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Episode 10 (Virtuel)

                                                                  °0o  Weeding Day  o0°

 

6 mois sont passés. Les travaux de réparation du ranch sont terminés. Bobby et sa famille sont venus se réinstaller au ranch. Le mariage de Christopher et de Lucia peut enfin être célébré.

EXT. SOUTHFORK

Après la cérémonie. Les invités contemplent la facade rénovée du ranch.

John Ross : Et j'ai tiré une fusée, l'hélicoptère était incontrôlable et s'est écrasé sur le toit du garage. J'ai abattu l'homme qui voulait étrangler Christopher.

Les invités applaudissent, captivés par le récit de John Ross. Christopher vient lui dire :

Christopher : Toujours le même, à tout ramener à toi. Je te signale que c'est mon mariage, n'essaie pas de faire le malin, sinon...

John Ross : Sinon quoi ?

Christopher : Rien, laisse tomber. Tu as eu ton quart de gloire, profite-en, car je te suis redevable de ce que tu as fait pour moi.

John Ross : N'en parlons plus, nous sommes une famille unie, il faut se serrer les coudes, et le fait que tu te marie avec Lucia met du baume au coeur à tout le monde, je ne me trompe pas ?

Christopher : Je suis content que nous soyons d'accord, faisons la paix ?

John Ross : Oui, après ce que nous avons vécu, faisons la paix, cousin, et mettons nos égaux de côté.

Christopher lui répond par un sourire. Puis il monte sur la piste de danse et fait un petit discour en direction des invités.

Christopher : Merci d'être venus. ça fait plaisir de se savoir aimé et entouré. Le sort s'est acharné contre moi. J'ai vécu la captivité dans les caves de la maison de Nicolas Trévinio au Mexique, et c'est sa femme qui m'a délivrée que j'épouse aujourd'hui. Et puis il y a six mois cette attaque contre le ranch qui a failli être réduit en cendres, et cet homme qui a failli m'étrangler si John Ross n'était pas arrivé à temps, je serais mort à l'heure qu'il est. Je tiens à les remercier tous les deux, du fond du coeur. Venez Lucia et John Ross, que nos invités vous rendent hommage pour les risques que vous avez pris tous les deux.

Lucia et John Ross s'exécutent et font face à l'assistance sous un tonnerre d'applaudissements. Christopher les applaudit tous les deux, Lucia embrasse Christopher, John Ross lui fait une accolade amicale. Puis Christopher descent de la scène, l'orchestre se met à jouer de la musique country.

Lucy : Christopher, nous serons toujours avec toi !

Christopher : Je sais, tante Lucy, tu es ma famille.

Ray : Tu es un Ewing !

Christopher : Je crois que je vais mourrir sous tous les compliments si vous continuez !

Elena : Tu l'as bien mérité.

Christopher : Merci Elena, tu es une chic fille !

Elena : Il n'en n'a pas été toujours ainsi.

Christopher : Laissons le passé où il est, allons de l'avant, maintenant le cartel nous a oublié, et nous ne serons plus mélés à ces assassins.

Elena : Au Mexique, je n'y connais plus personne, et ça vaut mieux. Je te souhaite tout le bonheur du monde avec Lucia.

Christopher : Merci, et restons bons amis, tu veux bien ?

Elena : Pour la vie !

Christopher : Et être seule pour élever Christopher Drew, ce n'est pas marrant. Tu auras tout mon aide. Nicolas décédé a quand même été reconnu comme le père de cet enfant, je sais que tu aurais préféré qu'il n'en soit pas ainsi.

Elena : Ce qui importe le plus, c'est que tu sois enfin heureux avec Lucia, après tout ce qui t'est arrivé. Tu as droit au bonheur. Je ne sais pas comment tu as pu tenir comme ça ?

Christopher : J'ai été élevé comme un Ewing, me battre dans la difficulté, répondre aux coups, et avoir des amis, comme toi en particulier.

Elena : Comme tu es sincère, qu'il fait bon être ton ami...

 

                                                                  ********Générique*********

 

EXT. SOUTHFOK

C'est l'apéritif. Des invités sont assis à des tables, un verre à la main, d'autres circulent devant les buffets pleins de victuailles, vont et viennent, favorisant les rencontres et les discussions.  

Bobby et Gary.

Gary : Booby, merci de m'avoir invité. Ann m'a fait visiter le nouveau ranch. Reconstruit à l'identique, je n'ai pas vu la différence avec l'ancien ranch. En conflit avec John Ross, comme d'habitude, je ne me trompe pas, pour la reconstruction ?

Bobby : Même pas une seconde, nous n'en avons même pas parlé une seule fois, tellement il s'en moque, je crois. D'ailleurs, il ne me cherche plus querelle depuis qu'il a failli voir Christopher mourrir sous ses yeux. Je ne croyais pas qu'il tenait autant à lui. Comme quoi, un malheur peut apporter de bonnes choses, mais je ne me risquerais pas à aller dans cette direction, car John Ross est imprévisible par nature. Tôt ou tard, il entrera en conflit avec moi et Christopher,  je ne me fais pas d'illusion. Dès qu'il en aura l'occasion, il recommencera. Quant à Christopher, s'il était mort pour de bon, je ne sais pas ce que j'aurais fait par la suite...

Gary : Tu veux dire, Bobby ?

Bobby : Qu'aujourd'hui, c'est jour de fête, ne parlons plus de malheur, car j'espère être grand-père avant ma mort.

