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Episode 12 (Virtuel)

                                                                         °0o  To live or not to live  o

 

EXT. SOUTHFORK

Emma fait face à la femme. Elle tente désespérément de lui reprendre Christopher Drew des bras. Une altercation s'en suit, quand Ann, Elena et Carmen les retrouvent.

Ann (qui pointe une arme dans sa direction) : Vous allez rendre cet enfant à sa mère, ou sinon je tire, comme j'ai fait à votre mari.

La femme s'exécute, rend l'enfant à Elena qui le prend contre elle et lui dit :

Elena : Mais qui êtes-vous ? Qui vous envoie pour prendre mon fils de la sorte ? Pourquoi faites-vous ça ?

La femme : Je ne peux pas vous le dire, mais c'est vrai, on m'a envoyé pour récupérer votre fils, mais c'était sans savoir que ça allait mal tourner pour mon mari.

Ann : Je n'ai fait que le blesser, mais ce qu'il a fait sur John Ross est une tentative d'homicide, la police va vous arrêter.

La femme : Non, la police ne va pas m'arrêter, je rêgle mes problèmes sans la police, selon le monde auquel j'appartiens et les rêgles qui font de moi ce que je suis.

Ann : Mais que voulez-vous dire ?

La femme : Vous le comprendrez bien assez tôt.

Ann, Eena, Carmen et Emma la regardent sans rien comprendre s'enfuir dans l'obscurité.

Elena : Elle a prit la fuite...

Ann :  Je me demande qu'est-ce qui va se passer après...

Carmen : Oh ! Ma fille, viens que je t'embrasse, et que j'embrasse aussi Christopher Drew.

Ann (à Emma, boulversée par ce qui viens d'arriver) : Heureusement que tu étais là, si Harris t'avait retenu de force à Londres, tu n'aurais pas pu affronter cette femme qui retenait Christopher Drew, nous serions arrivés trop tard... Tu as pu la retenir un moment.

Elena : Merci pour ce que tu as fait, c'était courageux de ta part. Tu as sauvé mon fils.

Emma : Oh, ce n'était pas grand-chose, mais je ne comprends toujours pas pourquoi cette femme s'intéréssait tant à ton fils, tu as une explication ?

Ann : Nous aimerions comprendre.

Elena : Comprendre quoi ? Moi-même je ne comprends pas pourquoi ce couple est venu nous prendre mon fils. Qui sont ces gens ?

Emma : Et son mari ? Il est mort ?

Ann : Non, je l'ai juste bléssé, ses jours ne sont pas en danger. J'espère que John Ross aura de la chance, se faire tirer dessus comme ça...

Emma : Quoi ? Cet homme a tiré sur John Ross ?

Ann : Le mari de cette femme a tiré sur John Ross pour qu'il n'appelle pas la police, mais il a pris trop de risque que de le provoquer en lui disant qu'il allait le faire, et maintenant il va passer la nuit à l'hôpital.

Emma : Mais pourquoi lui avoir tirer dessus ? Je ne cpmprends pas.

Ann : Je ne sais pas moi non plus, mais je trouve bizarre qu'on ait voulu encore une fois enlever ton fils, ça n'a pas de sens.

Elena : ça n'a pas de sens, Nicoles est mort, qui voudrait de son fils ? Il est orphelin.

Emma : Tu es sûre qu'il est bien mort ?

Elena : Mais qu'est-ce que tu dis ? Bien sûr qu'il est bien mort, la police me l'a confirmé, j'ai lu l'acte officiel du décès.

Emma : Mais tu es allé au moins reconnaître son corps à la morgue ?

Elena : Non, la police me l'a demandé, j'ai refusé, lire son acte de décès m'a suffi, et je ne veux plus qu'on parle de lui. Ces gens sont venus pour le trafic d'enfants pour l'adoption. Je tâcherai d'être plus discrète, j'ai dû me faire remarquer avec mon fils dans les rues de Dallas. On a dû me suivre, on sait que j'habite icI. Je vais faire attention.

Ann : Je cours à l'hôpital voir John Ross.

HOPITAL DE DALLAS-Salle d'attente des Urgences

John Ross vient d'être amené au bloc opératoire. Bobby et Lucy sont dans le hall d'attente. Le shérif Derrick est sur les lieux, ainsi que Bum.

Shérif Derrick : D'après les premières constatations, l'homme n'avait pas de papiers d'identité sur lui et nous ne le trouvons pas dans nos fichers des empreintes. Je ne sais pas s'il est mélé de prés ou de loin au cartel Mendez-Ochoa qui vous a tant causé d'ennuis. La femme est activement recherchée. Je crains que tes problèmes ne prendront pas fin tant que ceux qui ont organisé le kidnapping du fils d'Elena n'auront pas ce qu'ils veulent.

Bobby : Ils n'auront pas cet enfant, je ne me laisserai pas faire comme ça.

Derrick : Tu es devenu une cible, ta vie est en danger, toi et tes proches.

Bobby : Je reste combatif, je saurais faire face, je vais augmenter la sécurité au ranch et à Ewing Global.

Derrick : Prends-toi garde, Bobby, une erreur est si vite arrivée. Je te mets sous protection du FBI jours et nuits, ainsi que Sue Ellen et Cliff Barnes, on ne sait jamais, on chercherait à t'intimider en s'attaquant à eux. Mon devoir est  de vous protéger tous et de vous garder en vie.

Bobby : Merci pour ces mises en garde, je vais redoubler de vigilence, et je vais dire à Christopher et Pamela de toujours se déplacer dans Dallas avec une escorte policière. Un malheur est si vite arrivé par les temps qui courent.

