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Episode 13 (Virtuel)

°Oo   Revenge No Matter What   oO°

 

 CHEZ KATHERINE WENTWORTH

En début d'après-midi, John Ross vient rendre visite à Katherine.

John Ross : Bonjour Katherine. Je peux entrer ?

Katherine : Vous, John Ross Ewing ? Quel bon vent vous amène chez moi ? Toujours cette blessure à l'épaule ? Entrez.

John Ross : Merci. On m'enlève les bandages aujourd'hui-même à l'hôpital. Au fait, je ne suis pas venu ici pour tenir salon. Vous êtes en affaire avec Cliff Barnes d'après ce que m'a dit Pamela ?

Katherine : Je ne suis au courant de rien.

John Ross : Ne me dites pas que vous n'avez pas une petite idée ? Cliff veut vous donner des parts d'Ewing Global ? C'est ça ? En tout cas, vous ne les méritez pas. Tenez-vous éloignée de mon entreprise, et faîtes plutôt des milkshakes et des cookies pour Pamela.

Katherine : John Ross, si c'est pour être arrogant une fois de plus, je vous demanderez de quitter les lieux tout de suite. Je n'aime pas vos manières. C'est vous qui voyez.

John Ross : Je quitte les lieux, mais sachez que Cliff vous a mis dans ses plans, sans que vous le sachiez, et vous serez la dernière prévenue, à moins que Pamela soit de mèche avec son père, ce qui n'est  pas pour m'étonner de sa part.

Katherine : Et alors ? Je ne suis pas dans sa vie privée avec son père.

John Ross : Pour quelqu'un qui a refait surface d'entre les morts, on ne vous met pas dans la confidence des vivants. Vous auriez dû rester où vous étiez, au fond, morte ou pas, ça ne change pas grand chose au fait  que vous n'avez rien à faire à Ewing Global, ce n'est pas une place pour une aventurière comme vous, après ce que vous avez fait à Bobby. Si Cliff vous veut comme actionnaire, c'est non. Je ne vous veux pas dans mon entreprise, Bobby et Christopher sont du même avis que moi, on m'aime pas ceux qui sont intéréssés par notre argent. Vous voulez vous remettre dans le monde des affaires, non mais je rêve?

Katherine (sans se laisser démonter) : Si Cliff décide quelque chose, j'attendrais qu'il me le dise.

John Ross : Vous êtes qui pour revenir à Dallas de la sorte ? Cendrilllon, la Belle au bois dormant, ou... une veuve noire ?

Katherine  (agacée) :  Que les choses soient claires. Si je deviens actionnaire, ce sera la volontée de Cliff et de Pamela. Elle me l'avait proposé, j'avais refusé, nous ne nous connaissions pas bien à l'époque.  Et puis Ewing Global appartient autant à Cliff qu'à Bobby, puis que leurs deux sociétés ont fusionné. Ne ramenez pas tout à vous comme du temps des Pétroles Ewing. Alors préparez-vous à me voir bientôt siéger au conseil d'administration d'Ewing Global et d'y avoir un bureau comme Pamela.

John Ross : Je vous déteste.

Katherine : Si vous vous avisez à me déclarer la guerre, je ne serais pas seule cette fois-là, et vous ne savez pas de quoi je suis capable quand on me cherche. Maintenant, sortez de chez moi, et n'y revenez plus.

John Ross sort de la pièce, sans la saluer, vexé qu'on lui ait tenu tête. Katherine  reste sur le palier de la porte en le devisageant . Puis elle referme la porte et va téléphoner à Cliff.

Katherine : Bonjour Cliff, je peux te parler ?

Cliff : Bonjour Katherine, ça me fait toujours plaisir quand tu m'appelles. Que puis-je faire pour toi ?

Katherine : John Ross vient à l'instant de passer chez moi. Il me dit que tu veux me faire rentrer dans l'actionnariat d'Ewing Global, c'est vrai ?

Cliff : C'est exact. Je t'en avais parlé lors du mariage de Christopher et tu étais d'accord. ça te pose un problème ?

Katherine : Non, mais pour John Ross, oui. Il veut empêcher ça.

Cliff : Ce que je compte faire, c'est mettre un peu de pagaille à Ewing Global, rien que pour voir les têtes de Bobby et de John Ross quand ils te verrons débarquer pour de bon et te faire remettre les comptes de la société ! J'en rigole à l'avance !

Katherine : Tu la tiens ta revanche, on dirait, et je suis impliquée dedans ? Pas de problème, plus on est de fous, plus on rit ! Mais dis-moi, tu comptais m'annoncer ça quand ?

Cliff : Le jour de la réunion, c'est-à-dire ce soir, quand Bobby et John Ross seront mis devant le fait accompli. Excuse-moi de ne t'avoir rien dis, mais si tu disais tout à John Ross, l'effet de surprise aurait disparu et ils aurait pu prévoir une riposte. Même si John Ross sait pour notre projet, il ne peut pas se douter que c'est pour ce soir, et je ne crois pas qu'il prévienne Bobby et Christopher de mon projet, tellement il est individualiste.

Katherine : ça marche.

Cliff : Je savais que je pouvais compter sur toi. Surtout ne vient pas te montrer ce soir, je te dirais quand venir.

Katherine : Merci pour ce que tu fais pour moi. Le monde des affaires ne m'a jamais abandonné.

Cliff : Je sais, je te connais bien, tu es ma soeur. Au revoir, Katherine.

Katherine : Au revoir, Cliff, contente que nous puissions refaire affaire. (puis Katherine se parle à elle-même) :  Et dire que John Ross venait chez moi pour m'imposer sa loi, quel être pathétique ! (elle éclate de rire).

 

*********          Générique          *********

 

STUDIO DE JULIA ROSE

John Ross vient rejoindre Julia Rose à son studio.

John Ross : Désolais de ne pas avoir pu déjeuner avec toi ce midi, j'avais trois mots à dire à Christopher, et puis j'ai des soins à faire à domicile pendant un certains temps, je viens à l'instant de sortir de l'hôpital pour qu'on me retire mes bandages. Je ne sort plus manger à midi à Dallas, il faut que je me soigne.

Julia Rose : Je comprends. Quelle chance que tu as d'être en vie. Les rêglements de compte finissent mal, en général.

John Ross : Il en faudrait plus pour m'abbatre. Je suis John Ross Ewing... Au fait, je voudrais t'amener à Ewing Global pour être secrétaire, tu es toujours d'accord ?

Julia Rose : Mais bien sur !

John Ross : Alors, allons-y !

EXT. SOUTHFORK

Ray se présente à l'entrée du ranch, vers la terrasse. Ann est en train de tailler la haie autour de la piscine.

Ann : Ray ? Quelle bonne surprise ! Ravie de te voir. Comment-vas tu ?

Ray : Bonjour Ann (il l' embrasse). ça va. Alors comme ça, John Ross s'est fait tirer dessus ?

Ann : Je vois que Bobby t'a mis au courant. C'est pour John Ross que tu es venu ?

Ray : Oh non, il n'en vaut pas la peine, j'ai d'autres choses à faire. C'est pour me réconcillier avec Bobby, je ne veux pas qu'on reste faché à cause de Lucas. Il va tenter une action en justice pour être reconnu comme le fils légitime de Bobby et pouvoir porter son nom. Je n'aime pas trop ça, car à coup-sur, je vais être mêlé à tout ça. Encore des problèmes en perspective. Je veux parler à Bobby, je ne veux pas qu'on reste fâché, c'est mon frère.

Ann : Contente pour toi que tu prennes de la distance avec Lucas, c'est après tout à Bobby à se réconcillier avec Lucas et à mettre sa rencoeur de côté et à se comporter comme un père pour lui, ce qu'il refuse de faire. C'est facile pour lui de ressasser ses vieilles histoires avec Jenna Wade, Lucas n'y est pour rien. Il lui faudra trente ans pour s'apercevoir que Christopher a un frère, c'est bien tard.  

Ray : A qui le dis-tu ! Les affaires familliales des Ewing n'ont jamais été simples et j'y ai été mis à contribution trop souvent. Maintenant, je veux que les choses s'appaisent. Quand est-ce que je peux voir Bobby ?

Ann : Bobby est à Ewing Global jusqu'à huit heures.

Ray : Alors je vais faire un tour aux écuries.

Ann : Je viens avec toi. Tu restes diner ce soir ?

Ray : Bien sûr, avec grand plaisir !

EWING GLOBAL - Hall d'entrée

John Ross : Voici l'entreprise que mon grand-père Jock Ewing a fondé et qu'il a laissé à mon père en 1978. Tu vois le portrait de notre père, c'est ça Ewing Global. Il m'a appris ce dur métier de pétrolier, avec ses rêgles et sa loi, qui pert gagne, on reçoit des coups, on en donne, et on ne peut pas gagner tout le temps, il faut savoir échouer pour se refaire. C'est ça le monde des affaires, tu écrases ton ennemi, pour ne pas te faire écraser à ton tour. J'espère que tu n'es pas effrayée par le monde du pétrole, et des énergies renouvelables je dois ajouter aujourd'hui.

Julia Rose : Non, bien au contraire, si ça peut me rapprocher de ma famille, je peux t'aider, mais sans utiliser un révolver, on ne vit plus du temps du Far west ! Je ne suis pas Calamity Jane !

John Ross : Bien sûr, et je n'aimerai pas me trouver dans un duel pour me faire trouer la peau, j'ai déjà donné !

Julia Rose : Est-ce que je peux prendre chez moi ce tableau ce soir en partant ?

John Ross : Oui, tu me le rendras quand tu voudras.