Gary : Tu parles comme Jock, tu vas droit au but, sans detours... Au fait, tu vas bien, depuis cette attaque du ranch ?

Bobby : J'ai du tout reconstruire, et puis ce n'est pas ma nature de m'apitoyer sur mon sort. Merci de me le demander, ça sert à ça la famille.

Gary : A mon tour de te dire merci, mais de là à vouloir tous vous tuer et incendier le ranch, je ne pensais pas qu'ils iraient jusque-là. 

Bobby : Ah ! A qui le dis-tu !

 

Christopher et Lucia.

Christopher : Alors, mon amour, tout va bien ?

Lucia : Oui, après tout ce que Nicolas nous a fait vivre, ce mariage ne pouvait pas mieux tomber. J'ai envie de faire la fête dans tes bras jusqu'au bout de la nuit. Enfin plus rien ne pourra nous séparer. Le cartel ne peut plus rien contre nous depuis que Nicolas est mort. La vie est belle, mon amour !

Christopher : Avec toi, plus belle est la vie !

Lucia : Tu dois la vie sauve à John Ross, ça te gène ?

Christopher : Pas du tout, nous avons fait la paix, il est comme mon frère.

Lucia : C'est vrai qu'il a eu du courage, je me suis retrouvée seule dans le couloir ne sachant où aller, avec le vacarme de la mitraille et des explosifs, tu te serais fait tuer si tu était allé à l'étage pour venir me chercher, car je sais que tu ne m'aurais pas laissé seule en pareille situation. C'était trop dangereux. Je suis sortie dans le couloir dès que j'ai entendu tout ce bruit, sans savoir trop ce qui se passait, et j'ai bien fait, une minute de plus et les fenêtres de ma chambre volaient en éclat et j'aurais pu mourrir. Heureusement que John Ross passait par là.

Christopher : N'en parlons plus maintenant, je sais que tu as souffert à ce moment-là. C'était il y a six mois. Mais je serais toujours là pour te protéger, quoi qu'il arrive.

Lucia : Je sais, tu es courageux et vaillant comme les Ewing, c'est pour ça que je t'ai épousé. Consacrons-nous à ce mariage, et soyons dignes de recevoir tous nos invités.

 

Gary et Sue Ellen.

Gary : Alors, depuis cette attaque du ranch, comment vas-tu ?

Sue Ellen : Tu me parles comme jadis le faisait mon psychiatre.

Gary : Je ne veux que ton bien.

Sue Ellen : Et bien apprends que j'ai intégré une association qui viens en aide aux alcooliques pour les aider à décrocher de l'alcool. Et ça marche, depuis 6 mois je n'ai pas bu de vin, et ce mariage ne me fera pas boire une goutte d'alcool. Te voilà rassuré ?

Gary : Et comment, c'est une bonne nouvelle, en plus du mariage de Christopher et de Lucia.

Sue Ellen : La mort de J.R. a été le déclancheur de ma rechute, l'attaque du ranch m'aurait fait sombrer pour de bon. J'étais au bord de la dépréssion, tes conseils m'ont été utiles, comme toujours, mon bon Gary !

Gary : Et comment pourrait-il en être autrement ?

Sue Ellen : Et avec Valène ?

Gary : Avec Valène, c'est fini depuis longtemps. Lors des funérailles de Pam, nous ne sommes même pas échangé un regard. Notre mariage a toujours été un malentendu, mes problèmes d'alcool ont tout gaché, ça ne pouvait pas marcher, et que tu sois intervenu auprès de Valène n'y a rien changé.

Sue Ellen : Alors, restons amis pour la vie, n'est-ce pas ?

Gary : C'est déjà pas mal, ça me conviens parfaitement. Veux-tu danser avec moi ?

Sue Ellen : Mais bien sûr, ça n'est pas de refus que tu sois mon cavalier aujourd'hui.

 

Elena et Carmen.

Elena : Alors, maman, tu te remets de l'attaque du ranch ?

Carmen : Il faut bien, ma fille, il faut bien que le travail se fasse si je ne veux pas me trouver au chômage. Et puis il y a Christopher Drew, il faut bien que quelqu'un veille sur lui, n'est-ce pas ?

Elena : Oh ! Maman ! Je ne sais pas ce que je ferais sans toi !

 

Elena et John Ross.

John Ross : Je tenais à m'excuser pour le dernière fois.

Elena : Je ne comprends pas.

John Ross : Je ne suis pas le père de ton enfant. Je n'avais aucun droit sur lui, mais c'était une façon de contrer Nicolas, mais maintenant qu'il est mort, oublions tout ça, et de toute façon, je suis marié à Pamela. J'ai pu couché avec toi, mais tu n'as pas été la seule.

Elena : Oui, oublions toute cette histoire, allons de l'avant. Le plus important est l'avenir de mon enfant, et Christopher sera là pour m'aider en cas de coups durs.

John Ross : Ah ! Mon cousin sait se rendre utile et agréable, on ne le changera pas.

Elena : Et si tu en profitais pour changer ? D'aileurs tu lui as sauvé la vie.

John Ross : Oui, je lui ai sauvé la vie, il ne pouvais pas mourir ici sous mes yeux comme il ne pouvait pas mourrir carbonisé dans sa voiture. On est peut-être rivaux en affaires, mais c'est mon cousin, sa mort m'aurait été insupportable. J'aurais alors peut-être quitté Dallas et me serait retiré des affaires.