Bum : Ne t'inquiète pas, Bobby, mais soit prudent. Prends cette menace bien au  sérieux, et ne laisse  enttrer à Ewing Global que les habitués, et pas les têtes nouvelles, les gens que l'on ne connait pas.

Bobby : A présent, je sais à quoi m'en tenir...

 

                                                         ************Générique**************

 

HOPITAL DE DALLAS-Salle d'attente des Urgences

Bobby et Lucy attendent depuis un bon moment qu'on les renseigne sur l'état de santé de John Ross. Sue Ellen et Gary arrivent.

Sue Ellen :  Ah ! Bobby ! Qu'est-ce qui est arrivé à mon John Ross ?

Bobby : Sa vie n'est pas en danger. Il était inconscient quand il a été transporté dans l'ambulance. ça fait une heure qu'il est au bloc opératoire, on attends l'arrivée du chirurgien. Merci Garry d'être venu.

Garry : C'est mormal, dès qu'un menbre de la famille vit un drame, il faut être là, c'est tout ce qu'on peut faire.

Sue Ellen : Qui sont ces gens qui sont venu kidnapper l'enfant d'Elena ?

Bobby : Nous n'en savons rien. A qui profite son enlèvement, puisque Nicolas est mort ?

Sue Ellen : ça sent l'embrouille, mais pourquoi tirer sur John Ross ?

Bobby : Mais parce qu'il a menacé d'appeler la police si l'homme ne rendait pas sur le champs l'enfant d'Elena à sa mère. Il n'a pas pu s'empêcher de jouer au cow-boy une fois de plus et voilà où ça le mène, à l'hopital. On ne changera pas ton fils.

Ann  (qui vient d'arriver) : Bonsoir Sue Ellen. Tu tiens le coup ?

Sue Ellen : Il le faut bien, je suis bien obligée de faire avec, que veux-tu que je te dise ?

Ann : Ne t'affole pas, je suis à tes côtés.

Bobby : Je suis avec toi.

Sue Ellen : Bobby, qu'est-ce qui nous arrive ? Il y a six mois, l'attaque du ranch, maintenant on vient chez nous nous ravir le fils d'Elena, et John Ross se fait tirer dessus, mais on est la cible de qui ?

Bobby : Je n'en sais pas plus que toi, et c'est ça que je n'aime pas. C'est la question qu'on se pose tous. Nicolas est mort, qui peux vouloir cet enfant ? ça n'a pas de sens, a moins que...

Ann : A moins que quoi ?

Bobby : A moins que Nicolas ne soit pas mort, ça expliquerait la tentative de rapt sur cet enfant. Et ça expliquerait le fait que John Ross qui s'était attiré les foudres du cartel pour avoir fait échoué tous les plans foireux que Nicolas nous a tendu depuis qu'il est de retour à Dallas, se fasse tirer dessus. Mais si Nicolas est en vie, est-ce qu'il dirige encore le cartel ?

Ann : Comment peux-tu affirmer une chose pareille, alors que la police a déclaré Nicolas mort, bien qu'Elena ne soit pas allé reconnaître le corps à la morgue comme la police lui avait demandé.

Bobby : Quoi ? C'est maintenant que tu me dis ça ?

Ann (génée) : C'est Elena qui vient de me le dire, elle ne voulait pas en parler.  

Bobby : Bon, bon, et les autres ?

Ann : Elena, Emma et Carmen sont au chevet de Chistopher Drew. Pamela, paniquée, est allée rejoindre Afton.

Lucy (à Bobby) : Pourquoi faut-il toujours que se produise un drame quand je viens à Southfork ? Pourquoi maintenant ?

Bobby : On se pose tous la même question, et je n'ai pas de réponse à te fournir. Mais comme je n'aime pas être mis devant le fait accompli, je vais demander une exumation du corps de Nicolas, à condition que ce soit bien lui, pour faire une analyse ADN et la comparer avec celle que l'on fera sur Christopher Drew. Si c'est son père, alors Nicolas est bien mort. Et dans ce cas, c'est la mafia de Dallas qui s'intérèsse de trop prés à moi et à mes proches. Je suis riche, des voyous en ont contre mon entreprise qui a fusionné avec Barnes Global. ça crée des jalousies. Ils s'en prennent à un enfant pour mieux m'atteindre, mais je ne cèderais pas, ils n'auront pas Ewing Global.

Bum : Je n'occupe des prélèvements ADN  et je te rappelle quand j'aurai les résultats. Tiens le coup, ce n'est pas le moment de flancher.

Bobby : Merci pour ton aide, comme toujours (il lui sourit, Bum s'éloigne, puis il s'addresse à Lucy) : Je suis désolé que tu sois venu pour être mélé à cette affaire. Tu dois avoir une mauvaise image de Southfork à présent. Mais la vie est ainsi à Dallas, mais de là voir John Ross en sang, je ne pouvais pas le prévoir. C'est la première fois qu'il t'invite, à ce que j'ai pu constater, et je ne comprends pas pouquoi il a fait ça, tu es la dernière personne à laquelle il pense.

Lucy : Il a fait ça pour te montrer qu'il est chez lui ici, bien que Southfork t'appartienne aussi, et qu'il invite qui il veut et qu'il n'a pas besoin de ton accord. Il m'a invité même s'il n'éprouve rien pour moi. C'est pour mieux t'affronter. Il s'est servi de moi, une fois de plus, pour arriver à ses fins et je ne me suis pas méfiée. Je le déteste.

Gary : C'est vrai, je me suis fait avoir moi aussi, il utilise les mêmes methodes que son père, manupuler les gens comme des marionettes, c'est détestable, John Ross est un être détestable. Je sais de quoi il est capable, du pire.