Julia Rose : Merci.

John Ross : Que tu prennes ce tableau va à coup-sûr faire enrager Bobby, car c'est lui qui en a fait la commande, et que c'est toi qui le demande, je le vois délà fulminer dans son bureau !  Car tu va travailler ici avec moi, mais avec Bobby et ma mère qui partagent les mêmes idées. Tu vas voir Sue Ellen, elle va te chercher noise  et va vouloir te faire partir d'ici comme elle pourra, puisque tu es la fille illégitime de J.R., Elle va te détester. Mais tu travailles ici puisque je le veux bien, et ils n'ont pas leur mot à dire. Méfie-toi d'eux. Te savoir à mes côtés me conviens. Je vais te donner du travail, un bureau et des dossiers à classer, ma précédente secrétaire était une imcompétente !

Julia Rose : Tu cherches à me combler, je ne m'attendais pas à autant de gentillesse de ta part.

John Ross : C'est bien normal, tu es ma soeur.

EWING GLOBAL - Bureau de Bobby

Bobby et Sue Ellen observent de loin John Ross et Julia Rose.

Bobby : Mais qui vois-je avec John Ross ? Encore cette fille ? Il ne compte pas la faire travailler ici dans mon entreprise ? Je vais la chasser moi-même s'il le faut.

Sue Ellen : Je m'en charge moi-même, ne t'inquiète pas, je trouverai les mots justes pour qu'elle parte d'ici et n'y remete pas les pieds. Quand à John Ross, je le résonnerai, il m'écoutera, ce qui n'est pas ton cas, puisque tu n'es pas son père.

Bobby : Regarde-le comme il me nargue, il me fait un grand sourire et me salue de la main, mais pour qui il se prend ?

Sue Ellen : Pour quelqu'un qui cherche à te narguer, ne rentre pas dans son jeu, tu t'y perdras. Laisse-moi gérer tout ça, tu veux bien ? Tu n'as rien d'autres à faire en ce moment ?

Bobby : Si, j'ai un rendez-vous à l'aéroport de Dallas, je vais m'absenter un petit moment, mais je serai rentré à temps pour la réunion.

Sue Ellen : C'est ça, file à ton rendez-vous !

Bobby, en se rendant vers l'ascenseur, croise Julia Rose sur son chemin.

Bobby : Vous, j'espère que vous prendrez le chemin de la sortie dès ce soir et que vous ne reviendrez plus ici. Je suis ici chez moi.

Julia Rose : Je suis ici par la seule volonté de John Ross, il m'a donné du travail à faire, j'exécute.

Bobby : John Ross donnerai du travail à n'importe qui. De toute façon, il est manipulateur et il se sert de vous dans sa guerre contre moi.

Julia Rose : De votre guerre entre vous deux, ne me mêlez pas dans vos histoires. John Ross est mon frère, moi je ne vous connais pas et vous n'êtes pas quelqu'un de bien.

Bobby : Un mot de plus...

Julia Rose : Deux, trois, quatre...Mais qu'est-ce que ça va changer ? Vous avez été en rivalité avec mon père, vous l'êtes avec John Ross. Rêglez vos problèmes avec votre neveu, et nous finirons un jour par nous entendre (en riant).

Bobby : Quel aplomb vous avez !

Julia Rose : Comme celui de mon père ? Alors je tiens ça de lui, et j'en suis fière. Je ne suis pas ici pour me laisser marcher sur les pieds. Alors quand John Ross revient, nous aurons une longue discussion, comme un conseil de famille...

Bobby : Merci pour l'invitation... (dit-il un air exaspéré, voyant qu'elle lui résiste).

EWING GLOBAL - Bureau de Sue Ellen

Sue Ellen demande à Julia Rose de la rejoindre dans son bureau et referme la porte derrière elle.

Sue Ellen : Bonjour, alors comme ça vous êtes la fille de mon défunt mari que John Ross a retrouvé ?

Julia Rose : Bonjour Madame Ewing. Vous êtes la mère de mon frère John Ross, enchantée (avec ironie).

Sue Ellen (qui refuse de lui serrer la main) : Oh, ne vous réjouissez pas trop vite en me voyant, mon fils vous a peut-être sous son aile, mais ça ne durera pas, tôt ou tard, il sera confronté à la réalité.

Julia Rose : Qu' est-ce que je dois comprendre ?

Sue Ellen : Qu'être la fille de J.R. ne va pas vous apporter le bonheur que vous espérez trouver chez nous. Regardez cette photo de mon second mariage avec J.R., (un cadre posé sur son bureau que Sue Ellen montre à Julia Rose), c'est J.R. que j'ai suffisament aimé pour me remarier une seconde fois avec lui, alors les enfants illégitimes, fruit de ses coucheries hors mariage, je ne veux pas voir ces enfants illégitimes à mon lieu de travail. J.R. n'a aimé que moi, les autres femmes qu'il a pu avoir dans son lit n'ont pas compté pour lui. Je le sais, j'ai été sa femme et c'est avec moi qu'il a fondé une famille. Les autres femmes, ce n'était pas par amour qu'il les mettait dans son lit, mais pour le pouvoir. Des conquêtes d'un soir dont il n'était pas amoureux, il en a eu, dont ma propre soeur, je sais de quoi je parle. Avoir un géniteur, c'est une chose, fonder une famille c'en est une autre. Vous avez des parents adoptifs qui ont veillé sur vous et qui vous aiment, c'est ce que n'a pas fait ce coureur de jupons de J.R. qui ne vous a pas élevée. Alors, un bon conseil, partez d'ici avant que Bobby ne revienne et ne vous en donne l'ordre, c'est compris ?

Julia Rose : Si je suis ici, c'est que John Ross le veut.

Sue Ellen : C'est vrai qu'on a toujours besoin de secrétaires, ce n'est pas le travail qui manque ici. J'espère que vous m'avez comprise ? Vous savez ce qui vous reste à faire ?

Julia Rose : Vous me concidérez comme votre personnel de maison ? Ce sera à John Ross de décider de ce que je dois faire ici. Moi, j'ai du travail qui n'attends pas (d'un ton sec).

Sue Ellen : Vous, mon personnel de maison, mais vous voulez rire ? Je ne voudrais pas de vous chez moi comme bonne, et qui voudrais de vous ? Regardez un peu ces papiers. J'ai une lettre de démission avec une petite indemnité au passage, et une lettre de licenciement, laquelle voulez-vous signer ? ça nous ferra gagner du temps, au moins ce soir je serrai débarassée de vous. Alors, quel est votre choix ?

Julia Rose : D'allez travailler plutôt que de vous entendre dire des bêtises (avec ironie).

Sue Ellen : C'est ça, allez travailler, j'aurais une discussion avec mon fils, vous pouvez en être sûre (en colère).

Julia Rose sort du bureau de Sue Ellen qui referme la porte derrière elle pour ne pas la voir plus longtemps. 

INT. SOUTHFORK - Cuisine

Lucia fait un tour à la cuisine, elle y retrouve Carmen assise sur une chaise, pensive, devant un portrait de Miss Ellie.

Lucia : Bonjour Carmen. Que se passe-t-il ? Pourquoi vous comporter vous de la sorte ?

Carmen : Elena et moi avons pris une dure décision : quitter Dallas, on n'y est plus en sécurité, depuis qu'on a cherché à nous enlever Christopher Drew. Vous, ce n'est pas votre cas, vous avez Christopher pour vous protéger, mais moi, je suis seule et Elena est vulnérable avec un enfant, je ne peut pas la protéger si on essaie de nous enlever mon petit-fils une nouvelle fois. Et puis sachant que Joaquim est bien vivant et de retour, on ne peut plus rester ici. Il faut qu'on parte d'ici, c'est trop dangereux. Joaquim nous retrouvera de toute façon et je ne veux pas que les Ewing en souffrent, Christopher et John Ross ont failli en mourrir.

Lucia : Comment ça Nicolas est en vie ? Non, vous faîtes erreur, il est bien mort. Ce qui est arrivé à John Ross, c'est de sa faute, comme toujours, s'il n'avait pas cherché à jouer au héros, ce qu'il n'est pas. Ici, je suis en sécurité. Christopher est un homme d'honneur, je ne peux pas mettre en doute son hospitalité  ni la protection qu'il me procure. Je suis triste que vous partiez sur un malentendu.

Carmen : Vous n'avez pas compris ? Joaquim est bien vivant, il est à Dallas, et n'attendez pas qu'il soit trop tard pour vous en appercevoir quand vous en aurez la preuve et qu'il cherchera à rentrer en contact avec vous. Mais sachez que ma décison est irrévocable, je m'en vais à mon grand regret, j'ai tant de souvenirs dans ce ranch avec Miss Ellie, Bobby et Ann. Je dois m'en aller, il n'y a plus rien pour moi ici. Partez d'ici pendant qu'il est encore temps.

Lucia : Vous êtes une belle personne, je vous sens sincère. Je vous embrasse.

Carmen : Je vous embrasse aussi, je ne vous oublierai pas... Que Dieu vous garde... (en essuyant quelques larmes).

PRISON DE DALLAS - Salle des parloirs

Emma : Avoir pris tous ces risques rien que pour moi, pour me faire sortir de la clinique, ça en vallait la peine ? Si c'est pour te voir en prison, je ne supporte pas ça.

Jimmy : Je t'aime, Emma, depuis la première fois que je t'ai vu aux écuries.

Emma : L'endroit est propice aux coups de foudres, mais pour que tu finisses en prison pour les prochaines années, non, je ne veux pas. Mon père est certe un monstre, mais il ne m'aurait pas enfermé dans cette asile pour le restant de mes jours. Tu as fait ça pour moi ? Je ne le mérite pas.