Elena : Tu as l'air de l'apprécier, ce n'est pas l'attitude que tu as toujours eu envers lui.

John Ross : Comme mon frère, tu veux dire ?

Elena : Je n'ai rien dit, c'est toi qui le dit.

John Ross : Il compte beaucoup pour moi, si je devais le perdre pour de bon, je ne le supporterais pas.

 

Katherine et Christopher.

Katherine : Alors, jeune marié, comment vas-tu ?

Christopher : Oh ! Katherine, bonjour, ça va depuis cette attaque du ranch, je me suis remis, avec l'aide de Lucia, mon père et John Ross. Merci pour ce que tu as fait de ramener le corps de Pam. Si tu ne l'avais pas fait, je n'aurais rien entrepris, car je ne connaissais pas le codicile que m'a remis David Gordon. Et puis Cliff nous avais fait croire à ta mort comme de nous laisser croire que ma mère était encore en vie, rien que pour ses affaires.

Katherine : Il ne pensait qu'à ses affaires dans sa lutte acharnée avec J.R., il ne reculait devant rien, même s'il devait sacrifier sa famille, si ça lui donnait plus de gloire. Il est devenu fou, comme J.R. Mais maintenant, je crois que Cliff est revenu à la raison. Il m'a accepté comme étant sa demi soeur, nous nous voyons régulièrement, et Pamela m'a accepté elle-aussi.

Christopher : Et moi, ça me convient de savoir que j'ai une nouvelle tante, car au fond, quand ma mère m'avait abandonné, tu avais quitté Dallas à ce moment-là sans donner de nouvelles.

Katherine : C'est pour que je ne te révèlle pas sa mort que Cliff m'a chassé de Dallas. Il était plus influent et riche que moi, je n'étais pas de taille à lutter avec lui, pas plus que David Gordon qui ne devait rien te dire. Ah ! J'arrète avec tout ça, c'est ton mariage qu'on célèbre aujourd'hui, et il faut se réjouir, d'autant que Lucia est une très belle femme. Je voudrais la rencontrer, pourquoi pas se retrouver un de ces jours au restaurent pour que je puisse faire plus ample connaissance avec elle, dès que tu seras revenu de ton voyage de noce ? Qu'en dit-tu ?

Christopher  (géné) : Non, ce n'est pas possible, je n'ai pas le temps, mon travail m'absorbe trop.

Katherine : Mais ce n'est qu'un repas...Tu peux bien te libérer pour une heure au moins...

Christopher : N'insiste pas, et puis les invités me demandent. A plus tard, content que tu soit venue à mon mariage. (il part en pressant le pas, Pamela arrive)

 

Katherine et Pamela.

Katherine : Je suis déçue. Je voulais inviter Christopher au restaurent avec Lucia et il a refusé.

Pamela : Et tu me demandes pourquoi ? Il voit toujours en toi celle qui a attenté à la vie de son père, même si ça fait trente ans. Et puis il n'a été élevé que par lui. Alors quand tu lui a raconté tout ça, il ne peut pas avoir de sentiments pour toi ni te pardonner.  

Katherine : Et toi, tu me pardonnes ? 

Pamela : Oui, et oublions tout ça.

Katherine : Et avec John Ross, ça marche ?

Pamela : Non, je ne l'aime pas. On s'est marié pour faire fusionner nos deux entreprises, et c'est tout. Notre mariage est mort.

Katherine : Tu es belle et mignone, tu trouveras bien quelqu'un qui t'appréciera pour ce que tu es.

Pamela : Merci, je sais que je peux compter sur toi. Tiens, le voilà ! A plus tard. (Katherine s'éloigne)

 

Pamela et John Ross.

John Ross : Ma femme se porte-elle bien depuis l'attaque du ranch ?

Pamela : Oui, je vais bien, merci de prendre de mes nouvelles.

John Ross : Tu m'en veux toujours autant ?

Pamela : Que veux-tu dire ?

John Ross : Que je ne suis pas l'horrible J.R., que je m'entends bien avec Christopher et Elena, et que depuis cette attaque au ranch, j'ai changé, on pourrait vivre ensemble, qu'en dit-tu ?

Pamela : Oui, je sais que tu t'es rapproché de Christopher et d'Elena, que tu n'est, semble-til, plus comme l'horrible J.R., mais c'est encore trop tôt, laisse-moi le temps d'y réfléchir, mais tout de même je te préfère comme ça qu'auparavant. Alors ne me déçoit pas, si tu veux qu'on vive ensemble un jour. On se recontacte dans quelques jours, ça marche ?

John Ross (qui lui fait un sourire) : ça marche !

 

Cliff, Pamela et John Ross.

Cliff : Alors, John Ross, comment vas-tu ?

John Ross : Bien, et vous ?

Cliff : De même. Je suis fier de toi pour tout ce que tu as fait : tu nous as sauvé d'une mort certaine, Pamela et moi. Tu as du courage que j'ignorais, bravo !

John Ross : J'ai fait ce qu'un Ewing aurait fait quand il est en danger : protéger les siens du danger extérieur, et sauver sa peau par la même occasion.

Cliff : Ton père, s'il était là, n'aurait pas assez de mots pour te dire toute l'estime qu'il aurait pour toi.

John Ross : Tu n'es pas mon père, mais merci pour ta reconnaissance.

 

Cliff et Katherine.

Kartherine : Alors, comment se porte mon demi-frère, après l'attaque du ranch dont tu as été victime ?