Sue Ellen : En attendant que vous finissiez cette réunion de famille, c'est de la survie de John Ross dont il s'agit (elle verse quelques larmes).

Bobby : On est tous avec toi.

Gary : Je suis à tes côtés, tu peux compter sur moi.

Lucy : Tu as toute mon affection.

Sue Ellen : Merci pour tout ce que vous me dites, ça me touche beaucoup. Je vais être forte, et assurer pour ce coup-ci.

Quelques instants plus tard, le chirurgien arrive.

Le docteur : Voici la situation. Monsieur Ewing a reçu une balle à l'épaule gauche. On a pu la lui retirer. Il a certes perdu beaucoup de sang, mais on a stoppé l'hémorragie. Il va rester à l'hôpital au moins un mois, et en fonction de son état, j'aviserai. Pour l'instant, il est sous tranquilisants, il dort. Vous pourez le voir demain. Je vous ferai appeler quand vous pourrer le voir.

Sue Ellen : Il est tiré d'affaire, que je suis soulagée. Je peux rentrer chez moi. Gary, à une prochaine fois, Bobby et Ann, au revoir.

Bobby : Au revoir Sue Ellen. On va rentrer, demain les affaires reprennent.

Ann : Au revoir Lucy. J'espère que ça se passera mieux la prochaine fois.

Lucy : Trop de  drames, c'est pourquoi je n'ai plus voulu vivre dans ce ranch, mais y revenir de temps en temps, oui, la prochaine fois que t'u m'invites.

Ann : Avec grand plaisir !

CHEZ ELENA

Carmen est chez Elena.

Elena : Tu vas bien maman ?

Carmen : Non, ça ne vas pas, non, on est plus en sécurité nulle part. Je crois que je vais devenir folle...

Elena : Voyons, maman, ne dit pas ça, je t'aime.

Carmen : Mais à qui profite cet enlèvement ? A Joaquim, je crois qu'il est toujours en vie, bien que ça fasse plus de six mois qu'on croyait qu'il était mort, mais moi je crois qu'il n'est pas mort. L'enlèvement, c'est une manière de faire des Mexicains, d'ailleurs tu t'es déjà faite enlevée avec Christopher Drew. Alors venir chez les gens pour les tuer ou les enlever, il n'y a que les Mexicains pour faire ça. John Ross s'est fait tirer dessus, comme si c'était un règlement de compte. L'homme a tiré sans bronché, comme si il en avait reçu l'ordre. Tout ça n'est pas le fruit du hasard. Je crois que tout était préparé, que John Ross appelle la police ou pas. Mais il n'a fait que le blesser, tout comme Christopher qui n'était pas dans sa voiture quand elle a explosé, comme si on cherchait a nous donner un avertissement. Pour moi, Joaquim n'est pas mort, même si tu ne veux pas l'admettre.

Elena : Non, maman, ne me dit pas ça. Nicolas est bien mort, j'ai lu son acte de décès. Et pour mieux te convaincre, Ann m'a dit que Bobby veut faire une analyse ADN du cadavre de Nicolas qui repose au cimetière de la prison. On la comparera avec celle qu'on fera sur Christopher Drew. Je n'approuve pas son idée, d'autant que mon fils va être mis à contribution après ce qu'il vient de subir. Mais si ça peut rassurer tout le monde, toi comme Bobby, alors faisons-la. Te voilà rassurée ?

Carmen : Non, pas vraiment. Et si ça n'était pas lui au cimetière ? Que ferions-nous ?

Elena : ça sera lui, je te le jure.

Carmen : Je veux bien te croire, ma fille, je veux bien te croire.

Elena : Tu pourras me croire, fais-moi confiance...Je vais prendre Christopher Drew et le faire manger, ce qu'il a subi ce soir l'a visiblement choqué, il ne veut plus rien avaler.

HOPITAL DE DALLAS-chambre de John Ross

Le lendemain matin, John Ross dans un lit, l'épaule gauche bandée. Sue Ellen, Bobby, Lucy et Gary sont à son chevet.

Sue Elen : Alors, mon fils, comment tu te sens ?

John Ross : Comme quelqu'un qui s'est fait trouer la peau. Je me sens faible, mais je tiens le coup.

Bobby : ça fait plaisir t'entendre ça.

John Ross : Merci d'être tous venu, mais où est Christopher ?

Bobby : Je ne l'ai pas encore prévenu. Il lui reste encore une semaine de voyage, avec tout ce qu'il a vécu, je ne voulais pas que ce qui t'est arrivé lui gache son voyage de noce avec Lucia. Il sera là la semaine prochaine.

John Ross : Et Pamela ? Encore une fois elle manque à ses obligations.

Bobby : Tu es trop dur avec elle, elle a subi un choc emotionnel en te voyant allongé au sol ensanglanté. Elle est allée se refugier chez Afton pendant quelques jours.

John Ross : Qui est le type qui m'a tiré dessus ?

Bobby : D'après ce que Derrick m'a dit, on ne le connaît pas, pas plus que la femme qui était avec lui, tout juste qu'ils vivent ensemble. Ce que personne ne comprend, c'est pourquoi ils était venu prendre l'enfant d'Elena, pour le compte de qui ? Si c'est le cartel, ça n'a pas de sens, puisque Nicolas est mort, afin c'est ce que croit Elena. Pour en être bien sûr, je vais faire une analyse ADN sur le cadavre qui est, officiellement celui de Nicolas.

John Ross : Bien, bien, au moins comme ça on sera fixé, on verra le visage de notre enemi. D'autres choses à me dire ?