Jimmy : Tu sais quel sort funeste il te réservait, alors ne parle plus de lui, il est dangereux pour ceux qui partagent sa vie, comme Ann ta mère dont il t'a détourné trop longtemps.

Emma : Tu as certainement raison, mais il te faudra un bon avocat pour te faire sortir d'ici. Bobby t'en trouvera un.

Jimmy : Je ne me fait pas de soucis à ce sujet-là, il sait tenir ses engagements, on avait déjà évoqué le problème tous les deux. Sinon, ça va à Southfork ?

Emma : C'est un véritable camps retranché, la police  surveille nos allées et venues, c'est étouffant, on est trop surveillé. C'est pourquoi j'ai préféré vivre dans un meublé d'Ewing Global, comme ça je peux passer plus de temps avec toi.

Jimmy : Et dire que tu fréquentais John Ross ! (avec ironie).

Emma : John Ross, c'est de l'histoire ancienne, c'était une erreur. Avec toi, c'est du vrai, et je veux te connaître. Dommage que tu ne puisses pas me prendre dans tes bras...Je suis si seule sans toi...J'ai tant besoin de toi...Vivre sans toi, c'est impossible... 

AEROPORT DE DALLAS - Hall des départs

Dans l'après-midi, Carmen et Elena ont donné rendez-vous à Bobby et à Ann à l'aéroport de Dallas.

Elena : Merci d'être venu, ma mère et moi allons partir de Dallas, pour toujours je ne sais pas, mais pour un bon moment. C'est devenu trop dangereux de rester ici, le cartel peut nous retrouver, car cette femme qui a essayé de kidnapper mon fils était bien décidée à le faire et travaille sûrement avec les Mexicains. On ne peut rien exclure, sinon pourquoi s'en prendre à mon enfant ? Et puis cette prémonition, nous dire qu'on le comprendra bien assez tôt, oui, mais quoi ? C'est pourquoi je pars en Californie, à Las Vegas, le casino Le Montecito va m'engager comme secrétaire de direction, et ma mère sera femme de chambre dans l'hôtel du casino. Ne soyez pas trop déçus, c'est vrai que nous nous sommes affronté dans le passé, mais j'étais manupulée par John Ross puis par Nicolas. Je sais que je vous ai fait beaucoup de peine, mais c'était aussi la faute de J.R. qui a dépouillé mon père et je ne cherchait qu'à me venger par tous les moyens, à n'importe quel prix. Je sais que j'ai commis beaucoup d'erreurs, mais c'est du passé.

Bobby : Ne cherche pas à te faire pardonner pour tous les tords que mon frère a causé à ta famille, tu n'y es pour rien, et n'en parlons plus. Tu as nommé un administrateur pour tes terres ?

Elena : Oui, j'ai déjà la personne qu'il me faut, et digne de confiance.

Bobby : Viens que je t'embrasse, et Carmen venez aussi.

Carmen : Il est temps de nous dire adieux. Je ne peux pas tourner la page de Southfork comme ça sans un pincement au coeur. J'y laisse tant de souvenirs, avec Miss Ellie, Clayton, et vous Bobby, et vous Ann.  

Ann : Carmen, venez que je vous embrasse, Elena aussi, ainsi que Christopher Drew !

INT. SOUTHFORK - Salon

En fin d'après-midi, Ann est de retour à Southfork tandis que Bobby est retourné à Ewing Global. John Ross a  lui quitté Ewing Global pour faire un tour à Southfork pour y retrouver Sue Ellen et Christopher. Sauf qu'il trouve au salon Sue Ellen et Gary se tenant par la main, ce qui indispose John Ross qui regarde fixement  Gary avec froideur. Sue Ellen s'en apperçoit, se lève de son fauteuil et vient embrasser  John Ross.

Sue Ellen : Comment vas-tu, mon fils ?

John Ross ne lui répond pas, mais hoche de la tête pour lui dire que ça va tout en continuant de défier Gary du regard. Celui-ci ne se laisse pas impressionner et  lui répond en hochant de la tête aussi pour lui signifier que tout va bien avec Sue Ellen. John Ross a compris que ce n'est plus le moment d'insister. Il se dirige vers la cuisine où se trouvent Ann et Pamela.

INT. SOUTHFORK - Cuisine

John Ross : Bonsoir Ann.

Ann : Bonsoir John Ross. Maintenant que Carmen n'est plus là, j'ai plus de travail en cuisine à faire. Heureusement, Pamela est là pour me prêter un coup de main le temps qu'on embauche quelqu'un.

John Ross : Bonsoir Pamela. ça va ?

Pamela : Oui, ça va, merci de me poser la question. J'ai du travail avec Ann, je crains de ne pas avoir beaucoup de temps à te consacrer.

John Ross : Et si on allait au restaurant ce soir après la réunion ?

Pamela : Avec grand plaisir. C'est gentil venant de toi.

John Ross : Et après au théatre ? J'ai réservé deux places.

Pamela : Je vois que tu fais des progrès. Tu cherches à te rapprocher ainsi de moi ?

John Ross : Et pourquoi pas ?

Pamela : C'est un début qui me conviens.

John Ross : Faisons comme ça pour l'instant ?

Pamela : C'est d'accord pour après la réunion.

Ann : ça fera deux couverts en moins ! Amusez-vous bien !

INT. SOUTHFORK - Salon

John Ross vient ensuite voir Christopher dans le salon qui tient un verre de bourbon à la main. John Ross s'en sert un.

John Ross : Alors, cousin, tes affaires marchent-elles bien ?

Christopher : De quoi tu te mêles ?

John Ross : Oh ! C'était juste pour prendre de tes nouvelles, sans plus.

Christopher : Le problème, avec toi, c'est qu'on ne sait jamais quand tu es sincère.

John Ross : C'était pour prendre de tes nouvelles, cousin.

Christopher : Permet-moi d'en douter. Avec toi, de quoi veux-tu qu'on parle ? Du temps qu'il fera ?

John Ross : Au fait, si tu veux voir Julia Rose, elle est en ce moment à Ewing Global, et elle loge dans un de nos meublés de l'Avenue du Président Kennedy. Tu peux aller la voir, c'est ta soeur aussi... Elle a envie de te rencontrer.

Christopher : Non, ce n'est pas ma soeur, c'est la tienne et on en reste là. Elle n'a rien à faire à Ewing Global, mais comme tu fais tout ce que tu veux, met-là où tu veux, je m'en fiche. Par contre, que fait-tu de Pamela ? Tu es heureux avec elle ? ça ne se voit pas.

John Ross : ça n'est pas tes affaires.

Christopher : Je ne sais pas comment je te supporte. Peut-être que je n'ai pas le choix. Tu as encore mise ces chaussettes dessins-animés, Michey ? Quant-est ce que tu vas grandir ? (avec ironie).

John Ross : Tu n'es pas ma mère.

Christopher : Et cette affreuse cravate rouge, elle n'est pas assortie à ton costume, tu ne sais pas encore t'habiller correctement à ce que je constate (avec ironie).

John Ross : Comment Lucia a t-elle pu te dire oui ? 

Christopher : Tu le sais que tu es moins laid qu'avant ? (avec ironie).

John Ross : Quand tu parles, ça fait "ouaoua'. Tu ressembles à Droopy dans Snoopy. (avec ironie).

Christopher : Tu le sais que tu terrorises tout le monde ici, surtout Pamela ? (avec ironie).

John Ross : Tu es un âne. Je le disais que tu étais un animal (avec ironie). 

Christopher : Comment se fait-il quand tu es là, un nuage noir se forme au-dessus de ma tête ? C'est que tu n'es pas sociable. Tu devrai ouvrir un restaurant, tu verrais du monde (avec ironie).

John Ross : C'est vrai qu'avec un âne, on n'en ferra jamais un cheval de course (avec ironie). 

Christopher : Petit, tu n'avais pas les yeux en face des trous. ça tourne pas rond chez toi, tu le sais, ça ? Mais c'est quoi ton problème ? T'es malaaaade ! (dit-il d'un ton exaspéré, en haussant la voix). T'es un grand malade ! Va te faite soigner, je suis prêt à te payer le psychiatre. Pourquoi est-il comme ça ? (dit-il en levant les yeux au ciel en se plaignant).

John Ross : Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner ! (avec ironie en lui lançant un sourire moqueur).

Christopher : Tu ressembles à rien ! Tu as une allure épouvantable ! Tu a une tête à faire peur !

John Ross va se servir un second verre de bourbon comme si de rien n'était.

Christopher : T'es dingue ou quoi ? Tu as regardé trop de films de gansters ? Tu te prends pour qui ? Dark Vador ? Terminator ? John Travolta ? Te fatigues pas à me répondre, tu risquerai de te luxer le cerveau ! (avec ironie).

John Ross : Attention quand tu vas sortir, y a des courants d'air ! (avec ironie).

Christopher : Ton attitude, c'est comme un immense trou noir d'énergie négative qui te caractérise. Les gens négatifs comme toi attirent les choses négatives. Quant tu parles, je m'endors comme si j'avais pris un tas de somnifères. Je t'aime pas, je te déteste !

John Ross : Ne vas pas trop loin (exédé).

Christopher : Trop loin ? Mon père n'a pas le courage de te jeter dehors, même que tu sois co-proprio avec mon père, tu prends trop tes aises ici. Lucia est outrée par ta présence. Quel spectacle pitoyable tu lui donnes. Tu devrais aller vivre avec ta mère, tu serais bien avec elle, pourquoi tu ne le fais pas ?  