Cliff : Je m'en suis remis, tu vois bien, mais le coup a été rude, surtout à mon âge. J'ai cru mourrir...

Katherine : Surtout que tu serais mort pour de vrai, ce qui n'est pas encore mon cas, mais je ne t'en veux plus maintenant, j'ai retrouvé Pamela que je ne connaissais pas, pour Christopher, ça sera plus dur, et Pam sa mère est enfin entérée à Dallas, je pourrais fleurir sa tombe.  Alors, demi-frère, que veux-tu ? Je disparais pour toujours ? Tu tiens à moi ?

Cliff : Mais enfin, Katherine, maintenant que tu es là, bien vivante, c'est pour toujours, jusqu'à ma mort, tu fais partie de ma famille, et je suis ravi de te savoir à Dallas.

Katherine : Pourtant, la dernière fois que je suis venu te voir, tu m'as repoussée, tu m'as claqué la porte au nez...

Cliff : Oublie tout ça, c'est du passé dont je ne suis pas fier. J'étais assoiffé de haine et de vengeance envers les Ewing. Mais la prison m'a ouvert l'esprit. Je sais que je n'ai pas hésité à te sacrifier pour assouvir ma vanité, tout ça pour détruire J.R., sans y arriver, au risque de me détruire moi-même. Alors, excuse-moi pour tout le mal que j'ai pu te faire...

Katherine : Tu as l'air sincère, je veux bien te croire... De toute façon, je détestais J.R., c'était un être ignoble, et je ne vais pas le regretter maintenant qu'il est mort, bien au contraire.  

Cliff : Ce que je souhaite, c'est que tu ne disparaisses plus de ma vie. Rejoins-moi à Ewing Global, quand dit-tu ? Je te donnerais quelques parts, tu es d'accord ?

Katherine, étonnée par cette proposition, lui répond par un large sourire, plus radieuse que jamais.

 

Sue Ellen et Bobby.

Bobby : Comment se sont passés ces six derniers mois depuis l'attaque du ranch ?

Sue Ellen : Je vais bien, j'ai enfin pu décrocher de l'alcool. L'aide de Gary m'a été précieuse, il m'a sauvé la mise.

Bobby : Il donne l'impression de tenir à toi.

Sue Ellen : C'est parce qu'il ne vit plus avec Valène qu'il fait ça. Au passage, elle m'avait traité de harpie quand j'ai voulu me mêler de leurs affaires de couple.

Bobby : Qu'est-ce qu'il est pour toi, Gary ?

Sue Ellen : Un bon ami, tout comme toi, Bobby.

Bobby : Merci de te l'entendre dire.

Sue Ellen : Tu n'as pas remarqué que le comportement de John Ross a changé ? Il est plus proche de Christopher qu'il ne l'était avant.

Bobby : Il a subi un choc, il a failli le perdre devant lui. Alors s'ils décident de faire la paix pour le moment, c'est tant mieux. Le calme revient à Southfork.

Sue Ellen : Tu croix que ça ne va pas durer ?

Bobby : Avec John Ross, il faut s'attendre au pire, mais je ne crois pas que c'est pour tout de suite.

Sue Ellen : Tu as raison, il vaut mieux que ça dure le plus longtemps possible, mais il faut quand même se méfier de lui.

Bobby : Surveille le bien, il est imprévisible.

Sue Ellen : Je sais que j'ai tout ton soutien, je ne faiblirai pas la garde.

Bobby : Regarde John Ross, il vient de monter sur la scène et il danse avec Lucia, quel homme ! Je crois que je vais faire pareil avec Ann. A plus tard.

Sue Ellen : A plus tard.

 

John Ross et Lucia.

Lucia : Merci de m'avoir accordé cette danse.

John Ross : Tout le plaisir a été pour moi.

Lucia : Je ne vous ai pas assez remercié pour ce que vous avez fait lors de l'attaque du ranch. L'étage était enfumé et vous êtiez venu me sauver, comme vous l'aviez fait quand Nicolas était venu me chercher à Southfork. J'étais venu me réfugier chez vous pour fuir la violence de mon pays et voilà que j'y retrouve Nicolas et ses hommes.

John Ross : Vous comprenez mieux pourquoi j'étais dubitatif quand vous m'annonciez que vous aviez réglé le problème aussi vite. Puis vous vous êtes rattrappé par la suite, vous seule pouviez terminer le travail commencé.

Lucia : Il fallait s'en débarasser au plus vite.

John Ross : Oui, au plus vite.

Lucia : Quelle belle boucle de ceinturon vous avez là, à vos initiales. Vous êtes élégant.

John Ross : Ah non! C'est la boucle de ceinturon de mon père J.R., que j'ai hérité à sa mort, tout comme sa montre que je porte aujourd'hui à ses initiales aussi.

Lucia : Venez voir les membres de ma famille, ils ont envie de vous connaître.

John Ross : Avec grand plaisir.

 

Ray et Lucy.

Ray : Alors, Lucy, comment ça va ?

Lucy : ça va bien, merci.

Ray : Moi, je t'aime bien. Tu te souviens quand tu allais me retrouver dans la grange, à l'insu de tous ?

Lucy : Oh ! Il y a bien longtemps, nous étions jeunes et insouciants, on se retrouvait dans la grange pour de moments calins !

Ray : Ah ! Ils vont bien ensemble, Christopher et Lucia, tu ne trouves pas ?

