va pas chercher bien loin qui est à l’origine du problème.
John Ross : Je vais tout faire pour le chasser d'Ewing Global, c'est mon entreprise, elle m’est destinée...
Rédigé par Sauveur
Corrigé par Sabby