John Ross : Tu l'as dit toi même, je suis co-proprio. Au fait, j'ai été élu Président de la commission des chemins de fer en remplacement de Judith Ryland. Je vais pouvoir arrêter tes navires qui doivent explorer le gaz de schiste demain en Arctique. Le gaz de schiste, c'est trop dangereux pour l'environnement, et ça pollue la terre. Tu es un dangereux pollueur ! (avec ironie).

Christopher : Sans blague ! Tu crois pouvoir m'arrêter comme ça ? Tu es malade ! Tu es un psychopathe ! Il aurait fallu t'interner chez les dingues depuis fort longtemps. On parlera de ça à la réunion, et je prendrais des décisions contre toi. Tu dépasses les bornes (en colère).

John Ross : Comme tu voudras. Tu sauras bien assez tôt  ce dont je suis capable. Partons, la réunion va commencer sous peu.

Christopher s'éloigne sans même écouter ce que John Ross lui dit. Il part de Southfork avec sa voiture et téléphone à Bum durant le traJet.

Christopher : Bum, bonsoir. C'est Christopher. Tu peux aller inspecter mes navires à Corpus Christi ? J'ai peur que John Ross ne tente encore quelque chose ce soir.

Bum : Bonsoir Christopher. Encore des problèmes avec John Ross ? D'accord. J'envoie mes hommes tout de suite sur place. Je ne peux pas y aller, je suis à l'hôpital, j'attends les résultats des tests ADN, ils vont venir d'un instant à l'autre.

Christopher : Pas de problème, tu me préviens dès que tu as les résultats.

Bum : Alors, à plus tard.

EXT. SOUTHFORK - Terrasse

John Ross téléphone  au segnor Lopez.

John Ross : Bonsoir, segnor Lopez. Vous avez déposé la drogue comme convenu ?

Segnor Lopez : Oui, Monsieur Ewing, selon ce que vous aviez demandé.

John Ross : Très bien. Alors attendez mon signal avant d'appeler la police. Je vous rappelerai. (tout en se parlant) : Christopher, tu es fait comme un rat.

Puis c'est Bum qui appelle John Ross :

Bum : Salut, John Ross. Qu'est-ce que tu manigances avec Christopher ?

John Ross : Les affaires habituelles.

Bum : Pourquoi est-ce que je dois aller contrôler ses navires ?

John Ross : Ne pose pas de questions, mais fait ce qu'il te demande de faire.

Bum : Toujours en rivalité avec Christopher ?

John Ross : Occupe-toi des navires de Christopher (il coupe le téléphone, Bum est offusqué par le comportement de John Ross. Puis il se dirige vers Pamela tout en allant vers sa voiture) :  Tu veux monter dans ma nouvelle Porche ? (dit-il à Pamela, en lui faisant signe de monter en ouvrant la portière passager tout en lui faisant un grand sourire ).

Pamela : Oui, mon chevalier servant !

John Ross prend Pamela dans sa voiture et quitte les lieux aussitôt. Durant le trajet, il met  une chanson de Madonna, "Frozen".

John Ross : Tu apprécies Madonna ?

Pamela : Et comment ! C'est ma chanteuse préférée ! (elle freudonne la chanson qu'elle entend).

John Ross : Ah ! Je voulais te dire : je t'aime !

Pamela : Quoi ? Qu'est-ce que tu as dit ?

John Ross : Tu as très bien entendu : je t'aime !

Pamela : Oh ! John Ross ! Arrête tes boniments ! Qu'est-ce que tu veux ? Mes parts d'Ewing Global ?

John Ross : Non, je voulais te dire que je t'aime.

Pamela : Pas ce jeu avec moi, je suis une panthère et je peux te griffer.

John Ross : Griffer quelqu'un comme moi qui s'est fait trouer la peau ?

Pamela : Oui, c'est vrai, il faudra attendre un peu que tu sois remis de tes blessures.

John Ross : Il te faudra attendre pour voir le lion qui est en moi.

Pamela : Oh ! J'ai hate de voir ça !

John Ross : Je suis sincère quand je te dis que je t'aime. Emma a été une erreur, une fille de riche qui s'intéréssait plus à mon argent qu'aux sentiments. Elle m'a envouté. Heureusement, j'ai compris qu'elle n'était qu'une arriviste. Je ne veux pas divorcer de toi, mais on pourrait commencer par vivre sous le même toit. Viens vivre à Southfork, Emma n'y vit pas pour l'instant  et je ferai comprendre à Bobby et Ann que la cohabitation entre Emma et toi est impossible à Southfork. Tu es d'accord pour essayer, au moins un mois ou deux ?

Pamela : Et cette fille que tu as ramené, je ne veux pas qu'elle vive avec nous, compris ?

John Ross : Pas de problème. Je l'ai installée à Dallas dans un de nos meublés. C'est toi et toi seule que je veux à Southfork à mes côtés, tu es d'accord ?

Pamela : Mais pour qui tu me prends, John Ross ? Tu crois qu'il suffit de m'offrir le gîte et le couvert pour m'acheter de la sorte ? 

John Ross : Je te veux, prends-moi !

Pamela : Non, John Ross, c'est trop tard tout ce que tu me dis là. Tu aurais dû me le proposer depuis bien longtemps. N'oublie pas que Bobby a jetté mon père en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Bum a tué J.R., je le sais et tu ne me l'a jamais avoué, c'est ça que je te reproche. Pour ça, Bobby doit payer et je suis prête à tout faire pour me venger. La Ronda Simone, celle qui a fait un faux témoignage, est prête à revenir sur son faux témoignage que ton père et J.R. avaient fabriqués, maintenant qu'elle est sous ma protection. Et c'est Bum qui a volé l'arme de mon père pour tuer J.R. et pour faire accuser mon père.  La réunion d'actionnaires, c'est pour me venger de vous tous. Pour mener ça à bien, la venue de Katherine dans l'actionnariat d'Ewing Global fait partie de mon plan, mais je crois que tu le sais ça, puisque tu es venu chez elle cet après-midi, n'est-ce pas ?

John Ross reste silencieux.

Pamela : Ce que je veux pour Katherine, c'est 20 % des parts d'Ewing Global pour elle, comme ça, mon père, Katherine et moi en auront 50%, ce qui nous mettra à égalité avec toi, Christopher, Bobby et Sue Ellen.

John Ross : N'oublie pas que tu lui a refusé le droit de grâce que tu avais pour le faire sortir au plus vite, mais que tu as préféré le laisser quelques temps sous les verroux, dois-je te le rappeler ?

Pamela : C'est quand j'ai su qu'il n'y était pour rien dans la mort de J.R. que je l'ai fait sortir, et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt, même si je voulais lui faire payer le fait d'avoir tué mes bébés.

John Ross : Tu veux un nouveau partage des parts ? Je ne suis pas seul à décider.

Pamela : De toute façon, il faudra trouver une solution, sinon je préviens le Procureur que Bobby a délibérément inventé l'assassinat de J.R. à Nuevo Laredo d'après les plans de J.R. Que ce soit J.R. ou Bobby qui en a eu l'idée, ça ne change rien, il reste complice d'une machination visant à détruire mon père et d'en faire le coupable idéal pour lui prendre son entreprise. C'est encore la guerre Barnes-Ewing, et je représente la troisième génération de vendetta, et je suis prête à laver l'honneur de mon père. Alors s'il faut mettre Bobby  en prison pour complicité de meurte, c'est un juste retour des choses. Quant à toi, si tu es complice, choisi bien ton camp avant de m'affronter. Les Ewing ne sont peut-être pas si puissant à Dallas depuis la mort de J.R. J'ai de la ressource, et j'obtiens ce que je veux.

John Ross : Tu as participé à son arrestation à l'hôtel.

Pamela : Mais à l'époque les preuves semblaient vraies, mais tout était faux, l'arme de mon père, c'était J.R. qui lui avait volé, et ça je ne le savais pas. Mais on n'en est plus là. Si on divorce, tu n'aura plus de pouvoir sur mes parts de Barnes Global et je pourrai recréer l'entreprise de mon père et finie la fusion de nos deux entreprises. C'est bien simple : ou Katherine obtient ce qu'elle veut, ou bien je vais voir le Procureur, je fais annuler la fusion de nos deux entreprises parce qu'elle est basée sur un mensonge et je divorce de toi par la même occasion, c'est aussi simple que ça. Sinon, ton invitation à aller vivre à Southfork me touche beaucoup, venant de toi, je trouve que tu t'améliores. Une piscine, des chevaux, des terres, rien de tel pour se reposer après le travail, mais tout ça viendra après de ce qui sortira de la réunion. Alors prépare-toi à faire le nécéssaire si tu tiens autant à moi.

INT. SOUTHFORK - Salon

Sue Ellen : Enfin, on est tranquille, John Ross est parti.

Gary : Il veut tout régenter, même ta vie privée.

Sue Ellen : Non, ça il n'y parviendra pas. C'est mon fils, pas mon mari.

Gary : Sue Ellen, j'ai envie qu'on aille au restaurant puis au théatre. On finira la soirée chez moi, et peut-ête la nuit si tu es d'accord.