Lucy : Tu peux le dire, ils s'aiment, ce qui n'est pas le cas entre John Ross et Pamela.

Ray : Peuf ! John Ross, je ne sais pas s'il est fait pour vivre en couple tellement il est individualiste et egocentrique. S'il compte rendre la vie difficile à Pamela comme jadis J.R. avec Sue Ellen, ça n'ira pas bien loin...

Lucy : Ils divorceront, faudra s'y attendre.

Ray : Et toi avec Mitch ?

Lucy : Oh ! C'est fini depuis longtemps, mais au moins on est resté bons amis et nous nous voyons quelques fois. Et toi avec Jenna ?

Ray : Pas de problème. C'est elle la femme de ma vie. La vie avec Donna a été difficile à la fin, elle une universitaire, moi un garçon vacher, ça ne pouvait pas durer, et notre fille que nous avons eu ne nous a pas raproché. Je n'ai plus de ses nouvelles depuis notre divorce.

Lucy : Et Lucas, il va bien ?

Ray : Oui, mais je crois que ça ne va pas durer. Il croit que Bobby va le reconnaître comme son père, mais je connais mon frère, il va encore lui ressortir ses vielles histoires avec J.R. et Pam, comme si sa vie avec Jenna était une erreur. Mais il était bien dans ses bras et il est trop pudique pour l'avouer à Jenna. Il l'a prise puis l'a jeté comme une vieille chaussette, tout comme J.R. avec ses conquêtes d'un soir pour finaliser un contrat. Sue Ellen avait du cran pour accepter ça, di moins un certains temps, quand Miss Ellie intervenait régulièrement dans les affaires de couple de J.R. pour la garde de John Ross. Et ça s'est terminé par un divorce destructeur.

Lucy : Quand on voit Christopher et Lucia, on croît au mariage.

Ray : C'est vrai, eux au moins ils s'aiment pour de vrai, et c'est du solide, ça va durer entre eux deux. Ce n'était pas pareil avec Donna, au début, ça allait bien, mais c'est après que ça s'est gâté :  J.R. n'était pas honnête en affaire, Jock était déloyal au point de faire interner un rival dans un hôpital psychiatrique pour obtenir un terrain, Dowling était plus riche et influent que moi, il était sénateur à Washington, alors que moi et mon bétail... Le mariage, ce n'est pas qu'une question d'amour, quand avec Jenna on a pu franchir les réticences de Charlie, ça allait mieux après.

Lucy : Tu crois au mariage ?

Ray : Quand tu a trouvé l'âme soeur, comme Christopher et Lucia, ça peut durer longtemps.

Lucy : Qui vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ! Ils sont faits pour s'aimer, comme Jock et grand-mère.

 

Lucia et Pamela.

Lucia : Bonjour, Pamela. Vous êtes l'ex de Christopher ?

Pamela : Oui, mais je ne vois pas pourquoi on parlerait de ça. Faut tout oublier.

Lucia : C'est de vous que Christopher a voulu se séparer ?

Pamela : Et alors ?

Lucia : Christopher est quelqu'un de bien.

Pamela : Je ne vais pas dire le contraire aujourd'hui.

Lucia : Pourquoi votre couple n'a-t-il pas fonctionné ?

Pamela : Soyez heureuse avec Christopher, je ne vais pas vous le reprendre, c'est mon cousin, alors n'insistez pas comme vous le faites. C'était une erreur de l'avoir épousé, il ne savait pas que j'étais sa cousine. Je lui ai menti sur mon identité, mais je crois qu'il a du vous le dire.

Lucia : Excusez-moi, je ne voulais pas rentrer dans votre vie privée.

Pamela : ça n'est rien, n'en parlons plus.

 

John Ross et Carmen.

Carmen : Je ne peux que te féliciter pour ton courage, tu as sauvé tout le monde, car on était proche du désastre. Bien que ça fasse six mois déjà, je n'avais pas encore trouvé l'occasion pour te faite part de ma gratitude. Merci pour tout ce que tu as fait.

John Ross : Vu le nombre de remerciements que j'entends aujourd'hui, je devais faire un malaise, mais bon, j'accepte ces preuves d'estime, d'où qu'elles viennent.

Carmen : Et où en est-tu avec Pamela ?

John Ross : Je suis sûr que ça va s'arranger entre nous deux. Il faudra qu'elle guérisse de sa maladie, et puis je l'aime, elle me reviendra le moment venu...

Carmen : Je suis heureuse de t'entendre parler ainsi, après tout ce que nous avous vécu, toi et Christopher prenez la relève. Vous êtes la nouvelle génération des Ewing !

John Ross : Pour le meilleur et pour le pire !

 

Lucia et Elena.

Lucia : Bonjour Elena. Vous avez vecu avec Christopher. Comment était-il avec vous ?

Elena : Je vois ce que vous voulez dire : c'est moi qui lui ait menti à propos de mon frère Drew qui avait incendié le ranch et avec qui j'étais resté en contact alors qu'il était recherché par la police, sans rien dire à Christopher. Mais tout ça, vous le savez déjà. Maintenant, on est resté de bons amis. Soyez heureuse avec lui. C'est un homme honnête et droit, tout ce que je n'ai pas été avec lui, et je le regrette. Il est tout à vous, vivez longtemps ensemble.

Lucia : Merci, je sais à présent que vous êtes une bonne personne.

 

Sue Ellen et John Ross.

Sue Ellen : Alors, c'est la paix avec Christopher ?