Bobby : Que j'ai fait renforcer la sécurité à Southfork, les hommes du shérif Derrick veillent sur nous. Nous sommes en sécurité maintenant, tu as ma parole. Tout est sous contrôle.

John Ross : Bien, bien, il ne me reste plus qu'à me remettre le plus vite possible.

Bobby : Et puis Jimmy a été arrété tôt ce matin, qu'il est en détention avant son jugement.

John Ross : Pourquoi tu me dis ça ? ça ne me concerme pas, ce sont les affaires d'Emma, pas les miennes.

Bobby : Bien normal que tu saches ce qui se passe à Southfork, puisque cette propriété t'appartient en demi-part, alors, entre co-proprio, je t'informe de ceux qui vivent sous mon toit, je vrais dire aussi sous ton toit, comme par exemple le fait qu'Emma est allé vivre dans un de nos appartements pour passer plus de temps avec Jimmy, son nouvel petit ami, en prison, lors des visites. Elle a fait ses valises ce matin.

John Ross : Je me fiche avec qui Emma peut bien sortir. De toute façon, elle a pris ses distances par rapport à moi depuis qu'elle est revenue du Mexique, elle me fuie, et nous ne fréquentons plus depuis ce moment-là.  Plus sérieusement, tu as pensé à renforcer suffisamment la sécurité à Ewing Global ?

Bobby : Arrête de vouloir tout régenter comme si j'étais un incapable. Tu crois pas que j'ai deviné ton petit jeu ? Te rendre indispensable, comme ça tu contrôle la famille, et tu penses comme ça récupérer des parts d'Ewing Global  de la sorte ? Ecoute-moi bien, je n'ai pas besoin de ton aide, car je sais que tu ne fais rien par hasard, tout ça pour récuperer les parts de Christopher que tu convoites. Je sais que tu es prêt à tout pour y parvenir. Alors un bon conseil, occuppe-toi de tes affaires, comme de Pamela, si tu ne veux pas qu'elle divorce de toi, c'est ce qui risque d'arriver si tu ne changes pas d'attitude envers elle. J'en ai assez de t'entendre. Au revoir, John Ross, j'ai du travail à Ewing Global.

John Ross : Oncle Bobby, écoute-moi...

Bobby a quitté la pièce.

Sue Ellen : Qu'est ce que tu voulais dire à Bobby ? Je peux aller lui dire, je pars au bureau maintenant.

John Ross : Non, ça ne te regarde pas.

Sue Ellen : Encore une de tes manigances ? Quand me ferra-tu confiance ? Puisque c'est comme ça, je m'en vais. Tu n'as plus besion de moi, à ce que je constate. Au revoir, mon fils (elle l'embrasse).

Gary : Je pars aussi, ma présence ne t'es pas utile, sauf pour préparer un mauvais coup. Au revoir, neveu, rétablit-toi vite.

Lucy : Je pars aussi. On se revera à Southfork quand Ann m'invitera cette fois, et pas toi. Au revoir, bon rétablissement.

John Ross sort son smartphone et appelle Judith.

John Ross : Bonjour Judith, c'est John Ross. Je suis à l'hôpital. On m'a tiré dessus hier soir.

Judith : Bonjour John Ross. Oh ! Mon Dieu, on vous a tiré dessus ? Vous êtes bléssé ?

John Ross : Un homme est venu hier soir chez nous à Southfork pour kidnapper Christopher Drew, le fils d'Elena Ramos. J'ai voulu m'interposer pour qu'il lui rende l'enfant, il m'a tiré une balle dans l'épaule gauche, me blessant suffisament pour que je reste à l'hôpital pour un mois.

Judith : C''est embétant pour nos affaires. J'ai voulu vous appeler hier soir, je comprends pourquoi vous ne répondiez pas. Je vous l'annonce : vous avez été nommé Président de la commission des chemins de fer. Félicitations !  Mais comme vous êtes immobilisé à l'hôpital, ça va  retarder votre entrée en fonction.

John Ross : Vous ne pourriez pas assurer l'interim afin de repousser ma momination officielle ?

Judith : Je vais tout faire pour vous remplacer pendant votre absence afin de pouvoir reporter la date de votre investiture, mais je ne pourrais pas jouer les prolongations plus d'un mois, sinon il faudra organiser de nouvelles élections.  

John Ross : Ne vous inquétez pas, je serais rapidement rétabli, et nos affaires vont reprendre.  

Judith : Remmettez-vous sur pieds le plus tôt possible, c'est tout le bien que je vous souhaite.

John Ross : Merci Judith. A bientôt.

Judith : Au revoir John Ross.

Puis John Ross appelle Julia Rose.

John Ross : Bonjour Julia Rose, ça va ?

Julia Rose : Bonjour John Ross. On doit bien se voir à midi au restaurent ?

John Ross : Ce ne sera pas possible. Un homme m'a tiré dessus hier soir à l'épaule gauche après que je t'ai amené à ton studio. Je suis bléssé et je suis à l'hôpital pour un mois.

Julia Rose : Un mois ? Je peux aller te voir à l'hôpital ?

John Ross : Non, tu vas devoir retourner au Maroc le temps que je me rétablisse. Ce serait une mauvaise idée que d'aller venir me voir à l'hôpital, tu y croiserais forcement Sue Ellen et Bobby qui sont à mon chevet. Je ne peux pas te laisser seule à Dallas. Le mieux, c'est qu'on se revoit dans un mois quand je sort de l'hôpital. En attendant, je vais te faire un virrement bancaire pour que tu puisses partir d'ici et revenir à Dallas. ça marche ?