Sue Ellen : Ne te berce pas d'illusion. J.R. a été l'amour de ma vie, et je ne compte pas me remarier avec toi. J'apprécie beaucoup ta compagnie, tu es agréable comme ami, comme compagnon, mais de là à devenir ta femme, non, pas le moins du monde. Mais qu'on reste en contact, qu'on se voit tous les jours le plus souvent possibe pour se retrouver. Oui, je préfère ta compagnie à celle d'un verre de vin ou de  John Ross. Tu m'as beaucoup aidé pour décrocher de l'alcool, ça je ne peux pas l'oublier et je te suis reconnaissante, car à l'heure qu'il est, je serais devant une bouteille à oublier mon chagrin. Je ne t'aime pas comme mon époux, mais comme un très vieil ami.

Gary : Oui, moi aussi, je t'aime. L'essentiel, c'est que je ne te perde pas.

Sue Ellen : Oh ! Non, je ne vais pas partir de Dallas demain comme ça sans te le dire, je suis trop bien avec toi ! Alors, qu'est-ce qu'on fait ce soir ? Tu n'as pas autres choses à me proposer que d'aller au restaurant ?On en a déjà fait pas mal, alors trouve quelque chose d'autre pour que nous soyons ensemble ce soir.

Gary : Et si je t'invitais chez moi, pour un repas en tout simplicité, rien que tous les deux ?

Sue Ellen : Oui, comme tu es galant, j'accepte ta proposition.

Gary : Je vais essayer quelques recettes de Valène, car question cuisine, c'est elle qui s'occupait de tout à la maison.

Sue Ellen : Ah ! Toi à la cuisine ? Tu ne sais même pas faire cuire un oeuf au plat !

Gary : Arrête de te moquer de moi, veux-tu ?

Sue Ellen : D'accord, chez toi ce soir, à neuf heures, après la réunion. Mais ne te ruine pas en frais de traiteur, je sais que tu ne sais pas cuisiner et que de toute façon tu en appeleras un. Ne fait pas ça pour m'impressionner, je le sais bien, tu ne roules plus sur l'or, d'après ce que Bobby m'a dit.

Gary : Je ne te décevrai pas.

Sue Ellen : Je n'en attendais pas moins de toi. J'ai une réunion à Ewing Global, et quand elle est finie, je file chez toi. J'espère ne pas être en retard.

Gary : Ce n'est pas grave si tu es en retard, l'essentiel, c'est que tu viennes chez moi.

Sue Ellen : Alors, j'ai hâte de venir chez toi !

Sue Ellen et Gary quittent Southfork tandis que Emma arrive, accompagnée de Jimmy.

INT. SOUTHFORK - Cuisine

Emma : Maman, tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse. Jimmy vient d'être libéré sous caution. Il est libre, et son procès est pour la semaine prochaine. Et de toute façon, d'après ce que nous a dit le juge, il ne retournera pas en prison. Un forte amende, tout au plus.

Ann : Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse pour toi ! Mais où est-il ?

Emma : Le voilà qui arrive !

Jimmy : Bonsoir Madame Ewing !

Ann : Bonsoir Jimmy, heureuse de te retrouver (ils s'embrassent).

Jimmy : Où sont les autres ? Vous êtes seule ?

Ann : Carmen ne travaille plus chez nous, Bobby est à Ewing Global avec Cliff, Sue Ellen vient de partir. John Ross, Christopher et Pamela sont en chemin pour les retrouver. Lucia et ses enfants ne doivent pas tarder à rentrer. Mais reste pour dîner, et toi aussi Emma.

Emma : De toute façon, maintenant que Jimmy est libre, je comptais revenir vivre à Southfork pour être près de toi, mais j'ai en projet de vivre avec Jimmy à Dallas, le temps qu'on se trouvent un appartement rien que pour nous deux. Jimmy et moi, nous nous aimons.

Ann : Oh ! Ma chérie, comme je suis heureuse pour vous deux, après ce que vous avez vecu tous les deux, vous voilà enfin réunis. Vous vivez où vous voulez, c'est vous qui décidez. Au fait, tu m'as parlé de liberté sous caution, mais qui a payé la somme demandée ? Bobby ne m'en a pas parlé, c'est curieux.

Emma : C'est aujourd'hui que ça s'est décidé. Judith a tout réglé, ça lui a coûté 5 000 000 $, elle a de quoi payer, vu qu'elle est riche, plus riche que Bobby.

Ann : Quoi ? 5 000 000 $ ? Mais où a t-elle pu trouver une somme pareille en si peu de temps, le jour  même ? Même Bobby n'aurait pas pu trouver tout cet argent, et il nous aurait fallu faire un emprunt à la banque pour réunir une somme pareille. Je ne savais pas qu'elle était riche à ce point, ça m'étonne de sa part d'avoir pu régler une somme pareille si précipitament, surtout pour celui qui t'a fait quitter la clinique par la force et qui a fait échouer ses projets te concernant. Elle ne t'en tient pas rencume, et c'est ça que je n'arrive pas à m'expliquer. Elle te déteste et elle te fait sortir de prison à la seconde près.

Emma : Peu importe, après tout, ma grand-mère est riche, ça je confirme, et puis Bobby ne serait-il pas un peu radin ?

Ann : Ah ! Non ! Je t'interdis de dire ça. N'en parlons plus, et fêtons ton retour et la remise en liberté. Je vais sortir le champagne ! On va attendre le retour de Bobby pour fêter ça.

Jimmy : J'ai hâte de le remercier pour l'avocat qu'il m'a donné.

Ann : Tu aurra tout le temps pour le remercier. En plus nous aurons à table Ray Krebbs, son autre frère qui va se joindre à nous.

Jimmy : Quel plaisir de se retrouver en famille !

Emma : Maman, il faut que je t'avoue quelque chose, à toi aussi, Jimmy. J'ai été violée au Mexique par Luis, quand je suis venu y faire affaire.

Ann : Quoi  ? C'est maintenant que tu me dis ça ?

Emma : C'est que je pouvais pas te le dire, c'était trop dur. J'avais honte de moi.

Ann : Mais non, ma cherie, tu peux tout me dire, je suis ta mère.

Emma : C'est pour ça que j'ai fuit John Ross et que nous avons céssé de nous fréquenter. Je lui fesais croire que j'allais bien, mais au fond je n'allais pas bien. Mais de toute façon, notre relation était batie sur un mensonge depuis le début : il ne m'aimait pas, il se servait de moi que pour ses affaires, pour éliminer mon père, et pour ça je lui ai rendu un fier service. Mais pour le reste, c'est Pamela qu'il aimait. Depuis mon retour du Mexique, je crois que je fesais une dépression, et mon père s'en est rendu compte. Il savait tout.

Ann : De quoi tu parles ?

Emma : Il savait que Luis m'avait violée au Mexique, je lui avais tout raconté, ainsi qu'à Judith. Excuse-moi maman de ne t'avoir rien dit à toi.

Ann : Oh ! Emma ! Mais qu'est-ce que tu me racontes ? Tu as tout dit à Harris, et à Judith, et à moi, qui suis ta mère, tu ne m'as rien dit ? Tu ne peux pas savoir la peine que tu me fais. Je croyais que tu pouvais me faire confiance, et tu préfères te confier à Harris et à Judith. Tu me fais de la peine (elle sanglote).

Emma : Je ne voulais pas...

Ann : Comment a -tu pu te comporter de la sorte, après tout le mal que j'ai eu pour te retrouver, les épreuves que m'on fait endurer Harris et Judith avec leur manigences, le procès qu'il m'ont collé sur le dos, et après tout ça tu me fuis ? Tu ne me fais pas confiance pour endurer un viol ? Je suis ta mère, c''est moi qui t'es mise au monde et tu crois que je ne suis pas assez responsable pour vieiller sur toi ? Tu crois ce que raconte Harris, que je suis une incapable et une mauvaise mère ? Tu me fais du mal, tu m'as trahie, comment nous entendre après ça ? Où est la confiance, et la relation mère-fille si tu me caches des choses ?

Emma ne sait plus quoi dire.

Jimmy : Je crois qu'il faut que j'intervienne. Depuis quand est-ce que vous avez repris contact ? Trois, quatre ans ? Pour un problème aussi grave qu'un viol, la personne la mieux placée, c'était son père et sa grand-mère qui l'on élevé depuis qu'elle est enfant. Elle ne vous voit que comme sa mère biologique, pas sa mère avec qui une famille se crée. Elle vous a échappé quand elle été enfant, à présent qu'elle est une adulte, le reflexe de se confier à vous, elle n'y a pas pensé, voilà tout.

Ann : Je peux comprendre ça, nous avons encore des liens à tisser, les épreuves que nous traverserons nous rapprocheront. Mais ça ne dépend que de toi, Emma, si tu veux que je fasse partie de ta vie.

Emma : Mais, oui, je le veux.

Ann : Viens m'embrasser.

Emma et Ann s'embrassent.

Emma : Mais il fallait que tu saches une chose, et toi Jimmy aussi. Mon père savait que je n'allais pas bien. En plus je ne suis plus allée le voir pendant six mois, je me repliais sur moi. C'est pour ça qu'il m'a interné à Londres dans cette clinique que je connaissais, j'y ai déjà fait des séjours. Il ne voulais plus que je reste à Dallas. C'est à cause de cette ville que je suis devenu malade, à fréquenter des gens dangereux comme John Ross, toi maman et Bobby. Il voulait m'écarter de vous tous, pour que je guérrisse. Mon père est ultra protecteur. Il ne pense qu' à ma santé.

Ann : Pourquoi Harris ne nous-t-il a rien dit ?

Emma : Parce qu'il te tiend responsable de mes problèmes. A fréquenter les Ewing, on ne récolte que des problèmes. Alors il voulait couper les ponts avec toi et Bobby, pour que je reste à Londres afin que je ne vois plus John Ross. C'est parce que j'ai voulu plaire à John Ross et aller au Mexique pour y faire affaires avec le cartel que je me suis retrouvée dans cette situation et que Luis m'a violée.