John Ross : Tu vois bien que oui.

Sue Ellen : Te connaissant, je crois que ça être de courte durée.

John Ross : Détrompe-toi.

Sue Ellen : Je voudrais que ça dure.

John Ross : Je te rassure, ça va durer.

Sue Ellen : Je veux bien te croire, ça ne dépend que de toi.

John Ross : Je ne te décevrais pas.

Sue Ellen lui fait un sourir géné en se demandant si John Ross est sincère.

 

Lucia et Carmen.

Lucia : Vous connaissez bien Christopher ?

Carmen : Oui, depuis qu'il est tout petit. Il est gentil et raisonnable, il vous sera un mari très fidèle. Il a un côté protecteur envers ses proches.

Lucia : Et John Ross ?

Carmen : Il est franc avec un caractère fort, comme son père. Il vaut mieux être de son côté. Il est séducteur et machiavélique, comme l'était son père.

Lucia : Ils entrent en conflit tous les deux ?

Carmen : C'est navrant, mais ça arrive trop souvent, pour un oui ou pour un non, en affaires, dans la famille. Les rivalités entre leurs pères se reproduisent avec eux. La vie avec les Ewing n'est pas de tout repos, et j'ai peur de vous trouver mélée à leurs disputes, pourtant ça ne vous a pas disuadée d'épouser Christopher.

Lucia : En effet, j'aime Christopher de tout mon coeur pour ce qu'il est et je serai désespérée sans lui. Le reste importe peu, d'ailleurs John Ross me respecte.   

 

Bobby et John Ross.

Bobby : Alors tes affaires vont bien ? N'espère pas prendre le contrôle d'Ewing Global maintenant que nous avons remboursé Carlos del Sol et que Nicolas est mort, compris ?

John Ross : Je n'en n'ai pas l'intention.

Bobby : Si tu tentes un coup foireux, je n'hésiterais pas à te démolir comme je l'ai fait avec ton père, tu m'as bien entendu ? Et ne tente rien avec Judith, j'ai toujours un oeil sur toi, ok ?

John Ross : J'ai bien reçu le message (il s'éloigne vexé).

 

Lucia et Sue Ellen.

Lucia : Vous avez connu la mère biologique de Christopher.

Sue Ellen : Ma soeur était une allumeuse, à tourner autour de J.R. si bien qu'elle lui a tiré dessus par dépit amoureux quand il l'a rejetté. Puis elle a rencontré Jeff Faraday, le père biologique de Christopher, un voyou qui s'est fait tuer parce qu'il n'a pas pu rembourcer une dette de jeu. Rien de très briant. Bobby lui a assuré son avenir, ainsi que sa femme Pam, jusqu'à son accident de voiture où elle a choisi de disparaître pour toujours. Il en a beaucoup souffert, mais c'est comme ça qu'on forge le caractère. Dommage que vous n'ayez pas connue Pam, elle était belle, aimante. J'ai regrété sa mort. Elle m'avait beaucoup aidé dans ma vie de couple et mes problèmes avec John Ross.

Lucia : Christopher ne m'avait pas présenté les choses comme ça.

Sue Ellen : Soyez heureuse avec lui, et protégez-le, il vous aime.

Lucia : Merci, je sais à présent que nous formons une famille unie et soudée par l'amour.

 

Emma, Ann, Bobby, Jimmy.

Emma : ça va, maman ?

Ann : Oui, ça fait six mois, c'est derrière nous, mais ça été intense, surtout ce gros costaud qui a failli étrangler Christopher, et après c'était notre tour ? Il ne peux plus rien nous arriver, le shériff veille sur nous. Mais dit-moi, comment va Harris ? Tu ne me donnes plus de ses nouvelles.

Emma : Il est fou de colère que je vienne m'installer à demeure à Southfork, ça fait six mois que je ne l'ai pas vu.  

Ann : Va le voir, on ne sait jamais, il peut toujours nous jouer un mauvais tour, lui et sa mère.

Emma : Oui, je vais le voir demain.

Ann : Mais dit-moi, avec qui est-tu ? Je ne connais pas ce jeune homme, ton nouveau petit ami ? Présente-le moi. (un solide gaillard d'1m 85, très musclé, une force de la nature, se présente à Ann).

Emma : Mon nouvel petit ami ? C'est beaucoup dire. C'est le petit-fils de J.R., Jimmy Beaumont.

Ann : Enchantée, ravie de vous rencontrer (ils se serrent la main). Soyez le bienvenu (puis elle appèle Bobby). Booby, viens voir...

Bobby : Qu'y a-t-il ?

Ann : Emma me dit qu'elle fréquente le petit-fils de J.R., Jimmy Beaumont, le fils de James.

Bobby : Il est ici et on ne me dit rien ? Depuis quand tu nous cache ça ? (en s'addressant à Emma).

Emma : C'est plutôt lui qui ne voulait pas trop que ça se sache, vu que son père était en froid avec J.R.

Bobby : Avec J.R., rien d'étonnant.

Jimmy (qui s'approche vers Bobby) : Bonjour Monsieur Ewing (ils se serrent la main). Ravi de vous rencontrer. Je travaille au ranch comme garçon vacher. Je ne tiens pas à m'occuper de pétrole, ce n'est pas mon univers, et puis mon père a trop été en conflit avec J.R. pour vouloir être de ce monde des affaires. Je voulais connaître ma famille, et mon oncle Bobby, bien que mon père ait coupé les ponts avec vous, je ne suis pas comme mon père et il ne sait pas que je suis ici, mais j'avais envie de vous connaître.