Julia Rose :  Oui, on peut faire comme ça.

John Ross : Alors on se revoit dans un mois ?

Julia Rose : Ok dans un mois. John Ross, rétabli-toi vite. Au revoir.

John Ross : Merci Julia Rose. A bientôt.

Dans l'après-midi, Elena vient voir John Ross.

Elena : Salut John Ross. Comment tu te sens ?

John Ross : Bonjour Elena. ça va comme quelqu'un qui vient de se faire trouer la peau. ça aurait pu mal finir, mais tu vois, je suis toujours là. Rien ne t'obilgeait à venir me voir, Bobby et Sue Ellen sont à mon chevet.

Elena : Voyons, puisque nous vivons à Southfork, c'est normal que je m'intérèsse à toi.

John Ross : Tu ne comprends pas ? Tu es la responsable de ce qui vient de m'arriver. Je n'ai pas envie de te voir.

Elena : Comment ça la responsable ?

John Ross : Si tu n'avais pas couché avec Nicolas, tu n'aurais pas eu  Christopher Drew. Et je ne serais pas à l'hôpital en ce moment. Tu crée les ennuis dès que tu es là. Je n'ai pas besoin de ta compagnie.

Elena : Ecoute-moi bien, John Ross. Je n'ai pas fait le déplacement depuis Southfork pour entendre ça. Tu ne t'es même pas soucié si Christopher Drew allait bien. La relation que j'ai eu avec Nicolas, ça n'est pas tes affaires. 

John Ross : Alors retourne chez toi, je n'ai pas besoin de toi ici, et ne reviens plus.

Elena : Toujours aussi déplaisant... (elle ne fini pas sa phrase et quitte la pièce énervée, John Ross tourne la tête pour ne pas la voir partir).

INT.SOUTHFORK-CUISINE

En fin d'après-midi, Elena vient voir Ann.

Ann : Bonsoir Elena, ça va ?

Elena : Bonsoir. ça va comme ci comme ça. Je me remet lentement de ce que nous avons dû subir, ma mère et moi. Elle récupère. Je suis passée voir John Ross à l'hôpital et je regrette déjà de l'avoir fait.

Ann : Un rien le contrarie. Il s'est disputé avec Bobby. Déjà qui'il était irrascible en temps normal, ce qu'il vit en ce moment le perturbe énormement. Je pense qu'il se calmera quand il sortira de l'hôpital.

Elena : ça n'est plus mon problème. Je regrette d'être passée le voir à l'hôpital. Mais de l'avoir vu hier baigner dans son sang, ça m'a fait penser à Drew. Il ne mérite pas la mort, et je ferais tout pour lui venir en aide si sa vie était menacée.

HOPITAL DE DALLAS-Chambre de John Ross

Une semaine plus tard, Christopher et Lucia viennent voir John Ross.

Christopher : Comme ça ce couple a voulu kidnapper Chrsitopher Drew ? ça n'a aucun sens. Il suffit que je parte d'ici quinze jours et je te retrouve allongé dans un lit à l'hôpital.

John Ross : A moins que tu envie ma place, tu aurais fini toi aussi avec une balle dans le corps si tu avais voulu t'interposer. Heureusement qu'Ann l'a refroidi, mais j'étais déjà touché à ce moment-là. Mais ça ne nous dit pas pourquoi ils sont venu chercher cet enfant.

Lucia : Oui, c'est incompréhensible. Nicolas est mort, seul son père serait prêt à tout pour le récupérer, je connaît bien Nicolas et de quoi il est capable.

Christopher : Trafic d'enfant pour l'adoption ?

Lucia : Si c'est encore le cartel, il fait dans le tafic de drogue, pas d'enfant.

John Ross : A moins que Nicolas ne soit pas mort, il veut récupérer son fils, et je reçois une balle parce que je l'ai mis en prison. C'est ce que pense Bobby, il va faire une analyse ADN sur le cadavre de Nicolas qui repose à la prison.

Christopher : C'est maintenant qu'on me dit ça ?

John Ross : Ton père a voulu t'épargner.

Lucia : Nicolas vivant ? Je crois que Bobby se trompe, il est mort, Elena peut nous l'affirmer.

John Ross : Ce ne serait pas la première fois que les morts hantent les vivants.

Christopher : Arrêtons les suppositions, on est sûr de rien. Le plus important, c'est que tu te rétablisses. J'ai hâte de te revoir à Ewing Global.

John Ross : Et moi donc !

Un peu plus tard, c'est Pamela qui vient voir John Ross.

John Ross (furieux) : C'est maintenant que tu décides enfin pour venir me voir ? Tu as fait quoi pendant tout ce temps-là ? Afton t'a consolé pendant que moi je dépéris sans toi ?

Pamela : Toujours aussi arrogant, on ne te changera pas, je ne te changerai pas, c'est au-dessus de mes forces.

John Ross : Je me fais tirer dessus et tout ce que tu trouves à dire, c'est que je suis arrogant ? Tu ne peux pas changer de logiciel, surtout en ce moment ?