Ann : Certes, mais ses méthodes, ses secrets font que je ne peux plus lui faire confiance.

Emma : Ce que je ne comprends pas, c'est qu'il soit allé à Southfork dans l'intention de casser la gueule à Bobby, alors qu'il sait se contrôler. Je ne le reconnais pas. Il ne m'aurait pas enfermé dans cette clinique plus d'un mois, je sais comment il fonctionne. Mais de là à insulter Bobby et tirer dans le mur en présence du shérif, je ne le reconnais plus. Lui qui est si calme d'habitude, on n'aurait pas cru ça de lui.

Ann : A présent que tu le dis, je trouve son attitude excessive. Je vais aller lui rendre visite demain pour tirer ça au clair.

CHEZ KATHERINE WENTWORTH - Dans sa chambre

Chez Katherine. Le téléphone sonne.

Katherine : Allo ?

Josh Wentworth : ça va maman ?

Katherine : Ah ! Mon chéri, ça va ?

Josh : Où en sont tes affaires ?

Katherine : Ce soir, c'est une grande réunion à Ewing Global. Je vais devenir actionnaire, enfin depuis que j'attendais d'être en affaires avec Bobby.

Josh : Tu crois que tu pourras enfin me le présenter, c'est mon oncle.

Katherine : Non, je t'ai cent fois dit de ne pas approcher les Ewing, compris ? Tu peux être le fils de J.R., peu importe, tu n'es pas un fils légitime. J.R. a dû coucher avec la moitié des femmes de Dallas dont je fais partie, alors s'il y a d'autres enfants illégitimes, ça ne regarde pas Bobby qui désaprouvait le comportement de son frère. Ce ne sont pas ses affaires. Et puis tu ne dirigeras pas Ewing Global. Il y a Christopher et Pamela pour ça. Un jour, quand ça sera le moment, je te présenterai à Pamela.

Josh : J'espérais mieux que ça, voir Bobby, au moins une fois.

Katherine : Non, Bobby, il est à moi, à moi tu comprends ? Ne te mêle pas des affaires qui ne te regardent pas. C'est assez dur pour moi de me faire accepter par Christopher et John Ross, si en plus tu viens te montrer devant eux, je n'ai plus qu'à me faire oublier définitivement, et ça j'ai déjà donné.

Josh : Tu fais en sorte que je n'existe pas aux yeux de tous, ce qui fait que je ne peux même pas déposer une gerbe de fleurs à mon nom sur la tombe de Pam.

Katherine : Tu veux tout savoir à ce sujet ? Ramener le corps  de Pam, si j'ai fait ça, c'est pour me rapprocher de Pamela et de Christopher que je ne connaissais pas, mais ça n'a pas suffit avec Christopher qui me rejette. Mais au moins, j'ai mis un pied dans la famille Ewing, je me suis fait bien voir envers Bobby d'avoir ramener le corps de la mère adoptive de son fils par le fait que je suis sa demi-soeur tout de même, ce qui me sert pour être actionnaire maintenant, même si je sais que Cliff n'aurait fait entrer dans Ewing Global pour se faire racheter. Mais ils ne m'auraient pas accepté, en ramenant le corps de Pam, Christopher m'est reconnaissant, et c'est l'éssentiel, je fais un peu partie de leur famille. Sinon, je crois que je n'y serais pas arrivé sans ça. Heureusement que j'ai pu convaincre David Gordon de me laisser reprendre le corps de Pam, elle était sa femme après tout. Je lui ai fait comprendre que c'était pour le bien de la famille Barnes, et qu'un bon associé se doit d'aider l'actionnaire principal. Et je lui ai donné ce qu'une femme peut offrir à un homme la nuit dans un lit, si tu  vois ce que je veux dire...

Josh : Non, pas vraiment, je ne vois pas tes réelles intentions dans tout ça.

Katherine : David Gordon m'a laissé ramener le corps de Pam pour rendre service à Cliff, pas pour Christopher ni Pamela dont il se fiche éperdument. Si Christopher et Pamela croient qu'il a fait ça pour eux, je veux bien qu'ils le croient, mais ainsi j'ai une place à leurs yeux, et je veux qu'ils en soient persuadés, tout comme j'ai une place aux yeux de Bobby envers Christopher.

Josh : Au fond, est-ce que tu aurais ramener le corps de Pam si tu ne voulais pas entrer dans l'actionnariat d'Ewing Global ?

Katherine : Pas le moins du monde, je me suis assez disputé avec elle, on en est même venu aux mains, alors quand elle a quitté les Etats-Unis, j'étais soulagée de ne plus la revoir, et sa mort ne m'a pas plus touché que ça, nous n'avions qu'une mère en commun, et ce n'est pas suffisant. Je l'ai assez détesté de son vivant.

Josh : Les choses sont claires.

Katherine : Comme pour toi de te présenter à Bobby, c'est non. Tu ne sais pas que le monde dans lequel vivent les Ewing est un monde qui ne connait pas la pitié, j'en sais quelque chose. C'est parce que ton père est J.R. que Cliff m'a déclaré la guerre et m'a fait passer pour morte et m'a fait quitter Dallas et mis en résidence surveillée par des hommes à lui loin d'ici. Tu étais le fruit du péché, Cliff ne supportait pas l'idée que j'ai pu coucher avec J.R., son ennemi juré et que je lui fasse un enfant que j'ai gardé par la suite. Cliff voulait que je me fasse avorter, j'ai refusé. Alors, Il n'a rien trouvé de mieux de me faire passer pour morte et j'ai dû lui céder toutes mes parts de Barnes Global. C'était fini le monde des affaires pour moi.

Josh : Pourquoi tu me dis tout ça ? Je le sais, tu me l'as déja dit.

Katherine : Oui, c'est vrai, tu le sais déjà. Excuse-moi, mais je sais que tu as souffert de m'avoir pas eu ton vrai père à la maison, car les hommes qui ont partagé ma vie après J.R. ne se sont guère intéréssé à toi.

Josh : C'est le passé, laissons-le où il est. Mais reconte-moi ce qu tu comptes faire maintenant.

Katherine : Oui, mais tu dois savoir que quand Cliff a été mis en prison, ses hommes ne me surveillaient plus, et je suis revenue à Dallas aussi vite que j'ai pu. Voilà pourquoi tu me retrouves à Dallas que maintenant. Cliff, lui, ne te surveillait pas. Sur ce point, il a été correct et il a toujours subvenu à tes besions, même si je ne te disais pas qui t'a finançé tes études. Je ne voulais pas que tu ailles le voir, nous n'avons jamais été en bon terme, et tu sais bien pourquoi. Quant aux Ewing, vu comme les choses sont, n'insiste pas...

Josh : Bon, bon... Je n'insiste pas.... Etre actionnaire, c'est une revanche ?

Katherine : Oui, tu as tout compris.

Josh : Ou plutôt une vengeance ?

Katherine : Oui, je me venge de Cliff qui m'a retiré des affaires depuis trente ans, et d'avoir dû lui céder mes parts de l'entreprise de ma mère, Wentworth Industries. Et de Bobby qui aurait dû m'épouser en seconde noce au lieu de ma stupide de soeur qui n'était qu'une pleurnicheuse.

Josh : Au fond, c'est un juste retour des choses, après toutes ces années ?

Katherine : Oui, tu peux dire ça. Je te rappellerai quand se sera fait, mais avec les Ewing, rien n'est simple. Je dirai qu'ils ont tendance à tout compliquer, alors, si cette réunion débouche sur ma participation effective dans les prochains jours, ce sera un progrès ! Les connaissant, je crois que ça va prendre des mois, car avec eux, il faut s'attendre au pire, mais ça vaut le coup de le tenter, d'autant que Pamela me soutient, et j'ai bons espoirs que ça marche.

Josh : Tu me rappeleras quand c'est fait. Au revoir, maman.

Katherine : Au revoir, mon chéri. (qui se parle à elle-même ) : Bobby, enfin je te retrouve, après toutes ces années. Maintenant que je vais siéger dans ton entreprise, tu ne pourras plus m'échapper... (tout en regardant une vieille photo de Bobby posée sur sa table de nuit).

EXT. SOUTHFORK - Portail d'entrée

Il est 18 h, Lucia et ses enfants rentrent de Dallas. Au portail d'entrée, deux shérifs lui fond signe  de s'arrêter et de descendre du véhicule.

Lucia : Bonsoir, shérif, que se passe-t-il ? J'habite ici.

Un shérif : Bonsoir, Madame Ewing. Venez constater avec moi. Un homme a été déposé ici il y a quelques minutes par des Mexicains devant le portail d'entrée. Nous les avons formellement reconnu. Reconnaissez-vous cet homme ?

Lucia : Quoi ? Des Mexicains ? Oh ! Mon Dieu ! Je connais cet homme. C'est Carlos Del Sol, l'ami de Bobby Ewing. Non, ce n'est pas vrai, il est bléssé comme si on l'avait torturé...Il n'y a que Nicolas qui ait pû faire ça. Carmen avait raison. Nicolas est en vie.

Carlos Del Sol : Oui, il est en vie. Nicolas veut récupérer son fils et il ne reculera devant rien...Bobby l'empêche de le reprendre, il va s'en prendre à lui, il est en danger de mort.

Lucia : Il faut que je prévienne Bobby (Lucia téléphone à Bobby, mais celui-ci ne lui répond pas).