Bobby : Viens avec moi, je vais te présenter à tous. Mais tu aurais quand même du te présenter aux propriéraires de ce ranch, c'est-à-dire moi et John Ross, pour que tu ne donnes pas l'inpréssion d'être un fugitif.

Jimmy : John Ross est aussi propriétaire de ce ranch, tout comme vous ? Je ne le savais pas. D'ailleurs je n'ai entendu que du mal sur lui comme sur vous de la part de mon père. Je pensais être mal accueilli, et être repoussé. C'est pourquoi j'ai préféré me faire engager comme employé et me montrer le jour venu, comme pour ce mariage, pour pouvoir vous parler.

Bobby : Je te comprends. Ton père n'a pas hésité à faire interner mon frère dans un asile pour aliénés, il en a souffert par la suite. Ne préviens pas ta mère que tu es ici, je n'ai pas envie de la voir débouler chez moi.

Jimmy : Pas de problème. Je ne dirais rien.

Emma : C'est comme moi, toute famille a ses problèmes. Je suis en froid avec mon père. Il ne veut pas que j'habite à Southfork depuis l'attaque du ranch, pour ma sécurité. Il est fou de colère de me savoir ici avec vous Bobby qui attire les problèmes quand on le fréquente, me dit-il. Nous ne nous sommes pas vu depuis six mois.

Bobby : Harris en colère, ça n'est jamais très bon, et surtout avec toi, ça va me retomber dessus par rapport à Ann. Va vite le voir, car je ne souhaite pas me mêler encore une fois des affaires de la famille Ryland, entre une mère et son fils je devrais dire. (à Jimmy) Viens avec moi, je vais te présenter tes cousins Christopher et John Ross, mes frères Gary et Ray, ta tante Lucy, ma belle-soeur Sue Ellen, ta famille. 

   

Lucia et Christopher.

Lucia : Je sais pourquoi je t'ai épousé aujourd'hui : être à tes côtés pour affronter tes ennemis.

Christopher : Et moi je t'ai épousé parce que tu as du courage, tu es sincère, tu es mon bonheur, et ça depuis le jour où tu m'as délivré des caves de Nicolas.

Lucia : Je n'ai jamais rencontré un homme aussi chaleureux et affectueux que toi. Notre lien, c'est l'amour. Restons unis jusqu'à la mort, mon chéri ! Je t'aime !

Christopher : Je t'aime aussi, ma chérie ! A la vie, à la mort, et que Dieu nous garde !

INT. SOUTHFORK-Bureau de Bobby

Ray : Tu n'oublies pas le rendez-vous avec Lucas ?

Bobby : J'allais l'oublier, j'ai tellement de choses à faire, comme de te présenter le petit-fils de J.R., Jimmy Beaumont.

Ray : Jimmy est là et ce n'est que maintenant que tu me dis ça ?

Bobby : Je viens de le savoir à l'instant, Emma senble s'intérésser à lui.

Ray : Ah ! Le petit-fils du fils illégitime de J.R. en dehors de son union avec Sue Ellen, comme toi avec Jenna ? Mais moi, Miss Ellie a fini par me reconnaître même si elle n'est pas ma mère et que je sois le fils illégitime de Jock, notre père. Alors tu peux en faire autant avec Lucas. D'ailleurs J.R. a reconnu James comme son fils. Tu peux faire pareil.

Bobby : Je savais que tu allais me dire ça. C'est Lucas que je reçois et pas toi, ok ?

Ray : Tu n'as rien éprouvé quand Lucas a été enlevé. Tu n'as rien manifesté, tu es pourtant son père biologique.

Bobby : Lucas n'est pas mon fils et ne le sera jamais, c'est ce que je vais lui expliquer. Christopher ne me parle jamais de son vrai père Jeff Faraday ni de sa vrai mère Kristin Shepard, alors Lucas est ton fils parce que c'est toi qui l'a élevé. Et la fille que tu as eu avec Donna, a-t-elle cherché à te retrouver ? Si tu ne comprends pas ça, tu n'as qu'a retourner en Suisse et rester auprès de Jenna.

Ray : J'ai compris le message, je repards demain matin.

Bobby : ça vaut mieux.

Ray quitte le bureau de Bobby, Lucas y pénètre.

Bobby : Lucas, tu n'est plus un enfant, tu comprends que je n'aime pas ta mère, et je me suis jetté dans ses bras parce que j'étais effondré par la rupture avec Pam. Mon frère J.R. avait tout manigancé derrière mon dos, et c'était servi de la soeur de Pam, Katherine Wenthworf, pour arriver à ses fins en lui faisant écrire une fausse lettre de Pam. L'amour que j'ai eu avec ta mère était sincère, mais pas au point de fonder une famille. Tu es venu au monde alors que je n'étais pas prêt à assumer le rôle de père. Et puis j'ai pu revivre avec Pam, et il n'était plus question de te revoir, sinon Pam me quittait pour de bon, et ça je ne l'aurais pas supporté. Tu comprends, on est obligé de faire des choix dans la vie, et ma vie avec ta mère n'avait aucun sens. C'est Pam que j'aimais. Ray s'est occupé de toi comme un vrai père, il t'a nourri, élévé, éduqué. Je n'ai rien fait pour toi, et je ne compte pas revoir ta mère. Alors, si tu me comprends, tu es Lucas Kreebs, tu ne seras jamais un Ewing, et ne te fait pas d'illusIon en croyant venir dans mon bureau pour me faire changer d'avis, là tu te trompes. Tu me comprends ?