Pamela : Je crois que je vais repartir, je n'arrive pas à m'entendre avec toi, et ça dès le début, j'en ai fait une tentative de suicide ne l'oublie pas. Je ne suis pas un objet qu'on pose sur la cheminée. Tu es triste à mourrir, avec toi je m'ennuie. Je sens bien que je vais finir par perdre patience et divorcer pour de bon. Je suis encore jeune, il n'y a pas mal de secrétaires masculins à Ewing Global et je pourrais en mette un dans mon lit ce soir si je voulais. Alors john Ross, écoute-moi bien, fais attention à ce que tu me diras quand tu sortira de l'hôpital dans un mois si tu ne veux pas recevoir un courrier de mon avocat. Et n'oublie pas que c'est à cause de Bobby que mon père s'est retrouvé en prison au Mexique pour un crime qu'il n'a pas commis, le meurtre de J.R. Je pourrais très bien me venger pour tout le mal que Bobby a fait endurer à mon père,et contre toi puisque tu étais de mèche avec lui et que tu étais d'accord pour que Cliff reste en prison alors que mon père n'est pas un criminel. Alors,je te laisse à tes choix personnels, mais prend la bonne décision si tu veux encore qu'on continue à vivre ensemble. Je vais voir mon père, j'ai un rendez-vous avec lui, ça concerne Katherine et je n'ai pas bien compris pourquoi il voulais parler d'elle au bureau. Réflechit bien à ce que je t'ai dis, je ne plaisante pas. Au revoir, et repose-toi bien.

John Ross reste silencieux, la regarde partir sans rien dire, comme assomé par Pamela qui lui a tenu tête cette fois-ci.

EWING GLOBAL-Bureau de Pamela

Cliff Barnes est assis sur un siège dans le bureau de Pamela qui arrive.

Pamela : Pourquoi tu voulais tant me voir, pour parler de Katherine ? ça pouvait pas attendre ce soir à la maison ?

Cliff : Je vais tout t'expliquer. J'ai proposé à Katherine de devenir actionnaire minoritaire d'Ewing Global et elle a acepté. Je lui donne 2% de mes parts, et si tu fais pareil, elle en aurra 4%, tu es d'accord pour ce transfert d'actions ?

Pamela : Mais oui je suis d'accord, je voulais de toute façon le faire depuis longtemps, mais elle avait refusé. Je vois que tu es arrivé à la convaincre. Mais rassure-moi sur un point : tu ne te sert pas d'elle au moins pour assouvir ta soif de pouvoir face à Bobby ?

Cliff : Non, voyons, elle est d'accord pour entrer dans le club des actionnaires d'Ewing Global.

Pamela : Soit, mais pourquoi maintenant ?

Cliff : Je crois que c'est le moment pour le faire : à trois, nous serrons mieux pour négocier, ma voix aura plus de poids, famille Barnes contre famille Ewing. Quant à Katherine, c'était le meilleur moyen de la retenir à Dallas, car j'ai peur qu'elle disparaisse pour de bon après qu'elle ai ramené le corps de Pam. Depuis qu'elle s'est montrée à tous, j'ai une dette envers elle. C'est trop long à t'expliquer pourquoi j'ai agit ainsi et que je l'ai faite quitter Dallas par la force. Je n'en suis pas fier et je ne t'ai pas encore tout expliqué. Elle non plus, sinon tu m'en aurait déjà parlé. Je lui offre ces parts pour me faire pardonner. Au fond, on ne change pas une femme qui a eu l'ivresse du pouvoir. J'ai su que nous referions affaires dès la première minute que je l'ai vu se pointer chez moi. Elle aime le pouvoir et elle veut le pouvoir et je vais lui donner sur un plateau d'argent. Tu es d'accord ?

Pamela : Venant de toi, ce qui est  généreux est toujours foireux derrière. Mais si Katherine est dans le coup, je suis dans le coup. C'est vrai, à trois, on aura plus de pouvoir, mais je sais que ça va créer des conflits avec Bobby, John Ross et Christopher, mais ce n'est pas ce que tu recherches ?

Cliff :  Dans la vie, ce qui te fortifie affaibli ton adversaire, n'oublie jamais ce proverbe, c'est à Ewing Global que cela se vérifie, et ça va se vérifier quand Katherine aura son bureau ici. J'en rêve déjà !

Pamela : Soit, mais comment compte-tu annoncer ça à Bobby ? Aujourd'hui ? Avec ce qui vient d'arriver ?

Cliff : Il faut d'abord que John Ross sorte de l'hôpital, et c'est dans un mois. A ce moment, je vais soliciter auprès de Bobby et de Sue Ellen ainsi que de Christopher une réunion d'actionnaires et je leur dirai tout à ce moment. Je sais éperdument que ça va être tendu avec Christopher qui ne l'apprécie pas du tout, pareil pour John Ross qui va enrager qu'on partage les parts d'Ewing Global une fois de plus. Mais il faudra passer outre leurs réticences pour que je puisse arriver à mes fins : être sur un pied d'égalité, même si Bobby sera géné de cotoyer une ex qui ne lui a pas laissé que de bons souvenirs au lit.

Pamela : Je sais. Tu fais ça pour toi, au fond ?

Cliff : Ah ! Tu comprends vite, comme ça les Ewing comprendront que d'avoir fait fusonner mon entreprise avec la leur, grâce à toi, ne leur donne pas tous les droits et que j'attends qu'ils me respectent, si ce n'est pas trop demander. En attendant, tu ne leur dis rien, compris, tu sais tenir un secret?

Pamela : Pas de problème, je ne te trahirai pas.

Cliff : On verra la tête de Bobby, j'en rigole déjà ! (Cliff éclate de rire, Pamela lui sourit).

EWING GLOBAL-Bureau de John Ross

Un mois s'est écoulé. John Ross est sorti de l'hôpital. Il arrive à son bureau,  tout en voyant le courrier qui s'est accumulé sur son bureau.

John Ross (en se parlant à lui-même, en regardant une photo de J.R. où il pose à ses côtés, posée sur une étagère) : Tu vois, papa, on est à égalité, je me suis fait tirer dessus moi aussi. Mais je ne sais pas par qui, et c'est ça que je n'aime pas, pas connaître son ennemi et ne pas le voir en face.