DALLAS - Devant EWING GLOBAL

Il est 18 h, au même moment, dans la rue, devant le siège social  d'Ewing Global. A l'arrière de sa voiture, Nicolas Trévino parle à la femme qui avait essayé d'enlever Christopher Drew.

Nicolas :  Tu es prête, Manuella ?

Manuella : Je suis prête, patron.

Nicolas : Parfait. (la femme sort de la voiture et se dirige vers Ewing Global. Puis Nicolas parle au chauffeur de la voiture ) :  A présent, les dés sont jettés, je ne peux plus rien arrêter, les Ewing vont disparaitre de Dallas... Et il ne me reste  plus qu'à appeler la police, elle va découvrir la drogue de John Ross cachée dans les navires de Christopher. Ils vont finir en prison tous les deux pour trafic de drogue. Ce sera la chute des Ewing, et je pourrai enfin les écraser du pied comme on se débarrasse des cafards, n'est-ce pas, Diego ?

Le chauffeur Diego : Si, segnor Trévino.

INT. EWING GLOBAL - Ascenseur

A 18 h, au même moment, à Ewing Global, john Ross, Christopher et Pamela montent dans un ascenseur. 

John Ross (au téléphone) : Oncle Bobby, tu peux enfin me le dire maintenant, pourquoi cette réunion ?

Bobby  (dans la salle de conférence avec Sue Ellen et Cliff) : Tu voudrais bien le savoir, comme toujours, et bien tu devras attendre comme les autres, car je n'ai rien dit à Christopher parce que je ne le sais pas moi-même, pas plus que Sue Ellen. J'attends que Cliff me le dise, et il a parfaitement le droit de me convoquer sans donner le mot d'ordre à l'avance, vu que nos deux sociétés ont fusionné. Alors soit  beau joueur, fait comme les autres, attends voir ! (avec ironie).

John Ross : Soit, mais dis-moi, tu as pensé à faire renforcer la sécurité à Ewing Global ? Cette femme qui a voulu kidnapper Christopher Drew, maintenant que son mari est mort à l'hôpital, va peut-être chercher à se venger ici aujourd'hui jour de réunion. Peut-être qu'il faudrait l'annuler, qu'en pense-tu ? On pourrait la reporter dans un mois ou deux, n'est-ce pas ?

Pamela commence à voir le double jeu de John Ross, tirer profit de toutes les situations.

DANS L'AVION DALLAS - LOS ANGELES

A 18 h, au même moment, Elena et Carmen, ainsi que Christopher Drew sont dans un avion qui va les amener en Californie. Elena reçoit un appel qui l'intrigue. Sur son smartphone, un numéro inconnu cherche à la joindre. Elle décroche.

Nicolas : Bonsoir Elena, tu vas bien ? Et mon fils, il se porte bien ? Je veux le voir.

Elena se fige, elle a reconnu la voix de Nicolas, elle pousse un cri d'horreur. Carmen est intriguée.

Carmen : Que se passe t-il ?

Elena : C'est Nicolas qui m'appelle, il n'est pas mort, il veut mon fils...

Carmen : Joaquim est en vie ? Je le savais, je n'arrêtais pas de te le dire...

Elena met la fonction haut-parleur pour que Carmen entende la suite de la conversation.

Nicolas : Mes respects, segnora Carmem, je sais que vous m'entendez. Bon voyage en Californie. Je serai là pour vous attendre à l'aéroport de Los Angeles pour récupérer mon fils et vous pourrer retourner à Dallas si vous voulez. Mais n'essayer pas d'appeler les Ewing ni les Barnes, ce n'est pas la peine, ils ne pourrons pas vous répondre, Bobby qui m'empêche de voir mon fils va en payer le prix. Vivre sans mon fils m'est impossible, je préfère mourrir plutôt que de ne pas êttre avec lui.

INT. EWING GLOBAL - Salle de conférences

A 18 h, au même moment, dans la salle de coférences, avec Sue Ellen et Cliff.

Bobby : Ecoute-moi bien, John Ross. On a déjà eu cette discussion et... (un signal annonce à Bobby qu'il a un autte appel, c'est Bum) : John Ross, c'est Bum, il devait m'appeler, je te reprends juste après. Bonsoir Bum, alors, tu as les résultats ADN ?

Bum : Bonsoir Bobby. L'homme qui était entérré au cimetière de la prison de Dallas sous le nom de Nicolas Trevino n'est pas Nicolas Trevino, son ADN ne correspond pas avec celui de Christopher Drew.

Bobby : Quoi ? Je te reprends. (puis à John Ross) : John Ross... (Bobby n'a pas le temps de continuer à lui parler qu'il reçoit un appel de Lucia, mais ce qui l'intrigue le plus , c'est un autre appel, un numéro masqué auquel il répond).

Nicolas : Bonsoir Monsieur Ewing, vous allez bien ? C'est Nicoals Trévino.

Bobby : Tu n'es pas mort à ce qu'il parrait ? Que veux-tu ? Mon entreprise ? Southfork ?

Nicolas : Regarde ton smartphone, je t'envoie quelques photos de Carlos Del Sol qui a été mon hôte aujourd'hui et le sort que je lui ai réservé car il ne se montrait pas coopératif. (Bobby montre ces  photos à Sue Elle et à Cliff qui sont horrifiés).

Bobby : Que veux-tu ?

Nicolas : Mon fils que tu gardes à Southfork, puisqu'Elena y vit.

Bobby : Jamais, tu entends, jamais, et va en enfer. Elena ne veut plus te revoir, et moi non plus.

Nicolas : Comme vous voudrez, mais je ne suis pas un assassin, j'ai laissé la vie sauve à Carlos Del Sol, comme je l'avais fait pour Christopher et pour John Ross. Leur mort ne faisait pas partie de mes plans. Mais avec vous, Bobby, ma patience a des limites, vous me poussez à bout. Je vous le demande encore une fois, rendez-moi mon fils.

Bobby : Jamais, tu ne me comprends pas, tu ne me dicteras jamais ma conduite.

Nicolas : Je savais bien qu'on ne pouvait pas négocier avec vous, alors levez les yeux et regardez devant vous, c'est vous qui allez en enfer.

Au même moment, dans le hall d'entrée, la femme se présente, les secrétaires essaient en vain de l'empêcher de rentrer, mais rien n'y fait, elle se dirige jusqu'à la salle de conférences où Bobby la reconnait. Effrayé, il laisse son smartphone posé sur la table, se précipite vers son bureau attenant en y entrainant  Sue Ellen et Cliff  par le bras, qui ne comprènent rien à la situation, tout en regardant cette femme, l'air intrigué.

Bobby (à Sue Ellen et à Cliff) : Vite ! Dans mon bureau ! Elle a une arme ! Couchez-vous par terre ! (son smartphone est resté ouvert, John Ross est au bout du fil et entend tout).

INT. EWING GLOBAL - Dans l'ascenseur

Au même moment, John Ross comprend que quelque chose de grave est en train de se produire.

John Ross : Bobby ! Bobby ! Bobby ! Réponds-moi...

Christopher et Pamela se regardent intrigués.

Christopher : Mais qu'est-ce qui se passe avec mon père ?

PRISON DE DALLAS - Parloirs

Un peu plus tard, vers 18 h 15, Nicolas, sous une fausse identité, vient voir Harris en prison.

Harris : C'est vous ? Vous n'êtes pas mort ?

Nicolas : Et non, je ne suis pas mort, comme vous pouvez le constater, et même mieux, je fais affaire avec votre mère judith, et ça se passe bien pour elle, ne ne plus vous avoir dans ses pattes.

Harris : Ne reste pas avec ma mère, espèce de voyou ! Je la connais trop bien pour tirer profit de toutes les situations, comme de faire affaire avec le diable.

Nicolas : Je crois que vous ne pouvez plus me donner d'ordre, de là où vous êtes.

Harris : Pourquoi tu viens me voir ?

Nicolas : Pour vous dire que Bobby est un homme mort à l'heure où je vous parle. J'ai fait en sorte que tout se produise comme prévu.

Harris : Vous êtes devenu fou ? C'est une vengeance ?

Nicolas : Tout à fait. Il fallait en passer par là. Et les deux crétins de John Ross et Christopher, j'ai de quoi les mettre au trou pour longtemps. Attendez-vous a les voir demain lors de la promenade. Votre mère m'a aidé sur ce coup-là.

Harris : Quoi ma mère ?

Nicolas : Elle a déposér la drogue dans les  navires de Christopher qui sont au port, mais en ne se faisant pas prendre, alors que mes hommes auraient été trop surveillés, parce qu'ils sont Mexicains.

Harris : Qu'est ce que tu trafiques avec mon écervelée de mère ?

Nicolas : Je n'aurais plus qu'à appeler la police, et prison pour John Ross et Christopher.

Harris : Et quel sort tu me réserves, maintenant que je sais tout ça ?

Nicolas : De rester en prison pour le restant de vos jours.

Harris : Venant de toi, j'apprécie.

Nicolas (avec ironie) :  Vous savez que ça arrange bien les affaires de votre mère, que je trouve fort charmante au passage, que vous soyez en prison. Nous pouvons faire affaire.

Harris : Attention à ce que tu dis de ma mère.

Nicolas (pour le narguer, avec ironie) :  A qui vous devez d'être en prison ? Votre mère vous y a envoyé pour se débarasser de vous, après qu'elle m'ai supplié d'intervenir. Et c'est moi qui lui ait donné l'idée que vous alliez voir Bobby pour aller lui casser la gueule, comme ça le shérif n'avait plus qu'à vous coffrer, alors qu'elle aurait pu vous dissuader d'y aller, mais comme vous êtes caractériel et impulsif, les choses se sont goupillées toutes seules, et vous n'avez pas eu de mal pour vous donner en spectacle devant le shérif.  C'est moi qui lui ait donné l'idée de vous mettre derrière les barreaux, en allant à Southfork pour vous y faire arrêter, c'est ce qui vous est arrivé. En prison, vous ne pouvez donner d'ordre à personne...