Lucas : Nous avons tout de même en commun les liens du sang, vous ne pouvez pas nier ça.

Bobby : Certes, mais ça ne suffit pas pour fonder une famille. Tu le comprendras quand tu seras père.

Lucas : Mais c'est le sang des Ewing ! Vous êtes mon père biologique, j'ai vos gênes, nous sommes un.

Bobby : Arrête d'insister, tu ne fais pas partie de cette famille et ça n'arrivera pas. Je vais par contre te présenter à tes cousins, Christopher, mon fils, et John Ross, le fils de mon défunt frère, tu es d'accord ?

Lucas : Oui, mais ils ont un nom que je ne porte pas encore, et qui me revient, c''est ça le problème.

EXT. SOUTHFORK

Ray, Lucas, Ann sur la terrasse.

Ray : Alors, comment ça s'est passé avec Bobby ?

Lucas : Mal, je suis plein d'amertume. Je me suis trompé à son sujet. Bobby se désintéresse complètement de moi, je me suis fait enlever par les hommes de Nicolas et il est resté indifférent. Pour lui, je ne suis pas un Ewing, son sang qui coule dans mes veines ne fera pas de moi son fils.

Ann : Lucas, je ne sais pas quoi te dire si Bobby ne veut pas changer d'avis.

Ray : Il n'y a plus rien à rajouter. On repart en Suisse demain matin. Ce n'est pas ce qui était prévu, mais c'est ce que Bobby m'a dit de faire, et que ça valait mieux comme ça.

Lucas : Jenna ne voulait pas que j'entreprène ces démarches pour retrouver Bobby, elle me disait que ça finirait en drame et que ça me ferait souffrir. Elle avait raison, j'aurais dû l'écouter.

Ann: Lucas, je suis désolée.

Ray : Ne le soit pas, ce sont des affaires entre Ewing et Kreebs. Tiens-toi éloignée de ça, mais merci pour ta compréhension.

Ann: Je voudrais tant t'aider.

Ray : Il n'y a plus rien à faire. Les Ewing ont leur fierté, les Kreebs ne sont pas assez pour eux. C'est comme ça. Je repards avec Lucas demain matin, je ne sais pas quand je reviendrais.

Ann : Au moins pour le barbecue annuel ?

Ray : Oui, bien sûr, mais je reviendrais seul cette fois.

Lucas : Oui, tu y iras sans moi. Bobby n'est pas encore mon père, Christopher et John Ross sont poutant mes cousins, mais les Ewing se refusent à être ma famille. Jenna m'avait dissuadé de venir ici, elle avait raison. Je me suis fait enlever et je lui dirais que Bobby ne voulait pas qu'elle le sache. Elle savait qui était Bobby, elle en a trop souffert, c'est à moi maintenant.

EXT. SOUTHFORK

John Ross et Christopher, buvant chacun une bière, se tiennent contre une barrière en bois du ranch.

John Ross : Trinquons. Je te souhaite tout le bonheur du monde avec Lucia. Tu l'as bien mérité, après tout ce qui t'es arrivé.

Christopher : Merci John Ross, tu deviens un type bien.

John Ross (qui lui sourit) : On vient de rencontrer de nouvelles têtes aujourd'hui : Jimmy, le petit-fils de J.R., et Lucas, le fils naturel de Bobby. ça fait du monde que l'on ne fréquente pas d'habitude.

Christopher : Tu oublies l'autre fils de J.R., le fils qu'il a eu avec Cally, on ne connait pas son prénom.

John Ross : Je l'avais oublié celui-là. Je ne l'ai jamais vu, pareil pour toi.

Christopher : Et Julia Rose, notre soeur, dont tu as retrouvé la trace et que tu as rencontré.

John Ross : Elle vit au Maroc, elle ne reviendra plus chez nous, elle n'aime pas les gens riches...

Christopher : ça t'arrange qu'elle ne vienne pas à Dallas ?

John Ross : Et comment ! Car si c'est pour réclamer une part d'héritage comme l'avait fait Jamie, on sait comment ça fini, au tribunal. Et puis Julia Rose, tout comme Jimmy et Lucas ne sont pas des Ewing. Ils ne seront pas tentés de réclamer des parts de notre entreprise, comme font tous les parasites que l'on côtoie, attirés par l'argent facile et par le prestige de notre entreprise que Jock a bati de ses mains. On est deux, avec Pamela, ça fait trois, et c'est bien suffisant comme ça.

Bum vient rejoindre John Ross et Christopher en train de discuter.

Bum : Alors les garçons, vous êtes réconciliés, à ce qu'il parrait ?

John Ross : Oh, mais dis-moi, y aurait-il un pari pour savoir lequel de nous deux va rompre la trêve et taper sur l'autre le premier ?

Bum : Oh, moi, je ne fais aucun pari, je laisse ça à Bobby et à Sue Ellen.

John Ross : Toujours les mêmes !

Christopher : Je pourrais en dire autant !

John Ross : Tu n'es pas venu ici que pour alimenter les ragots ?

Bum : Non, mais pour te dire que je trouve étrange que Nicolas ait été si bien renseigné à propos de la réunion des actionnaires d'Ewing Global à Southfork.

Rédigé par Sauveur

Ecrit par sabby 
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