Puis il téléphone à Judith.

John Ross : Bonjour Judith. C'est John Ross. Comme convenu, je suis de retour aujourd'hui.

Judith : Bonjour John Ross. Enfin vous revenez. Vous me liberez de cette commission, il était temps. Un jour de plus et vous étiez concidéré comme démissionnaire. Je vais prévenir le conseil d'administration que vous  venez. A tout de suite.

John Ross : J'arrive.

John Ross quitte son bureau tout en téléphonant à Julia Rose.

John Ross : Julia Rose ? Bonjour, c'est John Ross !

Julia Rose : Bonjour, John Ross. Enfin vous revenez !

John Ross : Je suis sorti aujourd'hui de l'hôpital. Tu peux revenir à Dallas. Je t'ai retenu un billet d'avion. Quant tu sera arrivée demain, on ferra les boutiques, de quoi être présentable pour le poste que je te propose.

Julia Rose : Quel poste ?

John Ross : Je veux que tu viennes travailler avec moi à Ewing Global. Tu va devenir une de mes secrétaires. De toute façon, il fallais que j'en licencie quelques unes.

Julia Rose : Je n'ai jamais fait ça.

John Ross : Pas grave, tu apprendras sur le tas.

Julia Rose : Alors, merci, comme tu peux être gentil.

John Ross : Pas de quoi. On se voit demain à ton studio ?

Julia Rose : Pas de problème, à demain.

COMMISSION DES CHEMINS DE FER

John Ross se trouve dans le hall d'entrée de la Commission des chemins de fer.

John Ross : Bonjour, je suis John Ross Ewing. J'ai rendez-vous avec Judith Ryland.

La secrétaire : Attendez ici, je vais vous annoncer.

John Ross va s'assoir dans la salle d'attente et prend son smartphone.

John Ross : Je pourrais parler au senior Lopez ? John Ross Ewing.

Une voix : Je vous le passe.

Senior Lopez : Monsieur Ewing, quel plaisir de vous avoir au téléphone. On va pouvoir enfin finaliser notre accord aujourd'hui ?

John Ross : Oui, cet après-midi. Je serai officielllement nommé Président de la Commission des chemins de fer et vous pourrez faire passer la drogue que vous voudrez par les camions de Rayland Transportation, je serai votre garant qu'il n'y aura pas de contrôle aux frontières à ce moment-là.

Senior Lopez : Très bien, monsieur Ewing, c'est vraiment un plaisir de faire affaires avec vous.

John Ross : Quant aux navires de Christopher, mettez-y la drogue comme convenu.

Senior Lopez : Pas de problème, tout ce ferra comme convenu en temps voulu. Et si vous voulez autre chose, appelez-moi. Je suis à votre disposition. Au revoir, Monsieur Ewing, c'était un plaisir de faire affaire avec vous, et je sais que nous en referons d'autres.

John Ross : C'est réciproque, au revoir.

Senior Lopez racroche le téléphone et parle à son directeur qui n'est autre que... Nicolas Trévino !

ENVIRONS DE DALLAS-MAISON DE NICOLAS TREVINO

Dans le salon de la maison de Nicolas Trévino.

Senior Lopez : Alors, sénior Trévino, tout marche comme prévu ?

Nicolas Trévino : Parfait, tout est parfait. Tous ont cru à ma mort. Officiellement, je suis mort pour Elena, Lucia, les Ewing, la police de Dallas et même le Gouverneur du Texas ! Ma doublure était parfaite, on aurait cru mon sosie ou mon frère jumeau. A celui-là, on a bien fait de lui proposer un an de salaire, comme John Ross avait fait pour la femme de ménage. Il s'est fait tuer à ma place, peu importe, ça sert à ça les doublures et c'est comme ça que mon évasion a réussi : on ne me cherchait pas où je m'était caché, et des complices m'on permit de m'évader de prison. Quant à ce couple de paysans, quelle bonne idée, ça pouvait marcher, mais c'était sans compter sur Ann qui sait bien tirer. ça a foiré lamentablement, à l'heure qu'il est, mon fils serait avec moi. Mais tout n'est pas perdu, je trouverai un autre moyen pour le récupérer. Débarassez-vous du paysan, quand la police va l'interroger, il va tout raconter. Eliminez-le aujourd'hui, puis allez dire à sa femme que c'est le tir d'Ann qui est la cause de sa mort. Comme ça elle voudra se venger, et vous lui donnerez des instructions, de toute façon, elle n'a plus rien à perdre, et je me fiche d'elle complètement, elle ne me sert plus à rien.

Senior Lopez : Si senior, c'est comme vous voulez, c'est vous le chef du cartel, même si ce n'est pas officiel et que vous devez rester dans l'ombre, je fais le travail à votre place, je fais ce que vous me demandez de faire, j'obéit à vos ordres.  

Puis Nicolas appelle Judith.

Nicolas : Bonjour, seniora Ryland, comment allez-vous ?

Judith : Oh, mais très bien, senior Trévino. Je vois que vous étes galant. Vous prenez de mes nouvelles, ça me touche énormement. Un parfait gentleman !

Nicolas : Mais c'est tout à fait naturel que de prendre des nouvelles d'une dame aussi belle et jolie que vous.

Judith : C'est trop ! Vous allez me faire rougir !

Nicolas : Ce n'étais pas mon intention. Où en sont nos affaires ?