Harris : Espèce de sale con, va en enfer ! (en hurlant de colère).

Nicolas (en riant, et en tapant à la porte ) : Gardien !

En sortant de la prison, il est 18 h 20. Nicolas envoie un SMS : "Tu as gagné la confiance de John Ross ? ". Il reçoit une réponse : "Oui".

15 MINUTES PLUS TÖT. RETOUR EN ARRIERE  DES EVENEMENTS.

INT. EWING GLOBAL - Dans l'ascenseur

Il est 18 h 05. Dans l'ascenseur, John Ross téléphone à Bobby, mais celui-ci ne lui répond pas. John Ross comprend que quelque chose de grave est en train de se produire.

John Ross : Bobby ! Bobby ! Bobby ! Réponds-moi...

Christopher et Pamela se regardent intrigués.

Christopher : Mais qu'est-ce qui se passe avec mon père ?

John Ross : Bobby ne me répond plus...Mais j'entends des coups de feu et des hurlements... (dit-il à Christopher qui est médusé et effrayé par ce qu'il entend).

Au même moment, la femme pointe une arme en direction de Bobby et tire et le blesse. Les secretaires prennent peur  et crient, mais un secrétaire la plaque au sol. Ils se débattent, mais elle finit par le neutraliser et fait aussitôt exploser une ceinture d'explosifs qu'elle a sur elle, autour de la taille, vu qu'un autre secrétaire venait vers elle. Sue Elllen et Cliff sont tapis au fond du bureau, tandis que Bobby, bléssé, n'a pas le temps de refermer la porte de son bureau et est projeté violement en arrière par le souffle de l'explosion. La porte de l'ascenseur s'ouvre. C'est un spectacle de désolation qui s'offre aux yeux de John Ross, Christopher et Pamela. Un incendie ravage l'intérieur. Les corps morts des secrétaires jonchent le sol, celui de la femme est complètement carbonisé. John Ross, Christopher et Pamela sont pris de frayeur. Les vitres ont explosé, des débris de verre sont tombés dans la rue, ce qui provoque un début de panique  dehors. Une épaisse fumée noire envahie l'intérieur. Les sirènes d'alarme retentissent. Julia Rose, tenant dans ses bras le portrait de J.R., s'apprétait à rentrer dans un taxi quand elle va vu une explosion venant d'Ewing Global . Elle tente sans succés d'appeler John Ross, puis appelle la police et les Urgences, puis retourne dans l'immeuble en feu.

INT. EWING GLOBAL

Christopher (éffrayé) : Mais qu'est-ce qui s'est passé ici ? Qui a fait ça ?

John Ross : C'est encore le cartel, ils ne nous laisseront jamais en paix, frapper jusqu'à mon entreprise.

Pamela : Je te signale que c'est aussi la mienne.

John Ross : Poutant on avait pris toutes les mesures de sécurité, filtré toutes les entrées, comment ont-ils pu rentrer ? Qui est le cheval de Troie ? Qui est le traitre parmi nous ?

Pamela : Tu poses les bonnes questions, mais tu n'as pas les bonnes réponses, comme d'habitude. 

John Ross : Ce n'est pas le moment de nous affronter, mais de nous unir face à l'adversité pour combattre notre enemie commun. Voilà ce que c'est que d'avoir fait affaire avec des terroristes au Mexique, avec le cartel. Ils viennent mettre une bombe jusque dans... (avec un temps d'hésitation) ...notre  entreprise et...

Pamela (qui coupe la parole à John Ross) : Arrête, ne finit pas cette phrase. Tu as assez parlé pour aujourd'hui (d'un ton sec). 

John Ross, Christopher et Pamela essaient de se frayer un chemin parmi les décombres, les cadavres des secrétaires qu'ils examinent les uns après les autres, voulant leur venir en aide, mais c'est trop tard.

John Ross : On ne peut plus rien faire pour eux, ils sont morts.

Pamela : Oh ! Non ! Cynthia, ma meilleure amie.

John Ross : Tu ne peux plus rien faire pour elle.

Ils sont génés dans leur progression par une épaisse fumée qui coupe la lumière du jour. Ils se cachent le nez avec un mouchoir. C'est une demie-pénombre qui obscurcie l'intérieur, comme si la nuit était tombée. Quelques secrétaires sortent des bureaux que Christopher aide à rejoindre la sortie, Pamela les aide à marcher. Ils cherchent Bobby, Sue Ellen et Cliff.

Christopher : Papa ! Papa !

Pamela : Cliff ? Cliff ?

John Ross : Sue Ellen ! Sue Ellen !  

Sur la table de la salle de conférences, John Ross aperçoit le smartphone de Bobby, complètement carbonisé...

John Ross : Le smartphone de Bobby, ou plutôt ce qu'il en reste.

Christopher n'en croit pas ses yeux. Pamela est horrifiée. John Ross se fige.

Christopher : Ils sont là !

Dans le bureau de Bobby, gisent à  terre Bobby, Sue Ellen et Cliff. Christopher pénètre le premier dans le bureau et s'approche de Bobby. Il est comme pétrifié, figé par l'angoisse, les yeux écarquillés par ce qu'il voit. Il s'agenouille, prend Bobby contre lui, s'apperçoit qu'il ne donne plus signe de vie, il lui prend le pouls, mais il n'en a plus. Il se rend compte qu'il est mort. Il crie de douleur et se met à pleurer.

Christopher : Papa ! Papa ! Oh non ! Non ! Non ! Noooon !

Christopher entame aussitôt des massages cardiaques pour ramener son père à la vie. Pamela et John Ross pénètrent ensuite dans le bureau et sont effrayés par ce qui arrive à Christopher. Pamela s'approche de Cliff, s'agenouille et le secoue.

Pamela : Papa... Papa... Réponds-moi... Réveille-toi...

Cliff revient à lui, ouvre les yeux, marmone quelques mots incompréhensibles. Pamela est soulagée,  et le prend contre elle et l'embrasse. John Ross s'approche de Sue Ellen et s'agenouille. Elle revient à elle et appelle John Ross  :

Sue Ellen (d'une voix faible, en tendant une main vers John Ross ) : John Ross, j'ai mal...Sauve-moi mon fils...

John Ross (lui tenant la main, en versant quelques larmes en la regardant) :  Sue Ellen, maman, tient le coup, je vais te sortir de là... Je t'aime !

Julia Rose, qui vient d'arriver, se tient à l'entrée du bureau de Bobby, les yeux écarquillés par l'horrible scène qu'elle a devant elle. Personne n'a remarqué sa présence.

DANS L'AVION DALLAS - LOS ANGELES

Au même moment, Elena et Carmen essaient en vain d'appeler tous les menbres de la famille Ewing et les Barnes, mais aucun ne répond. Carmen regarde désespérement son smartphone en tournant négativement de la tête. Puis Carmen  et Elena se regardent droit dans les yeux en pensant au pire.

Elena : On retourne à Dallas

INT. EWING GLOBAL

il est 18 h 20. Les secours viennent d'arriver. Julia Rose se tient dans un coin de la salle de conférences. Sur son smartphone, elle reçoit un SMS : "Tu as gagné la confiance de John Ross ?". Elle lui répond : "Oui". C'est Nicolas Trévino qui lui envoie ce message. Puis il lui parle :

Nicolas : Bobby, il est mort ?

Julia Rose : Je ne peux pas te dire, les secours viennent d'arriver. Je suis loin de Bobby, on ne veut pas que je m'approche, mais les ambulanciers essaient de le réanimer avec des défibrilateurs. Par contre, Sue Ellen et Cliff s'en sont tiré, ils sont mis sous masque à oxygène.

Nicolas : Je me fiche de Sue Ellen et de Cliff, ce que je veux, c'est Bobby mort, et tu y as participé en me donnant le jour et l'heure de la réunion, comme ça je savais que Bobby était à Ewing Global à ce moment-là. C'est bien, tu as fait le travail que je t'avais demandé, tout comme d'avoir pu laissé entrer Manuela grâce à ton badge, vu que toutes les entrées étaient surveillées. Demain, tu vas à l'aéroport et tu me ramenes mon fils. Je te donnerai les photos de sa mère et de sa grand-mère sur ton smartphone. Tu leur diras qu'il y a eu une explosion, qu'il y a eu des morts, dont celle de Bobby. Tu leur diras que tu va les amener à l'hôpital, que c'est John Ross qui t'envoie. Mais tu leur prends l'enfant, je te rejoindrai à ce moment-là.

Julia Rose : Et les deux femmes ?

Nicolas : Mes hommes s'en occuperont. Après, tu pourras retrouver tes parents sains et saufs, ils ne leur seront fait aucun mal. Et comme prévu, tu auras une forte somme d'argent, de quoi te permettre de recommencer une nouvelle vie au Maroc, loin des Ewing et de John Ross.

Julia Rose : Oui, patron. A vos ordres.

John Ross quitte la salle avec Sue Ellen allongée sur un brancard, avec derrière lui, en arrière-plan, Pamela avec Cliff. John Ross remarque la presence de Julia Rose, mais il ne lui dit rien. Il lui lance un regard plein de détresse, Julia Rose lui lance un regard froid et distant...

 

A suivre...

Ecrit par Sauveur

Ecrit par sauveur 
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