Judith : John Ross vient d'être nommé Président de la commission des chemins de fer, d'après le plan que vous aviez prévu. Maintenant il va pouvoir baisser les contrôles en fonction des chargements que je fais pour que la drogue puisse passer sans problème aux Etats-Unis, John Ross  sera moins surveillé parce qu'il est un Ewing, il est riche et puissant, on ne va pas le soupçonner de faire dans le trafic de drogue. Mais dès que la drogue sera déposée dans les navires de Christopher, j'appelle la police, comme convenu. Comme ça John Ross tombera pour trafic de drogue, Christopher sera arrêté comme un receleur. Enfin on pourra détruire les Ewing, on en sera débarrassé pour de bon !

Nicolas : ça valait le coup de mettre Harris en prison ?

Judith : Harris  ? C'est le cadet de mes soucis. Lui en prison, nous pouvons faire affaires, car s'il était encore dans mes pattes, je pourrais dire adieu à notre trafic de drogue.

Nicolas : Je vois que nous sommes fait pour nous entendre. Mes salutations, seniora Ryland.

Judith : Mes salutations, senior Trévino.

Nicolas à Lopez :

Nicolas : Comment se porte notre prisonnier ?

Senior Lopez : Rien n'a changé. Il refuse de parler.

Nicolas : Je vais aller lui rendre une petite visite. Vous venez avec moi, senior Lopez ? Il doit avoir faim, c'est l'heure de le faire manger.

Senior Lopez : Si, senior.

EXT.SOUTHFORK-Terrasse

Il est midi. C'est l'heure du déjeuner, à la terrasse, devant la piscine. John Ross et Christopher sont à table, pendant que Lucia et ses enfants se baignent.

Christopher : Tu en fait bien une tête, ça va ?

John Ross ne lui répond pas.

Christopher : Eh ! Tu vas bien ?

John Ross : Oui, fiche-moi la paix, je n'ai pas envie de te parler.

Christopher : Qu' est-ce que tu as ?

John Ross : Tu aurais pu rester plus longtemps à Hawaiî, comme ça je n'aurais pas eu à voir ta tête aujourd'hui.

Christopher : Tu veux une bonne correction ?

John Ross : Frapper quelqu'un qui a l'épaule bléssée, ça n'est pas correct.

Christopher : Tu préfères que je te jette dans la piscine ?

John Ross : Non, pour nager, c'est impossible.

Christopher : Toujours le même, et je dois te supporter comme ça tous les jours.

John Ross : Et oui cousin, les choses sont comme ça, tu dois me supporter, que ça te plaise ou pas.

Christopher (exédé) : Un vrai garnement. Au juste, à quoi tu rêvais quand tu avais cinq ans ?

John Ross : A des puits de pétrole. Et toi ?

Christopher : D'en avoir six. (en le disant d'un air grave, puis en lui faisant un grand sourrire moqueur, tout en quittant les lieux sans même le saluer).

John Ross : Eh ! du c... (puis en se parlant à lui-même)  Je crois que je vais sortir ce soir.

Christopher rejoint Lucia qui est sur le rebord de la piscine, allongée sur une chaise-longue.

Lucia : J'ai tout entendu. Encore des disputes avec ton cousin ?

Christopher : Oui, et je ne vois pas ce qui le changera.

Lucia : Je vais lui parler. A plus tard.

Christopher l'embrasse, puis Lucia se dirige vers John Ross attablé, Carmen faisant le service.

Lucia : Alors, John Ross, toujours prêt à chercher noise à mon mari, comme à votre habitude ?

John Ross : De quoi je me mêle ? Occupez-vous de vos affaires.

Lucia : Si vous vous disputez avec Christopher, c'est que vous êtes égoiste, possessif. Vous n'admettez pas qu'on puisse penser differemment de vous. Je le vois avec Pamela, ça ne marche pas bien fort.

John Ross : Je crois que je vais finir ce repas ailleurs, et ne vous mêlez plus de mes affaires (il s'éloigne).

Carmen : Il est devenu instable depuis qu'on lui a tiré dessus.

Lucia : On peut dire que les Ewing accumullent les tuiles. Christopher a failli périr carbonnisé dans sa voiture, maintenant John Ross se fait tirer dessus, j'espère que ça va s'arrêter.

ENVIRONS DE DALLAS-MAISON DE NICOLAS TREVINO

Dans la cave de la maison de Nicolas, un prisonnier...Carlos Del Sol, l'ami de Bobby, torturé par les hommes de Nicolas, le visage ensanglanté, tuméfié et pleins de bleus, un oeil mi-clos, allongé à même le sol sur un matelas, pieds et mains liés.  

Nicolas : Alors, senior Del Sol, vous ne voulez toujours pas me donner le numéro du smartplone de Bobby ? J'ai des choses à lui dire.

Carlos Del Sol : Non, jamais, je ne trahirai pas Bobby. Vous êtes un criminel et un tueur. Vous êtes malade. Vous êtes le démon, vous irez en enfer après votre mort. Dommage que les tentatives pour vous éliminer aient toutes échouées.

Nicolas (au geôlier) : Tu utilises tous les moyens pour le faire parler jusqu'à ce soir. Il finira bien par cracher le morceau. De toute façon, ce soir, tout sera terminé, j'aurai réglé mon problème avec Bobby.

Senior Lopez : Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse de Bobby Ewing ?

Nicolas : Bobby, je vais lui régler son compte une bonne fois pour toute et je vais enfin pouvoir me venger. Il a cru pouvoir me ramener au Mexique, j'ai retrouvé ma liberté. Il n' a pas voulu m'obéir, il m'empêche de voir mon fils, ce soir je vais à Ewing Global et je le tue...

Ecrit par Sauveur

Ecrit par sauveur 
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